tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post7536418211916180242..comments2024-03-25T18:54:37.244+01:00Comments on Tous les garçons s'appellent Patrick: Ferveur et marquisatPatrick Mandonhttp://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.comBlogger135125tag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-87290621712360913612009-08-26T21:17:37.237+02:002009-08-26T21:17:37.237+02:00Paul, votre petit signe nous rassure. j'ai cra...Paul, votre petit signe nous rassure. j'ai crains, un instant une fugue lointaine et interminable avec une créature à la peau cuivrée… Quand je dis «j'ai crains», j'ai eu peur que vous demeurassiez (!) absent longtemps.<br />Le fil de la marquise n'est que momentanément ralenti. Nadia s'est éloignée quelques jours, Émilie prépare sa rentrée et boude son cousin (une fois de plus !), Corinne (laquelle, j'en suis sûr, possède «l'esprit» de ce fil et de ce blog), n'ose pas encore se lancer, et d'autres viendront un peu plus tard. Les aventures de la marquise de Beauregard ne sont point achevées. J'ai le projet de les mettre en page différemment (si cela est possible).<br />Je ne reviendrai pas, ici, sur les sérieux incidents, qui m'ont violemment opposé, ailleurs, à un personnage très déplaisante. Je ne regrette aucun de mes propos. Et je dis que ce n'est pas seulement «un jeu virtuel qui, malheureusement entraîne trop loin et déborde sur le réel.». C'est, au contraire, révélateur d'une perte du sens de l'esprit républicain.<br />Mais que cela ne nous entraîne nullement à perdre le nôtre, d'esprit…Patrick Mandonhttps://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-43160479256699056792009-08-26T21:15:28.041+02:002009-08-26T21:15:28.041+02:00Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.Patrick Mandonhttps://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-5332856275396647092009-08-23T09:25:02.251+02:002009-08-23T09:25:02.251+02:00Trop occupé, ces derniers temps, je vous ai un peu...Trop occupé, ces derniers temps, je vous ai un peu "négligés" et je vous prie de m'excuser... je n'ai pas eu le plaisir d'entretenir Nadia non plus et je le regrette... j'espère la revoir très vite et mieux faire connaissance... Si j'ai bien compris, un triste sire l'a offensée... qu'il prenne garde... je suis une fine lame et un as du pistolet... Je vous souhaite, chère Nadia que je ne connais pas, une courte mais agréable retraite...Anonymoushttps://www.blogger.com/profile/14685451467369123632noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-62066299813666773572009-08-23T07:07:14.255+02:002009-08-23T07:07:14.255+02:00A très bientôt Nadia. Ne vous laissez pas prendre ...A très bientôt Nadia. Ne vous laissez pas prendre aux pièges lâches de sombres individus. Don't worry, be happy. Et revenez vite !<br /><br />corinneAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-1294964518061354582009-08-22T22:58:12.271+02:002009-08-22T22:58:12.271+02:00Chère Nadia,
Passez de bonnes vacances, reposez-vo...Chère Nadia,<br />Passez de bonnes vacances, reposez-vous et oubliez tout ce qui s'est passé sur "Causeur" et qui a pu vous faire mal. Pour certains, c'est un jeu virtuel qui, malheureusement entraîne trop loin et déborde sur le réel.<br />A bientôt, revenez en pleine forme,fabriquez-vous des souvenirs et ensuite, racontez-nous !Emiliehttps://www.blogger.com/profile/12133430022727427508noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-68753144255697255662009-08-22T19:16:26.955+02:002009-08-22T19:16:26.955+02:00Mes amis
Je vous abandonne un moment. Je retourne ...Mes amis<br />Je vous abandonne un moment. Je retourne dans mon pays. Comme disait si bien Saint-Just,votre révolutionnaire à visage d'ange, "quelqu'un a flétri mon coeur". Quelqu'un en qui j'avais confiance et qui s'en est malignement servi pour tenter d'atteindre Patrick. Le jeu ne me fait plus rire quand il devient cruel. Je retourne à mes lilas, mes vignes grimpantes, mon soleil et mes amis daces qui jamais ne m'ont fait défaut. Comme vous. Je reviendrai ici bien sûr, je vous embrasse,<br />nadianadianoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-77549630861282400182009-08-21T09:14:57.978+02:002009-08-21T09:14:57.978+02:00Ce Patrick, quel heureux homme !
