jeudi 22 octobre 2009

The fair lady











































Le 20 janvier 1993, j'appris la disparition d’une femme, que je savais gravement malade, que j’avais vue tant de fois et qui, toujours, m’avait éblouie. Très affaiblie, n’ignorant rien de son état, elle avait choisi la commune de Tolochenaz, dans le canton de Vaud (Suisse) pour y attendre la mort. Elle avait 63 ans.
On ne se souvient pas d’Audrey Hepburn sans évoquer Hubert de Givenchy, son grand ami,son confident, son couturier. Leur accord fut si parfait, qu’ils créèrent tous deux une silhouette reconnaissable entre toutes. Il imagina des vêtements, qui accompagnèrent simplement l’élégance nerveuse qu’elle incarnait à la perfection. Hubert de Givenchy, formé à l'école de Cristobal Balenciaga, mit à la disposition d'Audrey des robes, des jupes, des chapeaux, des chaussures, une panoplie complète dont elle pouvait combiner les éléments. Le tout formait une présence chic et moderne.
Nous reparlerons d'Audrey Hepburn et d'Hubert de Givenchy, deux magnifiques exemplaires de l'humanité.

Photographies : Audrey Hepburn, George Peppard dans Diamants sur canapé (Breakfast At Tiffany's)
(© Paramount Pictures France).
Hubert de Givenchy en 1970 (© DR)

DVD : Diamants sur canapé
Réalisation : Blake Edwards
Scénario : George Axelrod d'après le roman de Truman Capote
Acteurs : Audrey Hepburn, George Peppard, Patricia Neal, Martin Balsam, Mickey Rooney
Musique Henri Mancini
Costumes : Edith Head
Garde robe d'Audrey Hepburn : Hubert de Givenchy
Garde robe de Patricia Neal : Pauline Trigere
Production : Martin Jurow, Richard Sheperd
Distribution : Paramount Pictures
Trouvé au prix de 8,26 € sur PriceMinister

Holly Golighty, une délicieuse call-girl, fait la connaissance de son voisin du dessus, un jeune écrivain, entretenu par une femme plus âgée mais nettement plus riche que lui. Holly a fui la médiocrité à laquelle sa naissance la destinait. Désormais, elle vit comme «un animal sauvage dans la jungle splendide et cruelle de New York». Un gigolo, une dévoreuse de diamants, les failles de l'un et de l'autre : superbe parade des êtres brisés, leur manière de survivre, la peur d'aimer. Deux griffes : celle du grand couturier Hubert de Givenchy, celle du grand écrivain Truman Capote. Et le talent de Blake Edwards.




7 commentaires:

Anonyme a dit…

Sans oublier l'adorable "Moon river" chantée par l'adorable Audrey Hepburn

http://www.youtube.com/watch?v=BOByH_iOn88

Désolée, je ne sais pas mettre un lien actif dans un message...

Patrick Mandon a dit…

Alors, heureuse ?

Anonyme a dit…

Oui

Anonyme a dit…

Moon River, wider than a mile,
I'm crossing you in style some day.
Oh, dream maker, you heart breaker,
wherever you're going I'm going your way.
Two drifters off to see the world.
There's such a lot of world to see.
We're after the same rainbow's end
waiting 'round the bend,
my huckleberry friend,
Moon River and me.

Corinne a dit…

J'adore ! Elle était aussi, derrière une apparente légèreté qui lui allait si bien, une grande dame qui a beaucoup oeuvré pour les déshérités.

Emilie a dit…

Elle aussi, comme Brando, quelle grâce et quelle beauté ! Il n'y en a plus de comme elle...Si?.. Qui ?

Patrick Mandon a dit…

Non, il n'y en a plus. Cela démontrerait que la femme fonde une partie de la comédienne. Et puis, les scénaristes, l'attente des spectateurs, tout a changé…