jeudi 11 août 2011
Madame Grès
Cristobal Balenciaga, Coco Chanel, Christian Dior, Madeleine Vionnet, Paul Poiret, Jeanne Lanvin, Elsa Schiaparelli, Lucien Lelong, Yves Saint-Laurent, Maggy Rouff, Hubert de Givenchy, Philippe Venet, Jacques Fath… Tous ces noms, augmentés de quelques autres, figurent dans mon panthéon. Je sais bien que tout cela, après tout, n'est que du chiffon, mais du chiffon « émerveillé », du chiffon animé du principe d'élégance et du souci de perfection. « Vêtir ceux qui sont nus. » dit Matthieu, dans son évangile (25,35-45). Certes, ces grandes griffes n'appliquaient pas précisément cette recommandation, mais ils ont largement contribué à enchanter le monde. Un autre jour, je vous parlerai de mode, ce soir, je n'ai guère le temps, je m'éloigne, je gagne des contrées lointaines. Je pars donc avec l'illusion bienfaisante que je vous manquerai.
J'ai rendu visite à Madame Grès, dont le musée Bourdelle expose d'admirables modèles. J'invite celles et ceux qui se trouvent actuellement à Paris à se rendre à cette exposition, ils seront éblouis. En outre, les robes étant exposés parmi les sculptures de Bourdelle, ils auront un plaisir redoublé. Le temps de la haute couture est passé. Madame Grès est morte oubliée. Son retour à Bourdelle nous est une grâce (jusqu'au 28 août).
Modèles ci-dessus :
Natté de soie noire (avec Christ en croix), 1976.
Le triangle inversé est une invention de Madame Grès. Cela vous fait des épaules !
Automne-hiver 1958-1959, robe de cocktail en faille de soie noire.
Grande robe buste, 1976.
Photographies PM
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