Je ne vous ai pas...Ce Patrick, quel heureux homme !<br />Je ne vous ai pas abandonné...<br />je suis simplement débordé !<br />Non, je ne danse pas le dernier tango,<br />ma vie est faite de labeur...<br />Je reviens vite parmi vous...<br />Bien des choses à la Marquise...<br />Votre admiratif et respectueux disciple.<br />PaulAnonymoushttps://www.blogger.com/profile/14685451467369123632noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-22577026851782463622009-08-18T09:20:24.415+02:002009-08-18T09:20:24.415+02:00Ah ça mais ! J'entends, j'entends !
C'...Ah ça mais ! J'entends, j'entends !<br />C'est la voix d'une reine !<br />Le chant d'une sirène<br />Bienveillante.<br /><br />Elle ondoie, elle est si lisse,<br />Elle ondule, elle s'immisce,<br />Elle se glisse dans un lit<br />Pour s'y livrer au doux délit,<br />Commis à deux et quatre mains,<br />Hier, aujourd'hui, demain !<br /><br />Dans ce temps si funeste, où ma cousine me harcèle, aidée dans son entreprise par sa sorcière bien aimée, Nadia l'Empaleuse, je suis bien aise de recueillir quelques mots de réconfort d'une inconnue aimable, dont je n'ai qu'aperçu, ici et là, que l'ombre adorable.<br /><br />Vos manières exquises, votre ironie parfumée, mille choses enfin, qu'on devine et forment un masque heureux, comme une parade au malheur et à la vie banale, vous font inviter, chère Corinne, naturellement, au bal de la marquise.Patrick Mandonhttps://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-6166131660329861682009-08-17T19:56:19.241+02:002009-08-17T19:56:19.241+02:00Tant de prose, tant de vers, que j'en reste to...Tant de prose, tant de vers, que j'en reste toute chose.<br />Existe-t-il seulement ne serait-ce qu'un seul lieu pareil à celui-ci ? Non, et pour cause !<br />On y trouve de tout, des gorgones, des chimères et des Chimène aussi<br />fraîches que la rose.<br />Des musiques lointaines et si proches à la fois, des charmes éthérés, d'autres plus incarnés, des immortalités, de modernes fureurs et le tout en symbiose.<br />Mais aujourd'hui le maître de céans est un peu étourdi, les fleurs de son jardin se parent de névroses ! Pour mieux apaiser leurs clameurs il dispose de ses deux mains gantées et d'un bel instrument. Tel le magicien d'Oz, il manie la baguette et rétablit l'osmose !<br /><br />corinneAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-80508394608820313632009-08-17T19:25:22.380+02:002009-08-17T19:25:22.380+02:00Mais mon cher cousin, connaissez-vous la diérèse ?...Mais mon cher cousin, connaissez-vous la diérèse ?<br /><br />Vous voyez, ma chère Nadia, comme cet homme, tout en étant drôle peut-être méchant, dès qu'on lui parle d' Alice, sa loreley ?<br /><br />Sa voix chante toujours à en râle-mourir ces fées aux cheveux verts qui incantent l'été et son verre s'est brisé comme un éclat de rire !!<br /><br />.Emiliehttps://www.blogger.com/profile/12133430022727427508noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-63850462563292257802009-08-17T19:22:56.857+02:002009-08-17T19:22:56.857+02:00Paul, quel trésor me rapportez-vous de votre derni...Paul, quel trésor me rapportez-vous de votre dernier séjour dans un palace marocain, en présence de l'une de ces créatures de rêve, qui nous font oublier les autres ? <br />J'ai beaucoup souffert, en votre absence, des attaques répétées, mesquines et cruelles de ma cousine et de son alliée carpatique !Patrick Mandonhttps://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-77851884237739801592009-08-17T15:32:16.072+02:002009-08-17T15:32:16.072+02:00Il m'arrive d'octosylaber, rarement, je pr...Il m'arrive d'octosylaber, rarement, je préfère le vers de douze pieds, avec, si possible, rupture à l'hémistyche.