Vu la cerise de ses lèvres Vu sa tempête et sa fièvre Vu ses yeux noyés d'ivoire Vu sa tendre soie, sa moire Pris sa vague, toute sa houle Pris sa cadence et m'en saoule
Messieurs, Messieurs !! Mais quelle est donc cette fièvre ? Dites-le nous, oui dites-le, mais du bout des lèvres... http://www.youtube.com/watch?v=TozOAJFK9n4
C'est la tempête et la fièvre de ces "innocentes petites photographies d'intérieur..." qui nous "tympanisent", chère Corinne !
"(...) Car sur les lèvres vous avez La malicieuse ambroisie De tous ces paradis rêvés Au siècle de la fantaisie,(...)" T.de Banville -- Ce petit poème est bien charmant, cher Patrick. Du P.M., I presume ?
C'est l'œuvrette d'un certain Pat Mirliton, poète français de l'école dite des Navrants obstinés, un courant né de la scission entre les symbolistes calamiteux et les surréalistes alto-séquanais.
Les bouches se taisent mais les langues se délient ; celle de Pat Mirliton ici tant appréciée ! L'oeuvrette.. le terme est réducteur, quand on sait à quel point au texte il s'adonne ! En vers à cet endroit et à d'autres en prose avec style et doigté, jamais il n'indispose.
Je ne sais pourquoi mais ces jolies photos (des rideaux ?)me font soudain penser à votre ami Paul le photographe...!!!J'ai recherché son site il y a quelques temps et ne l'ai plus retrouvé..Eclairez-moi, mon cousin, si vous savez où on peut voir ses photos ! Comme j'aime tous ces commentaires pétillants d'esprit. Ce blog est vraiment unique, magique ! Bisous à tous et à toutes !
Et Quand Pat est ému, il se livre à des extrémités photographiques mousseuses et lumineuses ! Ma chère Emilie, pour le suivre, Paul le photographe doit réviser ses classiques.
Trois femmes ( et quelles femmes !)l'embrassent, il pourrait se montrer, nous faire signe, nous envoyer quelques photos de ses voyages et de ses....jolies voyageuses, tout de même !
Trois femmes ( et quelles femmes !)l'embrassent, il pourrait se montrer, nous faire signe, nous envoyer quelques photos de ses voyages et de ses....jolies voyageuses, tout de même !
Émilie : « Désolée pour le doublon, fausse manoeuvre et précipitation ! ». Oui, quelle hâte ! Mais cet empressement, ma cousine, qui donc le suscite ? Paul était un peu mélancolique. Je lui redis qu'il est le bienvenu ici. Et voyez, cher Paul, comme les temps changent : ma cousine, si prude naguère, qu'elle ne regardait vos photographies que derrière sa voilette, pour qu'on ne la vît pas rougir, réclame à présent le droit de visionner votre œuvre intégrale !
18 commentaires:
Superb, my dear, superb... but highly confusing !
Mon pote Arthur me disait justement, pas plus tard qu'hier : " Toi, tu ne penses pas. Mais quand tu penses, tu ne penses qu'à ça."
Mais à quoi pensez-vous cher JM ? Ce sont d'innocentes petites photographies d'intérieur…
"Pas vu ça", nous prête mon si cher Desnos.
"Pas vu la comète
Pas vu l’étoile
Pas vu tout ça
Pas vu la mer en flacon
Pas vu la montagne à l’envers
Pas vu tant que ça
Pas vu deux beaux yeux
Vu une belle bouche éclatante
Vu bien mieux que ça."
Vu la cerise de ses lèvres
Vu sa tempête et sa fièvre
Vu ses yeux noyés d'ivoire
Vu sa tendre soie, sa moire
Pris sa vague, toute sa houle
Pris sa cadence et m'en saoule
Et toi ?
Pas vu, pas pris !
Messieurs, Messieurs !! Mais quelle est donc cette fièvre ? Dites-le nous, oui dites-le, mais du bout des lèvres...
http://www.youtube.com/watch?v=TozOAJFK9n4
Seules les lèvres parlent, toutes les bouches se sont tues…
C'est la tempête et la fièvre de ces "innocentes petites photographies d'intérieur..." qui nous "tympanisent", chère Corinne !
"(...) Car sur les lèvres vous avez
La malicieuse ambroisie
De tous ces paradis rêvés
Au siècle de la fantaisie,(...)" T.de Banville
--
Ce petit poème est bien charmant, cher Patrick. Du P.M., I presume ?
C'est l'œuvrette d'un certain Pat Mirliton, poète français de l'école dite des Navrants obstinés, un courant né de la scission entre les symbolistes calamiteux et les surréalistes alto-séquanais.
Les bouches se taisent mais les langues se délient ; celle de Pat Mirliton ici tant appréciée ! L'oeuvrette.. le terme est réducteur, quand on sait à quel point au texte il s'adonne ! En vers à cet endroit et à d'autres en prose avec style et doigté, jamais il n'indispose.
Ah, Corinne ! Si Pat Mirliton passe ici, gageons qu'il sera ému.
Je ne sais pourquoi mais ces jolies photos (des rideaux ?)me font soudain penser à votre ami Paul le photographe...!!!J'ai recherché son site il y a quelques temps et ne l'ai plus retrouvé..Eclairez-moi, mon cousin, si vous savez où on peut voir ses photos !
Comme j'aime tous ces commentaires pétillants d'esprit. Ce blog est vraiment unique, magique ! Bisous à tous et à toutes !
Et Quand Pat est ému, il se livre à des extrémités photographiques mousseuses et lumineuses !
Ma chère Emilie, pour le suivre, Paul le photographe doit réviser ses classiques.
Et s'il passe par là, Cher Patrick, vous l'embrasserez pour moi !
Trois femmes ( et quelles femmes !)l'embrassent, il pourrait se montrer, nous faire signe, nous envoyer quelques photos de ses voyages et de ses....jolies voyageuses, tout de même !
Trois femmes ( et quelles femmes !)l'embrassent, il pourrait se montrer, nous faire signe, nous envoyer quelques photos de ses voyages et de ses....jolies voyageuses, tout de même !
Désolée pour le doublon, fausse manoeuvre et précipitation ! Bon dimanche à tous !
Émilie : « Désolée pour le doublon, fausse manoeuvre et précipitation ! ».
Oui, quelle hâte ! Mais cet empressement, ma cousine, qui donc le suscite ?
Paul était un peu mélancolique. Je lui redis qu'il est le bienvenu ici. Et voyez, cher Paul, comme les temps changent : ma cousine, si prude naguère, qu'elle ne regardait vos photographies que derrière sa voilette, pour qu'on ne la vît pas rougir, réclame à présent le droit de visionner votre œuvre intégrale !
C'est qu'il maîtrise tout de l'art de se faire désirer ! Il aime à nous faire languir pour mieux nous éblouir.
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