tag:blogger.com,1999:blog-45556435729263767282024-03-13T14:39:35.620+01:00Tous les garçons s'appellent PatrickNomade's landPatrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.comBlogger764125tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-8015504060161243262024-01-01T20:03:00.006+01:002024-01-01T20:10:57.360+01:00Mes (A)vœux 2024 (1) Bon début pour une Apocalypse
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxdsiCw-qTl3XX8NHHiK3sN9SXJO_Yk4OCbssXVFlLv4BRw4BzHO-0-tfnkvWvz1SizVNC5tHdW9zxBjRAZ6pkST6Vz6XuJOk-TAmTwdM0PuDysNc_IIEmhZmW3oTnpo4Fl243IH3Oln3MF-N9Ra8-GdvTVC40Cg-Gsn-EQIMz99nbwpvM_BE2catz2K-T/s610/Di%CC%82ner%20d%27hui%CC%82tres%201.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" height="600" data-original-height="610" data-original-width="434" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjxdsiCw-qTl3XX8NHHiK3sN9SXJO_Yk4OCbssXVFlLv4BRw4BzHO-0-tfnkvWvz1SizVNC5tHdW9zxBjRAZ6pkST6Vz6XuJOk-TAmTwdM0PuDysNc_IIEmhZmW3oTnpo4Fl243IH3Oln3MF-N9Ra8-GdvTVC40Cg-Gsn-EQIMz99nbwpvM_BE2catz2K-T/s600/Di%CC%82ner%20d%27hui%CC%82tres%201.png"/></a></div>
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Le <i>Déjeûner d'huîtres</i> (1735); son auteur, Jean-François de Troye(1679-1752), représentait remarquablement les faits d'Histoire et les scènes dites « de genre », avec un beau souci du détail vrai, insolite, banal qui donne un air d'observation amusée, presque savante à l'ensemble représenté. Dans ce « déjeuner », on voit des gentilshommes attablés, heureux de se retrouver dans une ambiance de réjouissance élégante. La table est superbement dressée, le lieu est splendide, d'un baroque mesuré, sans être, semble-t-il, par destination une salle à manger (un pavillonn de chasse ?). Voilà pour l'impresson générale.
Mais voici quelques détails, qui ne manquent pas d'intérêt.<br>
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1) Le saut du bouchon : <br>
Suivez le regard de trois des personnages : ils lèvent les yeux vers… le bouchon qui, venant de jaillir d'une bouteille de champagne (ventrue), s'élève dans les airs. Trouvez le bouchon, il conduit à la bouteille !
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<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKyiRxBJA1SvZuWx5ucwnmRaXiY-jF4oF413cmTW-sO_b2BNXglVcC_zTz0qeBB639Th-TPmcL26CGWWZBWKaXVSUgqNL7ymdLV6Q0qxycjTBeNPpYaWAHQJQjKvcae2dHDkhodmZtGMGtCuxIbs6BUG9-qxE06HhBWp4HfuLXV1U9IJ5brvgUawr3d_QN/s547/De%CC%81jeuner%20d%27hui%CC%82tres%202.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" height="600" data-original-height="547" data-original-width="364" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiKyiRxBJA1SvZuWx5ucwnmRaXiY-jF4oF413cmTW-sO_b2BNXglVcC_zTz0qeBB639Th-TPmcL26CGWWZBWKaXVSUgqNL7ymdLV6Q0qxycjTBeNPpYaWAHQJQjKvcae2dHDkhodmZtGMGtCuxIbs6BUG9-qxE06HhBWp4HfuLXV1U9IJ5brvgUawr3d_QN/s600/De%CC%81jeuner%20d%27hui%CC%82tres%202.png"/></a></div><br>
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2) Huîtres pour quelques-uns et champagne pour les mêmes : <br>
Au pied d'un convive, un valet ouvre les huîtres destinées au jeune homme qui l'observe. Le gracieux petit meuble de style Louis XV nommé rafraîchissoir contient des assiettes en argent et deux bouteilles de champagne, qui espèrent qu'une main secourable les sortira de leur bain de glaçons, et leur feront connaître, enfin, la volupté d'être bues. Le transport des huîtres par ceux qu'on nommait chasse-marée (Littré recommande cette orthographe au pluriel) jusqu'à Paris, Lyon, Grenoble, enfin vers les villes les plus éloignées de leurs élevages, devait absolument s'accomplir dans les plus brefs délais. Nombre d'ânes et de chevaux mouraient d'épuisement. On notera l'absence de femmes. Serait-ce parce qu'il s'agirait d'une scène de retour de chasse ? Les femmes chassaient rarement, à l'exception de l'admirable princesse Palatine qui suivait son idole, Louis XIV, dans toutes les chasses où il acceptait sa présence.<br>
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<br><div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfJZYPFihke3O60G1Np1Fy1bb1MHi3CXACYY5NpWOeUADf9G3lKv_zp3IjALveVTZ_1U3KX4GL7y6Q9cLRWW0N0UpouWbFRE04_WdPibUYT-ktp305zxN9Fv5-gGaoRu0FAX3FCDDixul046ybULPa1HOX6JmDIFetD7eNAWwShFOhxjHQQ65SAnZrdE_y/s531/De%CC%81jeuner%20d%27hui%CC%82tres%203.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" width="600" data-original-height="528" data-original-width="531" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgfJZYPFihke3O60G1Np1Fy1bb1MHi3CXACYY5NpWOeUADf9G3lKv_zp3IjALveVTZ_1U3KX4GL7y6Q9cLRWW0N0UpouWbFRE04_WdPibUYT-ktp305zxN9Fv5-gGaoRu0FAX3FCDDixul046ybULPa1HOX6JmDIFetD7eNAWwShFOhxjHQQ65SAnZrdE_y/s600/De%CC%81jeuner%20d%27hui%CC%82tres%203.png"/></a></div>
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Note : Pour contempler ce <i>Déjeuner d'huîtres</i>, on ira au château de Chantilly, dans le beau musée de Condé. Il faut absolument faire ce voyage si l'on veut, ensuite, attendre paisiblement la fin du monde. La beauté est sans doute une illusion, mais enfin il est des lieux, en France (et, par exemple, en Italie) qui nous autorisent à croire que cette illusion est éblouissante.<br>
J'adresse à tous ceux qui passent encore ici et s'y attardent mes vœux d'espérance mesurée, de bonheur partagé autour d'un repas fin ou d'un pot-au-feu bourgeois, dans une modeste cuisine ou dans un palais de marbre.Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-69594433317498754542023-12-24T16:41:00.006+01:002023-12-24T20:10:28.806+01:00Ça sent le sapin ! Dernier Noël avant la Troisième Guerre Mondiale ?<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoyxjKEvM3eJ64ELtLkNuO8qB_yk8Fp590ct-mgkK9URG_l604k0cUaIaEb84_oHRwT290l98Gw8vlJMOKeMrYyByETS4lcKw20Svb4UyuVdfIcKWFaT3oL0TKVEJu7fA1BxeZc9ELxNdV7qsfkCVG71ToFrLSS0EabKfOQhuE25Cycgl3OkMjjxSf9MlU/s1276/Noe%CC%88l%202023%20de%CC%81f..png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" width="600" data-original-height="639" data-original-width="1276" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoyxjKEvM3eJ64ELtLkNuO8qB_yk8Fp590ct-mgkK9URG_l604k0cUaIaEb84_oHRwT290l98Gw8vlJMOKeMrYyByETS4lcKw20Svb4UyuVdfIcKWFaT3oL0TKVEJu7fA1BxeZc9ELxNdV7qsfkCVG71ToFrLSS0EabKfOQhuE25Cycgl3OkMjjxSf9MlU/s600/Noe%CC%88l%202023%20de%CC%81f..png"/></a></div><br>
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À ceux qui passent encore ici, je souhaite un joyeux Noël.<br><br>
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Montage photographique : PM
Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-67619114176796742312023-12-01T16:55:00.000+01:002023-12-01T16:55:57.079+01:00Projection<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsZGl3jKAlLpXO07DiaaqgjIxBVWtS9EefQSQ-Pml2ZVMHALi-g2U_eXv4dJlhiVcvm38g8iL4FToLzwtY4lxBU-aA7e-Yh9d8IFVcmETye-uS7uq-fQen3RTZMKSqtBb1YZEfWjFQ5wuE0WJgQr-suFylLr_HJqiov71qfcwbCIxna7CNtCLmtHmajVOu/s842/Ombre%20sur%20la%20porte.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" height="400" data-original-height="842" data-original-width="703" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsZGl3jKAlLpXO07DiaaqgjIxBVWtS9EefQSQ-Pml2ZVMHALi-g2U_eXv4dJlhiVcvm38g8iL4FToLzwtY4lxBU-aA7e-Yh9d8IFVcmETye-uS7uq-fQen3RTZMKSqtBb1YZEfWjFQ5wuE0WJgQr-suFylLr_HJqiov71qfcwbCIxna7CNtCLmtHmajVOu/s400/Ombre%20sur%20la%20porte.png"/></a></div>