<br />Mais dites-moi,<br />Combien de verres avez-vous dans le nez<br />Pour en compter dix au premier né ?<br /><br />La marécageuses : je suis ambidextre, car j'ai tous les dons. Je satisfais à droite et je comble d'aise à gauche. Idem quand je vise, et tout pareil quand je tire. D'Alice, je suis le pays aux merveilles. Je suis son magicien qui ose.Patrick Mandonhttps://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-69403536006220745242009-08-17T15:23:10.327+02:002009-08-17T15:23:10.327+02:00Peut-être bien que je mirlitone
Mais c'est pre...Peut-être bien que je mirlitone<br />Mais c'est prestement,en décasyllabes<br />Tandis que vous, pour en faire des tonnes<br />De juste décompte, êtes incapable !Emiliehttps://www.blogger.com/profile/12133430022727427508noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-42852608199916284002009-08-17T14:28:01.651+02:002009-08-17T14:28:01.651+02:00Ma chère Emilie
Votre cousin me prête des pratique...Ma chère Emilie<br />Votre cousin me prête des pratiques que la morale réprouve, des sabbats, des bacchanales, que sais-je encore... Il raille mon teint d'albâtre et ma peau de lait, bientôt il m'accusera d'être incommodée par l'odeur de l'ail et de n'avoir point de reflet dans un miroir !<br />Savez-vous mon amie que son Alice a la forme de sa main gauche ? J'en fis le rêve très précis tout à l'heure, la scène était assurément plaisante et la conclusion des plus attendues. Voilà qui clôt le mystère, nous ne sommes pas prêtes de voir miss wonderland autrement que gantée de cuir de Russie.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-70632633605623405302009-08-17T14:23:38.918+02:002009-08-17T14:23:38.918+02:00(Quand elle fait des vers, la Navarone mirlitone.
...(Quand elle fait des vers, la Navarone mirlitone.<br />Sa poésie est grasse : un morceau de mascarpone)<br /><br />Sur mes terres de l'Est<br />En compagnie d'Alice,<br />Je ne fais point de sieste,<br />J'aime trop ses délices<br /><br />Je songe à ma cousine,<br />Qui se voulant Chimène,<br />Ne fut que Bécassine,<br />Même pas Dorimène !<br /><br />Dans son château, elle déambule,<br />Faisant seule des conciliabules,<br />Elle arrache ses coussins,<br />Poussant des cris d'assassin<br /><br />Imaginant Mandon sur le doux sein<br />D'Alice, et aussi son bassin,<br />Elle broie de ses mandibules,<br />Tout le mobilier de son vestibule<br /><br />La Beauregard est désespérée, <br />Poirau viendra la consoler...Patrick Mandonhttps://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-61104133532887152612009-08-17T11:33:42.022+02:002009-08-17T11:33:42.022+02:00Patrick, en vers vous persiflez,
C'est en vers...Patrick, en vers vous persiflez,<br />C'est en vers que je répondrai:<br /><br />De son Alice, Patrick, nous bassine<br />Créature que nul n'a rencontrée<br />Il lui prête paroles assassines<br />Un caractère,un corps,il lui dessine<br />Mais jamais, non, il n'a pu la montrer<br />C'est sa chimère à lui, sa bécassine.<br />Et pour épater Emilie sa cousine,<br />Homme extravagant, farceur, insensé,<br />De toutes pièces, oui, il l'a inventée !