mardi 22 mars 2011

Oyez !

Pour saluer l'arrivée de notre ami Jean-Michel, qui édite le très poétique Nuageneuf (référencé ci-contre), et pour le plaisir de nos fidèles lecteurs, voici deux artistes : l'un est demeuré fameux, l'autre s'efface un peu, mais point dans notre souvenir. Le beau Serge est encore un peu raide, Jean-Pierre Cassel, comme à son habitude, paraît fluide, aérien.
À cette époque, la télévision ne se préoccupait que de mettre en valeur les vrais talents, elle ne sortait pas de l'ombre des crétins et autres caractériels, ni des bimbos peroxydées.


4 commentaires:

JMT a dit…

Oh yeah !

A même le trottoir, le piano noir droit était juché sur deux palettes superposées, devant le restaurant Flavio, avenue du Verger au Touquet. Serge Gainsbourg, costume noir, cravate noire sur chemise blanche à poignets mousquetaire officiait comme « pianiste de bar » le week-end et en saison (juillet-août). Il jouait du jazz et du Trenet. Personne ne lui prêtait attention. Quand je pouvais m’échapper, je venais l’écouter, caché derrière un arbre. C’était hier. J’avais dix ans.

Plus tard, ce fut la passion pour Jean-Pierre Cassel dans les films de De Broca, surtout Les jeux de l’amour ou l’Amant de cinq jours…

Mais j’arrête là. Avec ces « c’était mieux avant », ne deviens-je pas un vieux barbon aigri ?
- Mais bien sûr que si ! Je m’en doutais un peu, à vrai dire …

Patrick Mandon a dit…

Au contraire, Jean-Michel continuez, racontez encore, émerveillez cette sinistre période, ces temps désenchantés !

Pierre a dit…

Serge, c'est vrai qu'il a un peu l'air d'avoir avalé un parapluie. Mais lui, c'est avec les mots qu'il danse, c'est avec les rimes qu'il a des déhanchements et c'est avec les phrases qu'il fait des claquettes.

Patrick Mandon a dit…

Je salue Pierre, qui surgit toujours, arrivant du diable Vauvert, et nous laisse des petits billets amusés, pleins d'esprit.
Il aime la chanson, le cinématographe, la littérature, bref, c'est un garçon fréquentable !