Où l'on apprend qu'un fier partisan de toutes les libertés, et surtout de la liberté d'expression, a voulu interdire à Lorànt Deutsch de poursuivre la publication de ses livres d'historien amateur. Ce monsieur, nommé Alexis Corbière, membre du Parti de gauche, chargé de la lutte contre l'extrème-droite, conseiller de Paris, premier adjoint au maire du XIIe arrondissement, est sans nul doute un vigilant antifasciste doublé d'un antinazi intransigeant. Or, on sent parfaitement dans toute l'argumentation de Lorànt Deutsch, je dirais même dans toute sa personne l'affleurement nazi, qui ferait de ce comédien doué et sympathique en apparence, si les circonstances lui étaient un jour favorables, un tortionnaire.
Alexis Corbière… Ce qu'il y a de bien avec certaines personnes, c'est qu'elles s'enflent de bêtise sans qu'on ait besoin de leur souffler dans le derrière…
11 commentaires:
Cet homme " dangereux " ne serait-il pas victime de ce que l'on appelle communément la "pensée unique" ?
Si la vie était dialoguée par Michel Audiard, l'on pourrait dire à ce monsieur Corbière " nous ne parlons pas aux cons, ça les instruit" ...au risque de choquer les augustes oreilles de l'hôte de ces lieux.
Qu'ont-elles d'augustes, mes oreilles ? Leur pavillon ? Que nenni ! Leur conduit ? Pas plus ! Elles sont certes assez grandes, et elles entendent bien, mais augustes ?
C'était une façon de parler, cher ami.
Vous êtes donc davantage choqué par le mot " auguste" que par le mot "con" .
Alléluia.
Chère Célestine de Beauregard, il est vrai que le mot con ne me choque nullement. Et d'ailleurs, rappelons-nous qu'il évoque une partie charmante de l'anatomie féminine. À ce titre, il est injuste et déplaisant de le considérer comme une grossièreté.
Dans ces conditions, on imagine ce que peut être un « auguste con » !
Beauregard, à propos du mot, ceci :
Ce con a pris tout ce qu’il y avait.
La male peste soit de cette homonymie.
C’est injuste Madame et c’est désobligeant.
Que ce morceau de roi de votre anatomie
porte le même nom qu’une foule de gens.
Georges Brassens, Le Blason
Ah monsieur vous me prenez par les sentiments en citant cet hymne absolu à la femme. Merci.
Votre triste Corbière eut un ancêtre (ou un homonyme, ce serait réconfortant) d'une autre trempe. Poète prolixe, mort à l'âge de 35 ans, il nous donna entre autres ceci :
Féminin singulier
Eternel Féminin de l'éternel jocrisse !
Fais-nous sauter, pantins nous pavons les décors !
Nous éclairons la rampe... Et toi, dans la coulisse,
Tu peux faire au pompier le pur don de ton corps.
Fais claquer sur nos dos le fouet de ton caprice,
Couronne tes genoux ! ... et nos têtes dix-corps ;
Ris ! montre tes dents ! ... mais ... nous avons la police,
Et quelque chose en nous d'eunuque et de recors.
... Ah tu ne comprends pas ? ... - Moi non plus - Fais la belle,
Tourne : nous sommes soûls ! Et plats ; Fais la cruelle !
Cravache ton pacha, ton humble serviteur!...
Après, sache tomber ! - mais tomber avec grâce -
Sur notre sable fin ne laisse pas de trace ! ...
- C'est le métier de femme et de gladiateur.
Et ceci encore, plutôt destiné à mademoiselle Célestine, que je ne connais pas mais que je devine - un peu :
Guitare
Je sais rouler une amourette
En cigarette,
Je sais rouler l'or et les plats !
Et les filles dans de beaux draps !
Ne crains pas de longueurs fidèles :
Pour mules mes pieds ont des ailes ;
Voleur de nuit, hibou d'amour,
M'envole au jour.
Connais-tu Psyché? - Non ? - Mercure ?...
Cendrillon et son aventure ?
- Non ? -... Eh bien ! tout cela, c'est moi :
Nul ne me voit.
Et je te laisserais bien fraîche
Comme un petit Jésus en crèche,
Avant le rayon indiscret...
- Je suis si laid ! -
Je sais flamber en cigarette,
Une amourette,
Chiffonner et flamber les draps,
Mettre les filles dans les plats !
Ah, cher Nuage, si, avec cela, Célestine dite ici, avec une autre, Beauregard, ne souhaite pas vous connaître, c'est à désespérer ! Je vous en prie, Célestine, faites un pas en arrière, puisque Jean-Michel a fait un pas en avant, non pour le fuir, bien sûr, mais pour accompagner son mouvement…
Je connaissais Tristan, qui fut bien malheureux.
Lorant Deutsch est un authentique amateur d'Histoire, amateur au sens le plus noble du terme, c'est-à-dire quelqu'un qui est devenu historien mu par sa passion. Comme il ne donne pas dans l'autoflagellation mémorielle par la repentance obligatoire, ça énerve les donneurs de leçons académiques (de gôche), toujours prompts à vouloir faire interdire ce qui les dérange et ce qui les étrange. Faute de pouvoir le brûler avec ses livres, à bout d'arguments, ils l'assimilent à l'extrême droite, un truc classique. Il est populaire et ses livres touchent un lectorat assez large, deux motifs supplémentaires pour se faire détester des donneurs de leçons.
Oui, René Claude, Lorànt Deutsch est un vrai amateur, au sens strict du terme. Il aime et sait partager. on le dit royaliste : nos amis de la liberté et du fromage de tête réunis ne lui pardonnent pas cette singularité. Ce qu'ils aiment, dans la liberté, c'est la leur ; celle des autres, ils préfèreraient la supprimer. Ils en seraient d'ailleurs capables, si on les laissait faire.
Cher Nuage,
il me faudrait être une ingrate
pour ne pas voir une intention
derrière le mot,que dis-je, un acte
d'amour et de tendre passion
pour l'éternelle " féminance"
que décidément en ces lieux
on célèbre avec élégance
Je vous remercie bien tous deux
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