<br />Il part à l'Est avec cette maligne<br />Mais nulle trace de cette coquine<br />En vain cette Alice nous appelons<br />De la croire vraie nous sommes trop<br />................................bons !Emiliehttps://www.blogger.com/profile/12133430022727427508noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-44978763708469735702009-08-17T10:26:33.588+02:002009-08-17T10:26:33.588+02:00L'empailleuse carpatique, la guêpe roumaine au...L'empailleuse carpatique, la guêpe roumaine au dard en forme de pal, nous a parlé quelque part de ses quartiers de noblesse. Ses valets vous rapporteront plutôt de croustilleux récit de quartiers mal famés mais fameux, qu'elle fréquente masquée sur les bords de la Seine, à visage découvert près du Danube. Quant aux grandes forêts de Roumanie, elle en connaît tous les sabbats.<br />Elle rougit aisément, mais son teint habituel est d'une sortie de tombeau : l'usage inconséquent du pal...<br />Mon cher Paul, pour ce qui est de la Beauregard, je tiens en réserve le récit d'une aventure navrante, qui lui est arrivée il y a peu. Je vous assure que nous allons bien rire, et qu'elle n'a pas pas fini de me maudire.<br />Je me suis retiré en un lieu admirable, en compagnie de la gracieuse Alice. Mes excès cubains sont derrière moi. Je ne veux plus me consacrer qu'à cette impérieuse mais éblouissante créature.Patrick Mandonhttps://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-65602028206626092892009-08-16T20:52:45.537+02:002009-08-16T20:52:45.537+02:00Encore un vers et nous avions droit à rastaquouère...Encore un vers et nous avions droit à rastaquouère sur un plateau. Nous l'avons echappé belle.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-30732095219994328562009-08-16T17:34:58.670+02:002009-08-16T17:34:58.670+02:00Mordez, mordez vipères !
Votre venin se perd.
Voy...Mordez, mordez vipères ! <br />Votre venin se perd.<br />Voyez ces deux commères,<br />Comme elles sont prospères !<br />Valsez, valsez, sorcières,<br />Vous serez solitaires.<br />Vous êtes trop amères<br />Pour Mandon de Bel Air.<br />Piquez, piquez mémères,<br />Les deux font bien la paire !<br />Lorgnecul s'exaspère<br />Et pointe son beau fer<br />Filez, filez chimères<br />Vous finirez au pair.<br />Sifflez, sifflez misères,<br />Et vous aurez beau faire !<br />Mandon est bien trop fier.<br />Vous êtes mousse à bière.<br />Soufflez, soufflez, mégères, <br />Vous finirez lenlaires.Patrick Mandonhttps://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-91629814626993851162009-08-16T16:10:31.106+02:002009-08-16T16:10:31.106+02:00Ma chère Emilie, ces amours ancillaires sont décid...Ma chère Emilie, ces amours ancillaires sont décidément une insulte au goût et une croix bien lourde à porter. Nos quartiers de noblesse et nos blasons ne pèsent pas lourds quand ces brigands se mettent en tête de pincer une taille un peu épaisse mais bien roulée ou compter fleurette en patois. Laissez ma chère, ils nous reviennent toujours. Le moyen de parler à ces animaux là autre chose que du temps qu'il fait ou du dernier colifichet à la mode !<br /><br />Ce cercle que vous nommez rendez-vous des Causeurs a fait grand bruit jusque sur les rives de la Dimbovita. Nos bucarestois jamais en reste pour copier tout ce qui vient de ce pays ci s'en sont naturellement emparés. On en dit le dernier bien et les conditions pour y être admis très supérieures à tout ce qu'on peut voir ailleurs. Tant et si bien qu'une inflation de pseudonymes fantaisistes cacherait en fait deux ou trois esprit forts tout au plus. La camériste aura graissé quelque patte pour s'y faire accepter, ces créatures ne reculent devant rien. <br /><br />A l'évidence, elle cherche le bon parti. Votre cousin est-il un bon parti ? Il porte beau, encore que cette photo récente le montre sous un jour singulièrement défraîchi. Ses poches sont percées et son inspiration flageolante me dites-vous. Rassurez-vous chère amie, point n'est besoin d'utiliser mes filtres. L'intrigante aura vite fait de flairer l'imposture et vous la verrez se rapprocher d'un autre causeur plus fortuné, à moins qu'elle ne tente sa chance dans un beuglant aux Amériques. Bon débarras !Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-77611950511090198872009-08-16T14:44:50.210+02:002009-08-16T14:44:50.210+02:00Figurez-vous, ma chère Nadia, que, faisant ses cou...Figurez-vous, ma chère Nadia, que, faisant ses courses à la ville, elle l’aperçut de loin dans une boutique de mode. Une jeune femme, jolie et vulgaire était là, qui essayait robes et chapeaux. Il faisait l’agréable, la mangeait des yeux, semblait la complimenter, s’approchait d’elle, touchait du doigt l’étoffe des robes qu’elle portait, rajustait un ruban et caressait au passage sa peau et ses cheveux. Elisabeth crut défaillir dans la rue, et de battre, son cœur, un instant s’est arrêté .<br /><br />Le soir, Patrick vint la visiter et se montra charmant, ne laissant rien paraître. N’y tenant plus, elle lui raconta ce qu’elle avait, de ses yeux, vu, démasqua l’hypocrite et lui demanda raison. Eh bien, il ne se troubla pas plus que cela et avoua.<br /> <br />C’est au Club très fermé des Causeurs, le dernier endroit à la mode qu’il avait rencontré cette fille dénommée Alice comme ma camériste. Toutes les caméristes s’appellent Alice. Car c’est une roturière, une drôlesse, une anonyme, une fille de rien, venue là pour faire mordre à ses hameçons, un comte ou un marquis ! Et ma foi, avec Patrick, endoctriné par le communiste Leroy, ce fut aisé. Comme le font tous les hommes dès qu’ils sont pris en défaut, il lui dit tout et qu’il était bienheureux qu’elle le sût car il comptait désormais être tout à Alice, ajoutant qu’il voulait l’épouser !<br /><br />« Ne me quitte pas, ne me quitte pas, tout peut s’oublier qui s’enfuit déjà », sanglota Elisabeth, bouleversée et perdant un peu la tête.<br />-« Mais que me chantez-vous là, Babette, avec le temps, va, tout s’en va, on oublie le visage et l’on oublie la voix ! » lui rétorqua-t-il sans vergogne. Il la quitta ainsi, non sans ajouter qu’Alice Wonderland n’avait nul besoin de quartier de noblesse et qu’il partait bientôt avec elle à Budapest, ville de fièvre et de passion, bien faite pour les amoureux ! « Mais avec quel argent ? » pleura Zaza. « Vous oubliez, ma chère, que je suis écrivain ! »<br /><br />Alors là, parlons-en, ma chère Nadia ! Ecrivain ! Mon cousin se vante en effet de signer sous de multiples pseudonymes des textes capitaux. Moi qui suis sa cousine, je puis vous assurer que la seule œuvre à laquelle il ait contribué, et encore est-ce seulement pour y faire des bulles, c’est « Bibi Fricotin fait des farces » et aussi « Bibi Fricotin roi du scooter » Nul doute qu’il va pouvoir enrichir son œuvre d’un nouvel épisode désopilant « Bibi Fricotin et sa roture sur le Danube »<br />Voilà, vous savez tout ma chère Nadia.<br />P-S Tiens, voilà son complice qui revient de son safari photos , Paul de Lorgnecul ! Avec ces deux marauds, nous montons de sacrés cabochards !Emiliehttps://www.blogger.com/profile/12133430022727427508noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-11096673426820982782009-08-16T14:44:24.067+02:002009-08-16T14:44:24.067+02:00Très chère Nadia,
