jeudi 16 avril 2015

Miss Pandora et Hong Long, l'ami venu de loin

Miss Pandora ! 
Par Pandore, comme par Ève, nous sont venues bien des métamorphoses. Elles furent plaisantes souvent, nécessaires toujours, intrigantes quelquefois, irritantes aussi. De leur coffre, une jarre pour la première, la bouche pour la seconde, s'il s'ouvre, surgissent les tourments. Pandore, que les dieux pourvurent de tous les dons, et d'abord de la beauté, par curiosité peut-être, par défi sans doute, libéra ainsi tous les malheurs. Ils accablèrent alors l'humanité, les privant jusqu'à l'espérance, qui demeura prisonnière du récipient. Par Ève, nous succombâmes à la tentation, et nous découvrîmes l'effarante beauté du monde apparent.
Avec Ève, avec Pandore, le monde commence ou recommence.

Cependant, je vous suggère une visite chez Miss Pandora, une délicieuse parisienne de cœur, d'adoption, de ferveur. j'ai récemment découvert sa « boîte ». Je l'ouvre sans me lasser.
Et j'accueille avec plaisir un nouveau venu, de très loin semble-t-il, Hong Long, du blogue Luan Vu. De Chine ? du Viêt Nam ? de Hong Kong ? de Mandchourie ? Tous ces noms me font rêver, il me plaît de les énoncer. Il est arrivé ici, par quelle magie, par quel détour, et pour quelle raison ? Je ne sais rien de tout cela, mais je lui dis qu'il est le bienvenu. 

Pandora » Le Foyer de la Danse.

Voici, dans sa version anglaise, le film Pandora and the flying dutchman, d'Albert Lewin (1952) :



Pandora, qui jusque là ne connaissait pas les tourments de l'amour vrai, croise la route d'un hollandais très mélancolique, condamné à errer sur les mers du monde, jusqu'au jour où une femme consentira à se sacrifier pour lui, par amour… Y eut-il beauté plus foudroyante, plus évidente et plus « naturelle » que celle que suggérait Ava Gardner ?

Ci-dessous, deux captures d'écran de Pandora, the flying dutchman




















Elle chante How am I to know (paroles de Dorothy Parker, musique de Jack King), et elle s'accompagne au piano :  hypnose !