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- Vous m'avez fait peur, qui êtes-vous ?<br>
- Je ne suis personne, mais j'étais à quelqu'un.<br>
- Mais encore…<br>
- J'étais sa compagne silencieuse, d'une fidélité à toute épreuve.<br>
- Une sorte d'esclave, voulez-vous dire ?<br>
- Je lui étais soumise,certes.<br>
- Pourquoi vous mettez-vous au féminin, vous semblez être un homme, votre voix est grave.<br>
- J'appartenais à un homme, en effet. Je l'ai adopté dès qu'il est sorti des entrailles de sa mère, et je ne l'ai plus quitté, jusqu'à ce jour funeste où il m'a congédiée.<br>
- Un valet ? Un homme de main ?<br>
- Ni l'un ni l'autre.<br>
- Écoutez, je ne comprends rien à votre affaire.<br>
- Laissez-moi vous expliquer. J'étais une sorte de doublure, le tracé exact d'un homme, une forme animée, pleine et sombre.<br>
- ?<br>
- J'étais toujours présente, mais je n'apparaissais que sous certaines conditions.<br>
- Quand il vous appelait ?<br>
- Je ne dépendais pas de sa seule volonté, mais aussi de la lumière et de sa position par rapport à la source de cette lumière.<br>
- Quoi ! Vous seriez…<br>
- Je suis…<br>
- Une ombre !<br>
- Son ombre.<br>
- Mais, je ne vois personne alentour ; une ombre n'existe que par la personne qu'elle projette.<br>
- C'est aussi ce que je pensais.<br>
- Allons-donc, vous êtes obligatoirement suscitée par qulqu'un. Mais… C'est vrai, il n'y a personne. Oh, il y a un truc derrière tout cela : ce que je vois est produit par un appareil dissimulé quelque part.<br>
- Cherchez, vous ne trouverez rien. Je suis son ombre, vous dis-je.
(à suivre)<br>
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/eMdg8ldYMPg?si=REcszD-Bm3rjMep5" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><br>
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Note : Notre ami René Claude, épatant genthilomme suisse qui possède un goût très sûr et gouverne le blog https://pour15minutesdamour.blogspot.com/ indispensable à la survie en milieu durablement hostile, m'a révélé l'existence de cette jeune femme, qui interprète ci-dessus le <i>Concerto pour violon et orchestre</i> de ludvig van …. Ce fut un choc adorable, une découverte dont je le remercie vivement (Voyez nos échanges dans les commentaires de l'article précédent).
Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-80566928584653675852023-07-12T17:51:00.001+02:002023-07-23T19:48:01.477+02:00Subjonctivité
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjScEu_kUuG1lDwWuVs7cwIDMzgfBqvNMdirbQ59ruXTWu4F-J-2GUm8fo7OuTYEHZW1mVlJBsRzz1vb1VqwcMY9m6lgZAt1u_7dayTgQU3Nq_ZEKL1GogK3NbV7dTXcPh9ovtOnjyEs7esa5tDMbdQHacdX-nJ3tvWGWjiIorud_WZ0fusNf2GKtFA12s9/s549/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-07-06%20a%CC%80%2016.08.01%20-%20copie.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" width="400" data-original-height="350" data-original-width="549" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjScEu_kUuG1lDwWuVs7cwIDMzgfBqvNMdirbQ59ruXTWu4F-J-2GUm8fo7OuTYEHZW1mVlJBsRzz1vb1VqwcMY9m6lgZAt1u_7dayTgQU3Nq_ZEKL1GogK3NbV7dTXcPh9ovtOnjyEs7esa5tDMbdQHacdX-nJ3tvWGWjiIorud_WZ0fusNf2GKtFA12s9/s400/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-07-06%20a%CC%80%2016.08.01%20-%20copie.png"/></a></div>
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-Ta beauté est atrocement mélancolique<br>
-Ne me prends pas en photo !<br>
-Comment veux-tu que je te prenne ?<br>
-Je ne veux pas être prise !<br>
-Tu ne dis pas toujours cela.<br>
-Imbécile !<br>
-Ton beau visage voilée de tristesse…<br>
-Niaiserie ! Et cesse de tourner autour de moi avec ton téléphone portable !<br>
-Je lis mes messages.<br>
-Menteur ! Tu cherches à me photographier à mon insu.<br>
-À te prendre par derrière en quelque sorte.<br>
-Goujat !<br>
-Te souviens-tu ?<br>
-J'ai perdu la mémoire.<br>
-J'avais mis mes pas dans les tiens.<br>
-J'aurais dû marcher plus vite.<br>
-Au contraire, tu as ralenti.<br>
-Je ne comprenais pas ce que tu cherchais.<br>
-Nous avions parlé toute la soirée.<br>
-Tu ne m'avais pas semblé stupide.<br>
-Je t'avais trouvée intelligente.<br>
-Mais arrogant.<br>
-Et mélancolique.<br>
-Tu m'avais irritée.<br>
-Tu m'avais séduit<br>
-Je ne voulais rien.<br>
-Dis plutôt que tu ne savais pas ce que tu voulais.<br>
-Ce n'est pas vrai.<br>
-Tu ne savais pas qui tu voulais.<br>
-Ce n'est pas faux.<br>
-Je te cherchais.<br>
-Je me fuyais.<br>
-Je t'ai trouvée.<br>
-Je t'ai giflé.<br>
-Tu m'a tendu tes lèvres.<br>
-Pour me faire pardonner.<br>
-Et je t'ai embrassée.<br>
-Et je t'ai pardonné.<br>
-Tu as caressé ma joue…<br>
-Et ton cou.<br>
-Avec suspicion !<br>
-Je craignais que tu muasses.<br>
-Tu me croyais serpent ?<br>
-J'en étais tentée.<br>
-Je n'espérais pas que tu te lassasses.<br>
-C'est maintenant que je m'en lasse.<br>
-Mais tu veux toujours que je t'enlace !<br>
-Prends-moi donc dans tes bras.<br>
-Bref, je t'ai suivie.<br>
-Si j'avais su !<br>
-Tu aurais pressé mon pas.<br>
-Peut-être…<br>
-Alors, comme au commencement…<br>
-En amour, le début est toujours bien.<br>
-Comme au commencement, disais-je…<br>
-Donnons-nous une fin.<br>
-J'ai bien trop d'appétit.<br>
-J'ai grand faim moi aussi.<br>
-Alors,comme au commencement…<br>
-Ne dis rien, hâte-toi!<br>
-Tu me vois haletant.<br>
-Hâte-toi lentement.<br><br>
-Et ton portrait ?<br>
-Rends-moi floue.<br>
-Tu me rends fou.<br>
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Un peu de beauté mélancolique et européenne en attendant les barbares :<br><br>
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/w_z9oSn-eIM" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe> <br><br>
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/g8Z4zVxFAUk" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe>
Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-49664883249748821182023-04-08T20:03:00.006+02:002023-04-10T12:43:20.843+02:00Sex bond
-Il fait beau.<br>
-Non, il fait froid.<br>
-Il fait froid, mais il fait beau.<br>
-Toujours à me contrarier.<br>
-Le contraire de beau n'est pas froid.<br>
-Tu es le contraire de beau.<br>
-Tu me laisses froid.<br>
-C'est du beau !<br>
-Tu n'as jamais été une <i>sex bomb</i>.<br>
-Tu fut toujours une <i>sex tomb</i><br>
-Tu aimais beaucoup descendre au tombeau.<br>
-J'assistais à tes funérailles.<br>
-Tu t'acquitais admirablement de la pompe funèbre…<br>
-Tu deviens grossier.<br>
-Tu n'es pas Hélène Fischer !<br>
-Tu n'as rien de Tom Jones !<br>
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https://www.youtube.com/watch?v=-MZrgXR75Tk<br>
<br>
Note : le mot <i>bond</i> signifie lien(s) en anglais.
Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-21255404919398502492023-02-17T10:17:00.011+01:002023-02-21T14:41:30.545+01:00Considérations
-Tout bien considéré, je vaux la peine d'être reconsidéré.<br>
-Tu vaux beaucoup moins que ce que tu veux.<br>
-Je te veux.<br>
-Tu ne me vaux pas.<br>
-Je veux aller par tes monts et par tes vaux<br>
-Mon relief n'est plus pour toi.<br>
-Pour moi, tu es la seule.<br>
-À mes yeux, tu es vain.<br>
-Mais non, je suis seul !<br>
-C'est si peu !<br>
-Mais pas moins.<br>
-Presque rien.<br>
-Qu'y puis-je ?<br>
-Tais-toi !<br>
-Qui suis-je ?<br>
-Même plus toi !<br>
-Entends mon chagrin.<br>
-Je ne m'en donnerai pa la peine.<br>
-Je ne suis pas celui que tu crois<br>
-Ma colère s'accroît.<br>
-Quant à moi, je sens croître…<br>
-Et moi, je serai crue : « Ta gueule ! ».<br>
-Ah, mon désir s'accroît : j'aime ta crudité.<br>
-Inutile, c'est cuit !<br>
-Je réclame un peu de considération.<br>
-Tu t'es trop déconsidéré.<br>
-Tu me sidères !<br>
-Si j'osais…<br>
-Je t'en prie.<br>
-Espèce de con sidéré !<br>
<br>
<i>Reconsider me</i>, chanson de Margaret Lewis et Mira Smith, ici par trois interpètes remarquables, chacun à leur façon. Tantôt sur le mode blues/country, par Narvel Felts, superbe voix évoquant celle du jeune Elvis Presley, qui sonne aussi parfaitement « campagne » que rock; puis par Johnny Adams, qui lui donne une tonalité blues, avec cette chaleur « noire » irrésistible; enfin, par Dayna Kurtz, la plus étonnante, la plus émouvante (émotion accentuée par les images), très imprégnée de gospel, puissante, tendue : une sorte d'imploration.<br>
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Dayna Kurtz<br><br>
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/4ZoFQx8B37g" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe><br><br>
<br><br>
Johnny Adams<br>
<br>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/a4j1eXJONG4" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe>
<br>
<br>
Narvel Felts<br><br>
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/GbvY2gpQXiQ" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" allowfullscreen></iframe>Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-51340006045418231412023-02-05T11:55:00.008+01:002023-12-26T15:54:16.083+01:002023, mes a(vœux) 6, suite et fin : La planète des pas et des compas<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE70kZx423jahGxqb5gFWOTcSv2OZzl0DlZIrRNqYqlBps8AL6hWatDXIH1jS6eXzk9U2tm7B2Tpy317-w5VUCKwTAXi55w0yKZvvnkzh5w9bU4DErwtebynD4OSu1zZxIjTjT7Q7dp2M65T1j-VMBnLnU_GuqzWOO-Cur_P_idQ2CbD6N6eUVSOxnUA/s2551/Plane%CC%80te%20des%20femmes%20copie%202.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" width="600" data-original-height="1890" data-original-width="2551" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE70kZx423jahGxqb5gFWOTcSv2OZzl0DlZIrRNqYqlBps8AL6hWatDXIH1jS6eXzk9U2tm7B2Tpy317-w5VUCKwTAXi55w0yKZvvnkzh5w9bU4DErwtebynD4OSu1zZxIjTjT7Q7dp2M65T1j-VMBnLnU_GuqzWOO-Cur_P_idQ2CbD6N6eUVSOxnUA/s600/Plane%CC%80te%20des%20femmes%20copie%202.png"/></a></div>
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Longtemps, très longtemps après les faits dramatiques rapportés précédemment, une lueur surgit du fond des espaces infinis. Elle semblait produite par un énergie puissante, certes, mais son rayonnement, à mesure qu'on s'en approchait, n'engendrait nullement l'effroi que suscitait la moindre planète.
Et, quand elle se révélait enfin, il se dégageait de sa rondeur comme de sa surface apaisée, une impression d'accueil aimable et la conviction qu'y prospérait une vie heureuse.
Plus tard, on apprit qu'elle se nommait NAKUNŒILMAISKELOŒIL,et qu'elle se situait dans la galaxie de la Célestat. Son système était simple et réglait des combinaisons avantageuses.
