mercredi 22 novembre 2017

Intermède

 Pour le seul et futile plaisir de voir la beauté passée, dépassée d'un garçon d'autrefois. Tout dans son allure, dans la régularité tendre de sa physionomie, dans la coupe impeccable de sa veste (peut-être signée Renoma), dans sa gestuelle à la fois fluide et empruntée, dans le casque de ses cheveux qu'une vague paisible anime un peu, tout en lui relève d'un charme définitivement absent.
Et même lorsqu'il joue le jeu du chanteur de charme jusque dans la niaiserie, dans la sucrerie amoureuse, dans le diabète sentimental (l'époque voulait cela) son visage, la douceur de ses traits, la rupture avec notre temps que toute sa personne physique incarne, tout cela le distingue absolument et suffit à signaler un autre monde, englouti désormais, et qui frémit encore dans ma mémoire.
 






Et Bardot.
Pourquoi Bardot ? Parce que c'est beau !



Voilà ! C'était un intermède, un moment futile, sans doute un peu vain, un truc qui n'a peut-être pas de sens, ou alors un sens caché.

À propos d'Olivier Despax : Un brun Olivier      Twisteuse 2
À propos de Bardot : Sous l'empire de Bardot     Pulpe friction ou le pays de Bardot     Faites la moue 
        Dormez, mes frères, Bardot vous observe ! 

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