dimanche 26 juin 2016

À bientôt, à demain, à septembre


Barbara - Dis quand reviendras-tu? par Souoland

Je pars, je reviendrai. Quand ? Sans doute en septembre. Oui, je reviendrai en septembre. Dans l'immédiat, j'interromps le fil du temps ; celui qui s'écoulait ici, celui qui faisait défiler tant d'ombres chères, tant de fantômes qui me constituèrent, un peuple sur lequel je règne en despote attendri. Ils furent et demeurent mes sujets tyranniques.


                                                    Jeune homme, qu'est-ce que tu crains
                                                          Tu vieilliras, vaille que vaille
                                                          Disait l'ombre sur la muraille
                                                          Peinte par un Breughel forain
                                                                         Louis Aragon, Quatorzième arrondissement, Les Poètes

Je vous remercie : vous avez consenti à leur parade plus ou au moins réussie.
Plus que jamais je crois que la vie passe comme l'eau d'une rivière pressée, qui ignore le misérable barrage, que nous formons avec nos mains dans l'espoir de freiner sa course.
Et je crois aux trains de nuit, aux corps qui se frôlent, aux âmes qui se croisent.

Vous pouvez me laisser un message, je vous répondrai, et je rendrai visite à celles et ceux qui tiennent un blogue

À bientôt, à demain, à septembre…


Septembre (quel joli temps) par Sylvie_Courtois

Encore ceci : il s'est produit une chose étrange dans ce blogue. J'ai reçu récemment un message destiné à l'article Twisteuse 2, où j'évoquais, outre Zouzou, le chanteur Olivier Despax, disparu prématurément en 1974. Ce message était signé Despax, non pas Olivier mais Renaud. S'agit-il de son frère, d'un proche parent, de son fils ? Il ne le dit pas, il apporte seulement une précision relative à la disparition d'Olivier. Tout de même, cette intervention tardive (j'ai mis l'article en ligne en mai 2013), et si longtemps après le décès d'un chanteur aujourd'hui oublié, m'a quelque peu troublé : j'ai eu, pendant une fraction de secondes, l'illusion que Despax s'adressait à moi !
Le véritable tombeau des morts est bien le cœur des vivants !

Vous lirez l'intervention, très brève, de Renaud Despax
ici