Elle tournait lentement, dans le sens exactement inverse à celui des aiguilles d'une montre raisonnable saisie par l'ivresse des profondeurs et ennivrée de romanée-conti (millésime 1949). Quatre femmes à la silhouette admirable animaient sa rotonde sans jamais se lasser. Quand l'une ou l'autre, ou les quatre ensemble souhaitaient prendre du repos ou du plaisir, elles interrompaient leur service. L'astre n'en subissait nulle modification, au contraire, il se faisait un devoir d'accomplir sa rotation adorablement aberrante, qui diffusait des ondes exquises.<br>
Ainsi s'accomplissait la formule qu'on peut entendre dans le film de François Truffaut, <i>L'homme qui aimait les femmes</i> : « Les jambes des femmes sont des compas, qui arpentent le globe terrestre en tout sens, lui donnant son équilibre et son harmonie. ». Ainsi prend fin ce « cycle des planètes ».<br>
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Montage : PMPatrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-90215502490913174012023-02-04T19:31:00.003+01:002023-12-26T15:54:00.041+01:002023, mes a(vœux) 5 : ce qu'il advint non seulement de quelques-uns mais encore de tous les autres<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjantmW6myaezfzHBFqVVJiNk96SepT7Bnqh_Htp-I5D7d-pUj5LBAi5I55okhrX1yVJd9gMiHIbY9X8w96s4FNsAlYfJOyikeLo9oEb6m9m8YN1IMX3HL7_IQbDdEOSejYxGJcil72gNObycVJ9Zxkadb7Sw9uA_QxHQlM5AN5p4ClKATDMyR4nG-E-A/s935/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-01-21%20a%CC%80%2015.47.23.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; "><img alt="" border="0" width="600" data-original-height="912" data-original-width="935" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjantmW6myaezfzHBFqVVJiNk96SepT7Bnqh_Htp-I5D7d-pUj5LBAi5I55okhrX1yVJd9gMiHIbY9X8w96s4FNsAlYfJOyikeLo9oEb6m9m8YN1IMX3HL7_IQbDdEOSejYxGJcil72gNObycVJ9Zxkadb7Sw9uA_QxHQlM5AN5p4ClKATDMyR4nG-E-A/s600/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-01-21%20a%CC%80%2015.47.23.png"/></a></div><br>
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Or, la mèche se consumait très lentement (voir <i>2023, mes (a)vœux, 3 : Une mèche errante</i>). Elle provoqua l'explosion nucléaire (<i>voir 2023, mes(a)vœux, 4 : testament</i>) longtemps après que la Terre eut été chassée du système solaire. Son irrésistible dérive, l'abandon rapide par sa population de ses us et coutumes mais encore de ses techniques, l'oubli des sciences, et les principes de haine et de vengeance que diffusait une secte, baptisée La Terre Insoumise (LTI), commandée par un vieillard furieux et grossier, tout favorisa le règne du chaos. <br>
On vit alors prospérer des créatures féroces, qui vivaient sous les seules lois de la prédation permanente. Organisées en tribus, et plus souvent encore en bandes que des rivalités plaçaient sous l'autorité menacée de rustres toujours plus violents, elles étaient incapables d'imaginer une autre organisation que celle du désordre et du crime.
C'est ainsi que la Terre était devenue le théâtre permanent de l'horreur, tandis qu'elle s'enfonçait, avant de disparaître, dans la pénombre infinie du cosmos.<br>
Montage, PM : L'ange pleureur, de Nicolas Basset (1600-1659), ici détouré d'après une photographie trouvée dans le remaquable site https://ckenb.blogspot.com/2020/07/cherubs-and-baby-jesus.html. Cette œuvre de 1628 fait partie d'un ensemble baroque dénommé Tombeau du chanoine Guilain Lucas et de ses neveux Guillin (avec deux l) Lucas et Honoré Gabriel Brunel, situé dans la cathédrale d'Amiens.
L''image centrale est détourée (toutes mes excuses pour ce sacrilège !) d'une partie du retable dit du Jugement dernier, <i>La Tentation de Saint-Antoine</i>,œuvre admirable de Jan Sanders van Hemessen, dans l'église Saint-Jacques, à Anvers.Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-41081282893796720152023-01-25T14:24:00.003+01:002023-12-26T15:53:43.356+01:002023, mes(a)vœux, 4 : testament.
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZPGnzXc3VVO7ThmpLiY6ptS0x8R6kVjLrnCDSowZShh4s6sGLU4YOL6OSzYDTBS6bn7u86UYKUE4cRzYJCD4_aDR7JBM7Ds21up6nmu7oLWGGrJJMKo7-v6fOlTqWQDcz4zU6KcS9__hjH2IzWYZ9jP7FpxymmYD_aAlpfOMdKQThlDMffIqI3gf1KA/s1956/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-01-22%20a%CC%80%2010.24.04.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" width="600" data-original-height="1212" data-original-width="1956" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhZPGnzXc3VVO7ThmpLiY6ptS0x8R6kVjLrnCDSowZShh4s6sGLU4YOL6OSzYDTBS6bn7u86UYKUE4cRzYJCD4_aDR7JBM7Ds21up6nmu7oLWGGrJJMKo7-v6fOlTqWQDcz4zU6KcS9__hjH2IzWYZ9jP7FpxymmYD_aAlpfOMdKQThlDMffIqI3gf1KA/s600/Capture%20d%E2%80%99e%CC%81cran%202023-01-22%20a%CC%80%2010.24.04.png"/></a></div>
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Finalement, la mèche (voir <i>2023</i>, <i>mes (a))vœux,3 : Une mèche errante)</i> se consuma jusqu'à atteindre la bombe, et ce fut l'explosion.
Sous l'effet de la déflagration primaire la chaleur devint si intense qu'elle provoqua la fusion du tritum et du deutérium. L'énergie de cette bombe hydrogène d'un diamètre de 6371, 008 km relègua toutes les collisions antérieures entre des objets célestes et d'estimables planètes au rang de pétarades foraines. Il se fit un événement si considérable que le système solaire en fut durablement affecté : l'orbite de milliers d'étoiles devint erratique, elles vacillèrent et s'effondrèrent sur elles-mêmes. Des ouragans s'engouffrèrent dans la voie lactée : son long cortège d'étoiles, superbement décrit par Gallilée, s'en trouva fracassé. Leur pulvérisation disparut dans le trou noir, en son centre.
Un squelette, évacué à la hâte par un commando de spectres depuis une tour d'Elseneur, sur le rivage de la Baltique, suspendu à un parachute, rédigeait les mémoires de la terre, de ses peuples, de ses paysages, de son orgueil.
C'en était fini des plaines immenses, des rivières, des cascades, c'en était fini des splendeurs toujours recommencées. Et c'en était fini des calamités, des névroses, effacées en une fraction de seconde et dans un jet de lumière.
Un ange pleurait cette perte irréversible : avec le macchabée qui en faisait la chronique, il se souvenait de la terre. Son chagrin sincère semblait résoudre et prolonger tout à la fois l'énigme éternelle que posait l'union de la beauté idéale, d'origine divine mais produite par les hommes, et du chaos, à la fois nécessaire et redoutable :<i>C'est ainsi qu'un jour, par hasard,nous nous rappelons tant de choses, tant de visages, mais il n'y a plus personne pour se souvenir de nous, et nous sommes encore vivants.</i> (Angelo Rinaldi, <i>La Dernière fête de l'Empire)</i>.<br><br>
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Montage photographique PM : Photographies de l'espace diverses et recomposées pour en faire une seule. Le squelette représenté au bout de son parachute est de Jacques Gamelin (1738-1803) : il s'agit d'une planche du <i>Nouveau Traité d'Ostéologie et de Myologie </i> (1779). L'ange pleureur, de Nicolas Basset (1600-1659), ici détouré d'après une photographie trouvée dans le remaquable site https://ckenb.blogspot.com/2020/07/cherubs-and-baby-jesus.html. Cette œuvre de 1628 fait partie d'un ensemble baroque dénommé Tombeau du chanoine Guilain Lucas et de ses neveux Guillin (avec deux l) Lucas et Honoré Gabriel Brunel, situé dans la cathédrale d'Amiens.
Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-2332822021821019432023-01-12T16:24:00.004+01:002023-12-26T15:52:17.932+01:002023, mes (a)vœux, 3 : Une mèche errante
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-ho6vVFJ0qAZbnpGo4V-WtLEZsSd3uSVKtkQrNbkDrmyiScx2Rnu6ijuVsaAzpb2jgFDXKheDb3DJz-O-1NHpayQ6KKMpGh9d-1LlK4t9yTb-vH5Fb-awK0eH5Vk4ceDfWW3YVs2hdbKYqIcQVZ7bfZ8ANqULMO2ygd7JwBFm3YH7kEL7RZKPXxRLYQ/s740/voie-lactee-pleine-etoiles-dans-espace%202.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" width="600" data-original-height="493" data-original-width="740" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh-ho6vVFJ0qAZbnpGo4V-WtLEZsSd3uSVKtkQrNbkDrmyiScx2Rnu6ijuVsaAzpb2jgFDXKheDb3DJz-O-1NHpayQ6KKMpGh9d-1LlK4t9yTb-vH5Fb-awK0eH5Vk4ceDfWW3YVs2hdbKYqIcQVZ7bfZ8ANqULMO2ygd7JwBFm3YH7kEL7RZKPXxRLYQ/s600/voie-lactee-pleine-etoiles-dans-espace%202.jpg"/></a></div>
Les planètes, lassées, effrayées par le comportement de la Terre, la chassèrent du système solaire.
Elle est désormais un globe à la dérive, errant dans la galaxie de la Voie lactée, menacé d'exploser, cherchant un nouveau satellite qui consentirait à l'accueillir dans sa ronde gravitationnelle.
Survivra-t-elle à 2023 ?<br>
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Illustration : squelette au sablier extrait d'une gravure ancienne d'après Filippo Napoletano -Filippo Teodoro di Liagno, vers 1587-1629- (voir 2023, mes (a)vœux): vendre la mèche), images de la galaxie et vue de la terre, montage P.M, Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-39278370370028947902023-01-10T18:32:00.005+01:002023-12-26T15:53:22.786+01:002023 mes (a)vœux, 2 : buts de guerre<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBM2kJYF60xBf15s0_pxWOlYqIVSeC0FUj91GrWk7DI5zpx9lWLtoMB51WJ2FdanHY0IoPtEHBmsaGIG2t99yQTbnSeLVrT-gjmfZU0Zh5iKV8Mlx3uGfc6HGP9cpFiJttDZlZu4RJwPCLKUmoyNuc5jr_0BphxIoXoAheSzYrzS9rQJMES4KsDIy1ng/s612/free-kick-during-a-football-match%20copie%202.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" width="400" data-original-height="401" data-original-width="612" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBM2kJYF60xBf15s0_pxWOlYqIVSeC0FUj91GrWk7DI5zpx9lWLtoMB51WJ2FdanHY0IoPtEHBmsaGIG2t99yQTbnSeLVrT-gjmfZU0Zh5iKV8Mlx3uGfc6HGP9cpFiJttDZlZu4RJwPCLKUmoyNuc5jr_0BphxIoXoAheSzYrzS9rQJMES4KsDIy1ng/s400/free-kick-during-a-football-match%20copie%202.jpg"/></a></div><br>
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Montage photographique : P. M.Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-43322068771586686432023-01-09T19:02:00.002+01:002023-12-26T15:52:56.133+01:002023, mes (a)vœux, 1 : vendre la mèche<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwg4A5W8rZI-Iw-k_W7usA8xt7Xcq55VaD-YBV3Qo_DnLlQQYNqWmPdJzD7QjvQ-N-rYVsUgJuK5kCwCzFLnE4GyzjtxfTc85lrgoj3BiXk8hRFXMDFNyLW-kNlw3dW95OZR77gwQBYaUmgPcMhkZIRLb3t5Yc1gLm5B1Nb-USHLJVeQTtGE_thkZIpw/s1024/img_5038%20bis.jpg" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" height="600" data-original-height="1024" data-original-width="686" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgwg4A5W8rZI-Iw-k_W7usA8xt7Xcq55VaD-YBV3Qo_DnLlQQYNqWmPdJzD7QjvQ-N-rYVsUgJuK5kCwCzFLnE4GyzjtxfTc85lrgoj3BiXk8hRFXMDFNyLW-kNlw3dW95OZR77gwQBYaUmgPcMhkZIRLb3t5Yc1gLm5B1Nb-USHLJVeQTtGE_thkZIpw/s600/img_5038%20bis.jpg"/></a></div><br>
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Illustration : montage P.M (gravure ancienne d'après Filippo Napoletano (Filippo Teodoro di Liagno, vers 1587-1629) et image de la terre.
Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-23100243451446510302022-12-23T17:50:00.010+01:002022-12-23T18:45:52.683+01:00Melancolia<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/jWMEEzMrjfM" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
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Secouez un homme avec un peu de vivacité, il en sortira plus de larmes que de sperme.<br><br>
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Alors, j'ai pensé à cet extrait de « <i>Le Feu follet</i>», de Pierre Drieu la Rochelle : <br>« Je me tue parce que vous ne m’avez pas aimé, parce que je ne vous ai pas aimés… Je laisserai sur vous une tache indélébile. Je sais bien qu’on vit mieux mort que vivant dans la mémoire de ses amis. Vous ne pensiez pas à moi, eh bien, vous ne m’oublierez jamais ! ».<br><br>
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Un cheval ! Un cheval ! Mon royaume pour un cheval!<br>
(William Shakespeare, <i>Richard III</i>, Acte V, scène 4) <br><br>
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/O2TQ2ehSsKs" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe><br><br>
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Une chose est avérée, vérifiable, évidente : la Russie bombarde un peuple. Ses armes tuent et mutilent des enfants, des femmes, des animaux, ravagent des prairies, des jardins, saccagent des villes. Il y a d'un côté les victimes et, de l'autre, l'agresseur. C'est une chose avérée, vérifiable, évidente, quelles que soient les circonstances, les conditions « objectives », Cela abolit l'« antériorité historique » de ces faits insupportables.<br>
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Pour le reste, voici : je n'aime pas l'unanimité contre le peuple russe et la Russie. Il y des années que la France n'assume plus son rôle intellectuel et diplomatique, autrefois majeur. Elle est aujourd'hui moins utile, moins efficace, moins sollicitée que la Turquuie de M. Erdogan, personnage redoutable ! <br>
Il me paraît que quelque chose, peut-être, s'est joué, naguère, dans un brouillard de signes et de parades, de postures comme on dit. Quelque chose qui aurait pu annoncer (appeler ?) » l'Europe de l'Atlantique à l'Oural ». Il me paraît que nous avons tourné le dos à cette sollicitation : la classe politique, disons l'élite dirigeante, œuvre à l'édification d'une « région européenne » dont les « composants » (que je continue, pour ma part, à appeler États-nations) seront « intégrés », c'est à dire soumis à une idéologie rassurante, possessive, castratrice. Les peuples y seront pris en charge, leurs citoyens percevront un salaire de la naissance à la mort. Des rebelles de parade, des « insoumis » de music hall, d'ailleurs largement récompensés par les autorités, leur permettront d'imaginer un theâtre de la rébellion, mis en scène par un tribun énervé, volontiers grossier qui les fera frémir par des diatribes pleines de « bruit et de fureur »…<br><br>
