-Il fait beau.
-Non, il fait froid.
-Il fait froid, mais il fait beau.
-Toujours à me contrarier.
-Le contraire de beau n'est pas froid.
-Tu es le contraire de beau.
-Tu me laisses froid.
-C'est du beau !
-Tu n'as jamais été une sex bomb.
-Tu fut toujours une sex tomb
-Tu aimais beaucoup descendre au tombeau.
-J'assistais à tes funérailles.
-Tu t'acquitais admirablement de la pompe funèbre…
-Tu deviens grossier.
-Tu n'es pas Hélène Fischer !
-Tu n'as rien de Tom Jones !
https://www.youtube.com/watch?v=-MZrgXR75Tk
Note : le mot bond signifie lien(s) en anglais.
2 commentaires:
Ah, ces petits dialogues délicats et subtils, pas de deux des couples en perdition, amour vache ou désenchantement après la magie...
Vous m'avez donné l'occasion d'écouter Helene Fischer, que je connaissais moins bien que Tom Jones.
Bien à vous cher Patrick. Je vous embrasse.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Chère Célestine, je dois avouer que la belle Teutonne n'est pas exactement ce que je recherche chez les chanteuses. Elle anime un show à la télévision allemande, qui rencontre un grand succès. Je la trouve un peu « hurlante », très sirène des pompiers, dans une langue, l'allemand, qui ne m'est pas désagréable, mais qui ne s'accorde pas avec avec une certaine musique (par exemple, elle apparie parfaitement la musique de Schubert). Et puis le décor de son spectacle, fluorescent, fête foraine, plein la vue, n'a rien à envier à un barnum télévisuel français.
Cependant, son duo avec le grand Tom est très réussi, et il signale chez elle un vrai talent sans esbroufe.
J'ai vu que vous étiez en Espagne, précisément en Catalogne, n'est-ce pas ? Et j'ai lu que vous vous sentiez « du monde » et de votre pays. Je ne parviens pas à élargir ma vision aussi largement, mais je me reconnais européen, et plus précisément d'Europe centrale. Prague, Budapest exercent sur moi une vraie fascination, et toute la culture qui s'y est développée. Je crois bien que j'aurais aimé être membre de l'Empire austro-hongrois. D'ailleurs, les citoyens de cette communauté de peuples demeurèrent longtemps attachés à leur « vaste » identité. Vous connaissez sans doute l'histoire de ce très vieil homme, dans les années cinquante, à Paris, qui, voyant un attroupement devant une vitrine derrière laquelle étaient disposés des postes de télévision retransmettant une rencontre de football, s'enquit des raisons d'une telle ferveur. Un spectateur lui répondit distraitement : « C'est le match Autriche-Hongrie, voyons ! ». Alors le vieil homme demanda, peut-être avec malice, ou peut-être sincèrement : « Contre qui ? ».
Je vous retourne votre baiser, bien sûr très chaste…
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