Quelques minutes d'un rêve français, de grâce française, de bonheur français, d'illusion française. Encore un instant, monsieur le bourreau, et vous pourrez faire votre œuvre…
Ah monsieur, comme elle est triste cette pièce de violoncelle qui enserre mon cœur dans un étau de mélancolie. Vous avez sans doute raison, une certaine idée de la France est morte et bien morte, ce n’est pas un bourreau qu’elle attend, mais un croquemort qui dira où répandre ses cendres amères. Il nous restera le souvenir, et l’espoir que, de ce cloaque, sortira quelque chose de joli, quelque chose de simple, quelque chose de beau, quelque chose d’utile pour les oiseaux de passage que nous sommes… Bien à vous et heureuse de vous revoir hanter ces lieux en fantôme intermittent. ¸¸.•*¨*• ☆
Célestine, votre commentaire est à la fois perspicace et raffiné : « l’espoir que, de ce cloaque, sortira quelque chose de joli, quelque chose de simple, quelque chose de beau, quelque chose d’utile pour les oiseaux de passage que nous sommes… . Je me sens, depuis toujours, un « oiseau de passage » et une sorte de « fantôme intermittent ». Il me semble que les français, mêlant les ressources de leur instinct et celles de leur intelligence (très semblables, en cela, aux italiens, autre peuple extrêmement brillant), et servis par une nature généreuse, étaient parvenus à développer une civilisation incomparable, vouée au simple plaisir, à l'incomparable plaisir de vivre. Nombre de mes contemporains me paraissent vouloir lui donner une autre vocation…
Malgré ces mots un peu assombris, presque tragique, on dit souvent qu'on peut renaître de ses cendres et la France, ce grand pays malgré quelques dérives dans son histoire, a toujours su tomber sur ses pieds quand la grand-messe devenait inéluctable. Ravi de découvrir votre blog passionnant, riche et de bonne facture littéraire, si je puis dire. Bonne journée Patrick Mandon
Bonjour Bizak, je vous souhaite la bienvenue ici. Vous dites que la France a toujours su (re)tomber sur ses pieds, certes, c'est la vertu des grands pays. Cependant, la grave crise que nous connaissons semble la priver de l'usage de ses pieds, ainsi, d'ailleurs, que de ses mains et de sa tête. À bientôt, peut-être
6 commentaires:
Ah monsieur, comme elle est triste cette pièce de violoncelle qui enserre mon cœur dans un étau de mélancolie. Vous avez sans doute raison, une certaine idée de la France est morte et bien morte, ce n’est pas un bourreau qu’elle attend, mais un croquemort qui dira où répandre ses cendres amères.
Il nous restera le souvenir, et l’espoir que, de ce cloaque, sortira quelque chose de joli, quelque chose de simple, quelque chose de beau, quelque chose d’utile pour les oiseaux de passage que nous sommes…
Bien à vous et heureuse de vous revoir hanter ces lieux en fantôme intermittent.
¸¸.•*¨*• ☆
Célestine, votre commentaire est à la fois perspicace et raffiné : « l’espoir que, de ce cloaque, sortira quelque chose de joli, quelque chose de simple, quelque chose de beau, quelque chose d’utile pour les oiseaux de passage que nous sommes… . Je me sens, depuis toujours, un « oiseau de passage » et une sorte de « fantôme intermittent ». Il me semble que les français, mêlant les ressources de leur instinct et celles de leur intelligence (très semblables, en cela, aux italiens, autre peuple extrêmement brillant), et servis par une nature généreuse, étaient parvenus à développer une civilisation incomparable, vouée au simple plaisir, à l'incomparable plaisir de vivre. Nombre de mes contemporains me paraissent vouloir lui donner une autre vocation…
Excellent choix, cher Patrick, mai trop triste par l'étang qui courent
A très bientôt, j'espère. Pour l'heure, c'ets one day at a time...
Mon cher Nuage, « trop triste par l'étang qui courent », soit ! mais point trop par les temps qui coulent…
Malgré ces mots un peu assombris, presque tragique, on dit souvent qu'on peut renaître de ses cendres et la France, ce grand pays malgré quelques dérives dans son histoire, a toujours su tomber sur ses pieds quand la grand-messe devenait inéluctable.
Ravi de découvrir votre blog passionnant, riche et de bonne facture littéraire, si je puis dire.
Bonne journée Patrick Mandon
Bonjour Bizak, je vous souhaite la bienvenue ici. Vous dites que la France a toujours su (re)tomber sur ses pieds, certes, c'est la vertu des grands pays. Cependant, la grave crise que nous connaissons semble la priver de l'usage de ses pieds, ainsi, d'ailleurs, que de ses mains et de sa tête.
À bientôt, peut-être
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