Je trouve comique l'irruption de Bernard Henri Lévy sur le devant des médias. Lui et quelques autres (qui feraient mieux de se taire), jaillissent de leurs boîtes d'oubli dès que retentit le son du canon et le bruit des armes automatiques. <br>
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Je suis fort mal placé, cependant, pour sermonner qui que ce soit, tant il est vrai que j'ai toujours tourné le dos au monde…<br>
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<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMVXe94xvaDuBvv6kL-tD_nxH42pQ0fZFEugMlqVHTKaQ7JLufCUTRFHVBrVtX-WnaMt8jc3JkVfoutS8cr-B87UJw8xS1POnLoh2m6vvJULpCREeS6oMfmFDDEtHdRlZODHQiMfMvzLg6G9GUy4Ag6Kbnc11ZuP4aCsk1tvg49mQDU7EHS6l1Wg7H3g/s635/De%20dos.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" height="200" data-original-height="635" data-original-width="306" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMVXe94xvaDuBvv6kL-tD_nxH42pQ0fZFEugMlqVHTKaQ7JLufCUTRFHVBrVtX-WnaMt8jc3JkVfoutS8cr-B87UJw8xS1POnLoh2m6vvJULpCREeS6oMfmFDDEtHdRlZODHQiMfMvzLg6G9GUy4Ag6Kbnc11ZuP4aCsk1tvg49mQDU7EHS6l1Wg7H3g/s200/De%20dos.png"/></a></div>Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-58097920752318507592022-01-25T15:30:00.004+01:002022-01-25T17:59:04.658+01:00Mes (a)vœuxQue l'année nouvelle nous débarrasse des importuns (vous mettrez les noms de ceux qui vous importunent) et nous laisse entrevoir un troisième millénaire plus conforme à nos intérêts. Dans l'attente de ce lointain avènement, je souhaite le meilleur à ceux qui passent encore par ici.<br>
<br>
Suzy Solidor « dit » ce poème (qui est également une chanson), elle s'acquite fort bien de cette tâche, qu'un comédien « cambré », l'un de ces capés de la scène française aurait massacré (au hasard Francis Huster…).<br>
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/9aV8YtAtRu8" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe><br><br>
Et puis cela aussi, parce que c'est frais, acidulé comme un bonbon qui suscite l'envie dans son bocal de verre, et que cela appartient déjà au « monde ancien » (Jacno possédait un vrai talent) : <br><br>
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<br><br><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/SolYdL5tcag" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe><br><br>
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Pour Suzy Solidor, on lira Soldes avant fermeture -3- et Dans l'ordre du désir Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-16115856681699282302021-12-24T18:17:00.003+01:002021-12-25T14:50:19.568+01:00Joyeux Noël à l'« incluseuse » et à tous les autresHelena Dalli, maltaise, est commissaire européenne à l'Égalité, c'est à dire à la Vacuité. C'est un poste, avec des honneurs, des émoluments, un secrétariat. C'est inutile, ça coûte cher, ça ne sert à rien. Cette dame a récemment prétendu que l'expression Joyeux Noël pouvait froisser des sensibilités religieuses non-catholiques vivant en Europe. J'aurais bien un qualificatif pour désigner tout à la fois Mme Dalli et son initiative, mais la décence comme mon éducation m'interdisent de l'employer.
À tous ceux qui passeront par ici, je souhaite un très joyeux Noël. <br>
Noël est une fête universelle, c'est assez dire qu'elle ne saurait être « inclusive ». Ce mot appartient à l'horreur culturelle, qui menace de submerger le monde universitaire et la sphère politico-mondaine. <br>
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Ludmila Lopato<br>
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/X7YONZiuOAs" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe><br <br>
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Ceci encore, pour aider à guérir les plaies qu'infligent à l'esprit et à la simple intelligence les incluseuses et autres wokeurs soutenus par des politiciens d'arrondissement, qui prospèrent sur les malheurs du monde (rappelons que la sonate FWV 8 en <i>la</i> mineur est l'une des inspirations de Marcel Proust pour la sonate de Vinteuil) : <br>
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/uhgL-yjDeJA" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-11675533705599901862021-12-01T23:36:00.003+01:002021-12-01T23:41:23.075+01:00Conjugaison sentimentale- Tu es froide comme le granit<br>
- Je suis dure comme le diamant<br>
- Exact ! Mon cœur s'est rayé en se frottant au vôtre<br>
- Il ne fallait pas vous approcher.<br>
- Vous ne me l'avez pas interdit.<br>
- Je ne vous l'ai pas demandé.<br>
- Vous n'avez rien dit.<br>
- Qu'importe, c'est déjà dépassé !<br>
- C'était hier !<br>
- C'était sans lendemain.<br>
- Je vous adjure à présent<br>
- Je vous conjugue au passé<br>
- Je veux bien l'imparfait du suggestif.<br>
- Notre passé n'est pas mon futur. <br>
- Je ne mérite pas ce présent du vindicatif.<br><br>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/2sglrbx6rVo" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-43307762557621119412021-11-14T19:09:00.011+01:002021-11-15T10:20:28.718+01:00Dancing Queen-Ah, mademoiselle, c'est un slow ! Vous dansez ?<br>
- D'abord, vous avalez votre « demoiselle », d'accord ? Vous parlez comme un vieux, d'ailleurs vous êtes vieux, en fait.<br>
- J'ai mon âge, mais mon cœur n'a pas une ride.<br>
- Votre cœur, je le vois pas, et votre tête donne pas envie d'en voir plus. Vous avez du être pas mal, mais c'est fini, en fait. <br>
- Comme vous y allez, mademois… pardon ! Mais aussi comment appeler une très jeune femme qu'on ne connaît ni d'Ève ni de la pomme d'Adam ?<br>
- Vous êtes satisfait de votre blague désargentée ? Si vous en avez d'autres, gardez-les pour vous.<br>
- Je n'ai jamais eu d'esprit, j'en conviens.<br>
- Bon, ça suffit ! Dégagez ou j'appelle mon copain, il aime pas les vieux et il est baraqué, en fait.<br>
- Quel dommage, mademois… bref, accordez-moi seulement ce simple slow.<br>
- Vous savez quoi ? Allez faire rire les dentiers dans les EHPAD et sortez de ma zone !<br>
- Jeune, j'avais le genre <i>latin lover</i> , attentionné, taille bien prise, cheveux sur les tempes en aile de corbeau : cela plaisait.<br>
- Eh ben, c'est terminé : t'es en pleine fonte des glaces, t'es plus qu'un <i>baratine lover</i> qui sent le moisi ; va plutôt tenter ta chance dans un dancing municipal rempli de Vénus à cellulite, et libère mon territoire, en fait.<br>
