jeudi 16 août 2018

Aretha franklin, femme soul

Bien sûr, à chaque fois il se dit, ici et là : « C'était la plus grande, c'était le meilleur, la plus talentueuse… ». Ils sont tous grands, ils eurent tous du talent, mais Aretha Franklin fut immense. Dieu descendait sur la terre par le truchement de sa voix, et, dès qu'elle chantait, il venait à toutes les saintes et à tous les saints un déhanchement un peu canaille, qui faisait trembler le plancher nuageux du paradis. Elle était la preuve de l'existence de Dieu et démontrait que l'âme logeait dans la gorge. Elle ne fut pas la seule, mais elle fut la soul.


4 commentaires:

Nuagesneuf a dit…

Seule sa mort l'Aretha.

Célestine ☆ a dit…

Moi qui n'en ai qu'un filet, j'apprécie la puissance de cette voix qui vient de s'éteindre.
Une de ses interprétations-phares est la chanson d'Otis Redding, R-E-S-P-E-C-T, et sans doute a-t-elle oeuvré à ce que les femmes soient davantage respectées dans ce monde. C'était un de ses combats.
Pas facile d'être femme, et noire, dans les années soixante aux Etats-Unis.
Merci pour cet hommage, cher Patrick.
Bien à vous
Céleste¸¸.•*¨*• ☆

Patrick Mandon a dit…

Respect et en effet une chanson qui demande d'accorder de la considération aux femmes. Lesquelles femmes méritent d'ailleurs, amplement, tout notre respect.
-Même Caroline de Haas ?
-Même Caroline de Haas. Respectons cette femme, mais cessons de lui prêter attention. Quand elle verra que plus personne ne s'intéresse à ses outrances comme à ses aigreurs, elle ira chercher fortune ailleurs.
Un filet de voix, dites-vous ? Ou plutôt une voix qui nous prend dans ses filets. Très vifs compliments, Belœil.

Célestine ☆ a dit…

J'adore votre petit dialogue provocateur...Je n'aime pas la façon agressive de s'exprimer de cette Caroline, il me semble que l'on peut s'exprimer sans violence quel que soit le sujet qui nous tienne à coeur.
Je prône plutôt la manière douce, quant à moi.
Et voyez-vous, j'aime beaucoup votre jeu de mots. Savez-vous qu'il a été fait auparavant par une autre chanteuse que j'aime beaucoup, Zazie ?
Un canard dans le café.
J'ai du mal à digérer, parfois,
Tous les papiers mâchés
Qui se prennent à mon filet
De voix, pauvre pêcheur,
Fallait lire entre mes lignes,
Pas mordre à mes sautes d'humeur
Même si je n'en suis pas digne.


Merci sincèrement cher Patrick.
¸¸.•*¨*• ☆