Je me porte mieux. Aussi, aujo...Très chère Nadia,<br /><br />Je me porte mieux. Aussi, aujourd'hui après mâtines, ai-je pu remonter à cheval. Une nouvelle folie, un pur sang anglais à la robe alezane, une bête magnifique, un étalon auquel je n'ai pu résister et que j'ai acquis ces jours-ci. Je l'ai nommé Francky, du prénom de mon défunt mari. Il me plait, pour le mettre au galop de l'appeler de la langue et d'ajouter "vas-y Francky" ! Cela me rappelle de doux souvenirs.<br /><br />Ainsi suis-je allée jusqu'à Monaco, la ville dont le prince est un ami de toujours, Albert, à qui j'ai rendu visite.<br /><br />Le paysage, de ce côté-ci est féérique. On y surplombe la mer tout du long et le lever de soleil sur Saint Jean -Cap Ferrat est confondant de beauté.<br /><br />Me voilà donc de retour pour vous conter ce que je vous avais promis et que je ne peux celer plus longtemps.<br /><br />Je ne vous apprends pas bien sûr que mon cousin Patrick a une maîtresse. Il s’agit de mon amie d’enfance, la comtesse Elisabeth de Lévistrass. Très épris, depuis deux ans, ils s’affichaient souvent ensemble. Il y a quinze jours, elle se fait annoncer et je la reçois. Elle, d’habitude si gaie et avenante, je lui vois une mine défaite, un air sombre et languissant.<br />-Que se passe-t-il ma chère Zaza, pourquoi cette tristesse sur votre beau visage ? Oh, me dit-elle, votre cousin en est la cause et il n’y a pas plus malheureuse que moi !<br /><br />Ce chien, cet hérétique, ce Sardanapale, qu’avait-il encore fait ? Je ne tardai pas à le savoir . Elle me raconta par le menu et la voix coupée de sanglots les agissements du traître. Certes, elle connaissait sa faiblesse pour les soubrettes et les cuisinières, mais il lui revenait toujours. Je me gardai bien de lui révéler qu’il s’était même entiché un temps de mon opulente gouvernante marocaine, Malika La Foun, une maîtresse femme bâtie comme un couscoussier. Quand il chante comme un insensé « mille e tre, mille e tre !, c’est seulement le tour de poitrine de MLF qui l’obsède ! <br /><br />Mais non, cette fois, c’était bien autre chose que simple marivaudage !Emiliehttps://www.blogger.com/profile/12133430022727427508noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-76711500814962928802009-08-16T13:24:07.804+02:002009-08-16T13:24:07.804+02:00Ah, certes, l'us du pal est individuel. il ne ...Ah, certes, l'us du pal est individuel. il ne s'use que peu, paraît-il, s'en servît-on beaucoup. Mais, là-dessus, je ne sais que ce que j'ai ouï dire. <br />Vous pâlissez énormément . On dit que l'usage fréquent du pal rend les femmes pâles. Je vous entendrai volontiers là-dessus, à moins que vous ne soyez, aussi, devenue sourde…Patrick Mandonhttps://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-60206703107441435902009-08-16T13:18:38.777+02:002009-08-16T13:18:38.777+02:00Je m'en sers moi-même avec assez de verve
Mai...Je m'en sers moi-même avec assez de verve <br />Mais je ne permets pas qu'un autre me le serveAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-4555643572926376728.post-88731087427209556022009-08-16T13:06:23.124+02:002009-08-16T13:06:23.124+02:00Ah ça mais ! Où voyez-vous, la Carpatique, que j&#...Ah ça mais ! Où voyez-vous, la Carpatique, que j'ai raillé quelque pal que ce soit ?<br />Je sais trop l'utilité de ce précieux objet pour le moquer ! Certes, je n'en ai pas eu l'usage jusqu'à présent, mais qui sait si une vocation d'empaleur ne naîtra pas en moi un jour. Mais, Nadia, vous pâlissez, pourquoi ?Patrick Mandonhttps://www.blogger.com/profile/05608407288812489002noreply@blogger.com