- C'est excitant une jolie fille énervée, qui se montre cruelle envers un mâle déclinant, au son de cette musique superbement binaire, bien propre à envelopper les corps.<br>
- Arrête avec ton slow sirupeux ! Je te regarde… Je t'ai mouché grave, pourtant t'as pas l'air blessé, t'as l'air… ailleurs.<br>
- En effet, je viens d'ailleurs.<br>
- C'est où ailleurs ? <br>
- C'était il y a longtemps. <br>
- Jolie réponse ! Et puis t'es bien sapé, à l'ancienne, et cette mèche qui barre ton front, tes manières… Un vieux gamin bien élevé… Pour un peu…<br>
- Pour si peu !<br>
- Prends-moi dans tes bras, emballe-moi dans ton slow démodé. Écoute-moi! Je suis comme l'ultime guerrière d'une bataille toujours recommencée. Parfois, je sens le sol se dérober sous mes pas. J'ai encore l'âge du rôle, mais pour combien de temps ?<br>
- J'éprouve une étrange impression : une ombre rôde autour de moi, ni mauvaise, ni bienveillante, plutôt…<br>
- Plutôt ?<br>
- … fatale.<br>
- J'ai tenté de te déourager, mes rebufades, mes grossièretés, c'était pour te préserver : à présent, c'est trop tard.<br>
- Depuis quelque temps, c'est comme un nuage de brume qui voudrait me faire disparaître en m'environnant. Comment vous appelez-vous ?<br>
- Tais-toi ! Laisse venir la brume, elle m'accompgne moi aussi, ne la crains pas. Ton buste est encore solide, les muscles de tes épaules roulent sous mes doigts, tu frémis : c'est émouvant. Ne dis rien… Emmène-moi loin dans ton slow démodé, dans ton frotti-frotta de bastringue excentré, j'aime ton parfum élégant. Serre-moi salement contre toi, outrage-moi délicatement. Je ne sais pas pleurer, mais j'ai le poids d'un sac de pluie sous mes paupières : comment appelle-t-on cela ?<br>
- La mélancolie.<br>
- Mets ta main sur le bas de mon dos… plus bas ! C'est ta dernière danse. Souris, la mort te regarde. Adieu <i>baratine lover</i> !<br>
<br>
<br>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/7kgjdETyjp4" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-60271394958545561182021-11-09T17:19:00.003+01:002021-11-11T17:52:38.009+01:00Trouver la sortie(Elle a les yeux de Nolwen Leroy, d'ailleurs elle lui ressemble. Fut-elle « cassée »,naguère, elle aussi ? On frappe à sa porte, elle interroge : )<br>
- Qui est là ?<br>
- C'est moi.<br>
- Qui est ce moi ?<br>
- Le moi de toi et moi.<br>
- Connais pas !<br>
- Mais ma voix !<br>
- Reconnais pas !<br>
- Ma voix d'hier.<br>
- C'est aujourd'hui !<br>
- Pourtant c'est bien moi qui heurte l'huis.<br>
- Quoi ! Louis est là aussi ? Ah, ne le touche pas, lui !<br>
- Je suis seul, qui donc est ce Louis ?<br>
- C'est le Louis de lui et moi.<br>
- C'est lui le nouvel huissier ?<br>
- Oui, c'est lui qui me sied.<br>
- À lui, tu ouvres.<br>
- Je lui ouvre et je m'ouvre à lui, oh oui !<br>
- Ouvre-moi !<br>
- Ferme-la !<br>
- Ouvre-moi ta porte, c'est moi !<br>
- Que m'importe toi !<br>
- C'est important.<br>
- Tu m'importunes<br>
- J'aimais tant franchir ta porte<br>
- Avec toi je cherchais la sortie.<br>
- Tu es restée sur mon seuil.<br>
- Parce que tu es sans issue…
<br>
<br>
<br>
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/eIjL4khJxk4" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-2320246305651495682021-04-12T23:37:00.006+02:002021-04-14T15:49:13.350+02:00Fin de saison- L'hiver se prolonge; cela ne me dérange pas, j'aime beaucoup l'hiver.<br>
- Le col relevé, les épaules rentrées, le regard sombre, la panoplie du petit romantique d'arrondissement, c'est tout toi !<br>
- Toujours ton ironie ! Comme si l'hiver ne me servait qu'à composer une silhouette ! <br>
- C'est pourtant cela : monsieur dans son cachemire, chaussé de bottines, l'air distant mais l'œil aux aguets cherchant, à la dérobée, le reflet de sa petite personne dans les vitrines… Monsieur dans un rôle de composition hivernal, un cabotin pour froidures, un frimeur pour frimas.<br>
- Tu es inutilement blessante. J'aime l'hiver, c'est tout. Dans le froid, je respire mieux, et puis je ne supporte pas le débraillé vestimentaire, qu'affectent mes concitoyens dès que le climat se réchauffe. L'hiver, c'est ma saison. D'ailleurs, je t'ai connue en hiver !<br>
- Au milieu de l'hiver, et je t'ai quitté au printemps ! Tu es un article de fin de solde, un amant de demi-saison<br>
- J'aurais préféré être hors saison.<br>
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ND_mr_xWrnM" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-21833568454299850922021-03-30T17:33:00.009+02:002021-04-01T18:47:57.237+02:00Un peu de civilisation françaiseLouise de Vilmorin, dite « Loulou », qui s'appelait elle-même Marylin Malraux lorsqu'elle vivait avec André M., ministre de la Culture et des maisons du même nom (la culture, c'est comme la tolérance, il y a des maisons pour cela), présenta toujours le visage du bonheur et l'apparence de la sérénité. Seule devant son miroir, elle était la mélencolie même, et inconsolable. Ce qu'elle aima dans l'amour, ce fut après l'amour, les murmures, les corps tranquilles encore un peu mêlés, le silence des épidermes momentanément consolés… Elle fut la maîtresse de Duff Cooper, très élégant membre de l'aristocratie britannique, francophile, ambassadeur d'Angleterre à Paris (1890-1954). Il avait épousé Lady Diana Cooper, qui était intelligente, ravissante et très spirituelle à la manière anglaise. Louise et Lady Diana s'entendirent fort bien, on dit même…
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<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-RqThreyfIvo/YGRnMb9pntI/AAAAAAAADQI/FzFieT0EZf4fa7uCem7XV7QfsUM6Of2fQCLcBGAsYHQ/s668/Lady%2BDiana%2BCooper.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" width="400" data-original-height="621" data-original-width="668" src="https://1.bp.blogspot.com/-RqThreyfIvo/YGRnMb9pntI/AAAAAAAADQI/FzFieT0EZf4fa7uCem7XV7QfsUM6Of2fQCLcBGAsYHQ/s400/Lady%2BDiana%2BCooper.png"/></a></div><br>
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<br><i>Lady Diana Cooper with the The Miracle in 1982, photographed by John Hedgecoe.</i> © 2006 John Hedgecoe/Topfoto. Document pris sur le site de Sotheby, à propos d'une vente d'éléments de décoration intérieure.
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Extrait du recueil <i>Migraine</i>, de « Loulou » (où il est dit, avec justesse, « <i>Un homme, c'est un homme, mais un bel homme, c'est autre chose !</i> »), donc, « Loulou » pour les paroles, Pierre Petit pour la musique, voici, par Jeanne Moreau, un court moment de civilisation française.
