jeudi 19 novembre 2020
Habit de soirée
-Tiens, vous avez ressorti votre vieux smoking ! un peu fatigué le tuxedo, mais encore seyant, je reconnais !
-Je fais mon dernier tour de piste, laissez-moi tranquille. Vous n'avez pas eu mon passé, je n'aurai pas eu votre avenir, c'est vous qui êtes à plaindre.
-Votre passé ! Il est loin.
-Votre avenir est si court qu'il est déjà terminé.
-Hier, ce n'était pas mieux.
-Aujourd'hui, c'est encore pire.
-Votre passé, vous l'avez dans le dos !
-Votre avenir, vous l'avez dans le c.. !
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4 commentaires:
Bonsoir cher Patrick
Toujours raffiné dans vos choix de musique. Ces quarante ans entre deux chansons...toute une vie. Et le crooner n'a rien perdu de sa délicatesse, de son charme. Il tient toujours son micro comme un bouquet de fleurs.
C'est très émouvant, l'automne de la vie.La voix hésite, mais le coeur bat toujours.
A part cela, comment passez-vous cette période sulfureuse et peu reluisante, où le grand n'importe quoi est devenu la règle absolue ?
Affectueusement
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Célestine, votre visite m'enchante et enchante ce lieu. À trente ans, le crooner très brun était irrésistible et maniait un humour de gentleman ou de gentilhomme. Sur scène, il n'y a pas si longtemps, il se promenait parmi différents genres de la chanson avec élégance et désinvolture. Cet homme a la grâce du peuple et du parigot en lui, leur simplicité de bon aloi, leur insolence, augmentées d'une puissante originalité. Je trouve cette (ultime ?) chanson très émouvante, une sorte d'adieu baigné d'un chagrin maîtrisé…
Pour le reste, chère Céleste, je suis dans l'effarement. C'est un cauchemar ! Le travail du négatif est à l'œuvre un peu partout et spécialement en France. La France paie très cher d'avoir éclairé le monde. Sa lumière la désigne à la colère des imbéciles et des méchants ; nous comptons d'ailleurs un nombre grandissant de ceux-ci dans notre population. Je ne sais combien de temps les digues tiendront : le savez-vous ? Me promenant chez vous il y a peu, il m'a semblé que vous éprouviez quelque chose comme de la mélancolie. Cependant, vous avez des raisons d'espérer et d'être heureuse, la France n'en a guère… Très affectueusement en retour.
De la mélancolie ? Certes, dans un monde en déréliction, comment ne pas être un peu mélancolique ?
Le village de mes parents a subi les assauts furieux de la tempête Alex, et voir engloutis dans la rivière tant de souvenirs m'a profondément choquée.
Heureusement, l'Amour éclaire ma vie et m'apporte tant de bonheur que je ne saurais rester nostalgique bien longtemps.
Mais concernant la situation de la patrie, je suis comme vous : dans l'effarement le plus total.
Je vous embrasse, tendrement, voluptueusement, et ce en dépit des gestes barrières et des restrictions sanitaires. ;-)
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J'avais cru comprendre tout ce que vous précisez dans votre dernier message en allant visiter votre blogue, l'autre jour. J'ai été saisi, en particulier par les deux photographies que vous y avez placées Avant/Après : constat muet de l'aspect ravageur des événements subis pas les habitants. L'amour vous va bien, bel œil !
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