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/oREGnReAVUM" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe><br>
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De l'enfance, nul ne sort vraiment indemne. Inutile d'essayer de vous en débarrasser, elle ne cessera de vous hanter, la preuve par Jeanne Moreau ;<br>
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<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/ao4WzKfc5Ds" title="YouTube video player" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-7071831328106431862021-03-27T23:21:00.005+01:002021-03-27T23:43:28.016+01:00Un mâle, des mots
Une sonnerie résonne, une porte s'ouvre :<br>
- Bonjour !<br>
- Que veux-tu ?<br>
- Je reviens te chercher !<br>
- ?<br>
- Oui, vraiment, je reviens te chercher !<br>
- C'est une blague ?<br>
- Nullement, je suis sérieux.<br>
- Toi, sérieux ? Tu ne l'as jamais été !<br>
- Ce soir, je le suis : je reviens te chercher !<br>
- Comment as-tu fait pour me trouver ?<br>
- Je t'ai cherchée.<br><br>
- Alors, ce n'est pas moi que tu as trouvée<br>
- Tu es pourtant là !<br>
- Je n'y suis pas pour toi.<br>
- Mais je te vois, tu n'as pas changée.<br>
- Je suis une autre que moi quand j'étais avec toi.<br>
- Je est toujours une autre !<br>
- Mais tu es toujours toi !<br>
- Je ne suis moi qu'avec toi !<br>
- Je suis devenue moi sans toi<br>
- Nous étions à tu et à toi quand nous étions nous…<br>
- … Qaund nous étions nous, je n'étais pas moi<br>
- Pourtant tu disais nous quand tu parlais de toi.<br>
- Mais quand je disais nous,je n'existais pas.<br>
- Moi, quand je disais nous…<br>
- … Tu ne paensais qu'à toi !<br>
- Tu portes des bas de soie, j'aimais beaucoup ça.<br>
- Mes bas de soie ne sont plus pour toi.<br>
- Quant à moi, je me souviens de mon émoi…<br>
- Le quant à soi ne m'intéresse pas.<br>
- … de mon émoi quand mes doigts sur la soie…<br>
- Garde tes émois pour toi ! <br>
- Encore un mot !<br>
- C'est déjà trop! <br>
La porte se referme violemment.<br>
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<iframe width="480" height="360" src="https://youtube.com/embed/1jALYrJVBYk" frameborder="0"></iframe>Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-10151299530399902112021-01-11T19:33:00.002+01:002021-01-11T21:47:18.329+01:00David contre Covid<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-0JSaAnXlGRs/X_yUdyZdAjI/AAAAAAAADPI/TGDflEqK91A2IHa12vzOiQiBZqEq3IyGQCLcBGAsYHQ/s2048/Caravaggio_-_David_con_la_testa_di_Golia%2B-%2Bcopie.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" height="400" data-original-height="2048" data-original-width="1655" src="https://1.bp.blogspot.com/-0JSaAnXlGRs/X_yUdyZdAjI/AAAAAAAADPI/TGDflEqK91A2IHa12vzOiQiBZqEq3IyGQCLcBGAsYHQ/s400/Caravaggio_-_David_con_la_testa_di_Golia%2B-%2Bcopie.png"/></a></div><br><br><br><br><br> <br><br><br><br><br><br><br><br><br><br><br><br><br><br><br><br><br><br><br><br>Montage d'après Caravage, PM<br><br> On lira : https://touslesgaronssappellentpatrick.blogspot.com/2020/05/histoire-presque-sans-parole.htmlPatrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-75136178632673557642021-01-03T19:16:00.012+01:002021-01-04T11:51:25.441+01:00Mes (a)vœux
<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/vQfPSbxXthw" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe><br><br>
<br><br>Il est difficile et peut être vain d'espérer, mais il est possible de suggérer.
Il me paraît que cette scène, extraite de l'opéra Samson et Dalila, de Camille Saint-Saëns, livret de Ferdinand Lemaire, relève d'un phénomène jadis mis en évidence par Newton, auquel un pommier fit don d'une pomme de la façon habituelle d'un fruit se détachant d'un arbre. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, un individu, il est vrai grand physicien, déclara que la bosse qui lui était venue sur le front avait une cause… gravitationnelle ! Il en tira une loi, qui nous rendit plus claire la raison pour laquelle, lorsque nous perdons l'équilibre, au lieu de nous élever légèrement, nous tombons lourdement sur le sol. C'est en vertu de cette même loi fondamentale que, après s'être précipité dans le vide du haut de la Tour Eiffel, un quidam désespéré ou simplement suspicieux, peut déclarer à qui veut l'entendre, avant de toucher le sol : « Jusque là, tout va bien ! ».<br>
Ce phénomène, ainsi qu'il est démontré ici, n'affecte pas seulement les corps célestes mais aussi la chair des femmes et celle des hommes. Tout ce qu'il produit sur le comportement et l'animation des corps, se trouve superbement démontré dans cet instant musical et théâtral.
« <i>Mon cœur s'ouvre à ta voix</i> » murmure l'ardente Dalila, qui, s'avançant vers Samson, se dépouille de son vêtement et lui offre l'évidence de son désir. La soprano (Dalila) se nomme Elìna Garancà. On en reste bouche bée…
Roberto Alagna est Samson. Qui ne voudrait être à sa place ?<br>
Alors voilà : que 2021 vous jette dans les bras des uns et des autres, que cette année encore neuve, qui vieillira trop vite, vous donne maintes occasions de frotter vos épidermes, d'arracher à la mort et au désespoir les instants d'un plaisir tout à la fois exquis et chimérique.<br>
Vous vérifierez par la même occasion cette autre loi, énoncée dans un râle d'abandon lascif par Aphrodite qui venait de subir une forte poussée par les soins d'un beau garçon, assistant d'Archimède, dite Loi aphrodisiaque, selon laquelle deux corps plongés dans un bain de volupté, en ressortent trempés de sueur et momentanément épuisés.
Partout la mort accomplit sa besogne, mais des formes aimables parviennent encore à nous persuader qu'il est ici-bas « d'éblouissants repères »<br>
Dalila : « Mon cœur s'ouvre à ta voix comme s'ouvrent les fleurs<br>
Aux baisers de l'aurore…<br>
Ah réponds à ma tendresse<br>
Verse moi, verse-moi l'ivresse !»<br>
Il la saisit, mais elle l'enveloppe, ils accordent leurs fluides, et c'est ainsi que se produit la fusion de leurs deux fantaises.<br>
Avant que vienne l'abstraction générale, consacrons-nous encore un peu à cette variante de l'attraction universelle…
En 2021, versez donc l'ivresse<br>
<i>La représentation de Samson et Dalila dont nous parlons ici a été donnée au Metropolitan Opera de New York, en 2018.</i><br>
<div class="separator" style="clear: both;"><a href="https://1.bp.blogspot.com/-rnR0YF6Vw-c/X_IHT7J1hKI/AAAAAAAADO4/cciSR5bz2LQVbhOgDYn-z3efypdHVghewCLcBGAsYHQ
/s929/Capture%2Bd%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran%2B2020-12-31%2Ba%25CC%2580%2B18.53.07.png" style="display: block; padding: 1em 0; text-align: center; clear: left; float: left;"><img alt="" border="0" width="320" data-original-height="717" data-original-width="929" src="https://1.bp.blogspot.com/-rnR0YF6Vw-c/X_IHT7J1hKI/AAAAAAAADO4/cciSR5bz2LQVbhOgDYn-z3efypdHVghewCLcBGAsYHQ/s320/Capture%2Bd%25E2%2580%2599e%25CC%2581cran%2B2020-12-31%2Ba%25CC%2580%2B18.53.07.png"/></a></div>
Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-77844790801135426162020-11-19T17:28:00.009+01:002020-11-19T21:16:51.359+01:00Habit de soirée<iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/qj9XsgNw2kM" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
<br><iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/Yc2qaZQgbxw" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture" allowfullscreen></iframe>
<br>-Tiens, vous avez ressorti votre vieux smoking ! un peu fatigué le tuxedo, mais encore seyant, je reconnais !
<br>-Je fais mon dernier tour de piste, laissez-moi tranquille. Vous n'avez pas eu mon passé, je n'aurai pas eu votre avenir, c'est vous qui êtes à plaindre.
<br>-Votre passé ! Il est loin.
<br>-Votre avenir est si court qu'il est déjà terminé.
<br>-Hier, ce n'était pas mieux.
<br>-Aujourd'hui, c'est encore pire.
<br>-Votre passé, vous l'avez dans le dos !
<br>-Votre avenir, vous l'avez dans le c.. !
Patrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com4