C'est cela qu'il fallait écrire, la force de frappe formulaire qui s'impose! Et aucun journaliste n'a titré ainsi, bande d'incultes! Merci à vous! Mais "Ruy Blas" est une pièce désespérée, crépusculaire...
Anne, j'ai vu Ruy Blas surgir au milieu d'un conseil des ministres, et lancer son fameux « Bon appétit messieurs ! ». Ce fut une vision. Cette pièce est difficile à monter ; elle ne veut ni trop de romantisme ni d'excès de modernisation. Son rôle principal doit être incarné par un athlète doublé d'un ironiste contemporain.
Ô ministres intègres ! Conseillers vertueux ! Voilà votre façon De servir, serviteurs qui pillez la maison ! Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure, L'heure sombre où la France agonisante pleure ! Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts Que remplir votre poche et vous enfuir après ! Soyez flétris, devant votre pays qui tombe, Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !
Bien vu, Jean-Michel ! Suzanne, je n'ai donné que le début, parce qu'il compose une excellent Une, un gros titre à lui seul. Mais, vous avez raison, la suite est remarquable (comme la pièce) et convient parfaitement à l'ensemble de nos gouvernants.
Cécile, vous avez pleinement raison :nous souffrons de la médiocrité ainsi que du conformisme généralisés. Au fait, Cécile, nous attendons avec impatience une nouvelle, une de ces nouvelles dont vous avez le secret.
8 commentaires:
C'est cela qu'il fallait écrire, la force de frappe formulaire qui s'impose! Et aucun journaliste n'a titré ainsi, bande d'incultes! Merci à vous!
Mais "Ruy Blas" est une pièce désespérée, crépusculaire...
Anne, j'ai vu Ruy Blas surgir au milieu d'un conseil des ministres, et lancer son fameux « Bon appétit messieurs ! ». Ce fut une vision.
Cette pièce est difficile à monter ; elle ne veut ni trop de romantisme ni d'excès de modernisation. Son rôle principal doit être incarné par un athlète doublé d'un ironiste contemporain.
Vous auriez dû écrire la suite, aussi !
Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
L'heure sombre où la France agonisante pleure !
Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts
Que remplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !
"athlète doublé d'un ironiste contemporain" proposez-vous ? Mais n'est-ce là le profil exact de notre monsieur J.Cahuzac ?
En plein dans le mille, cher Patrick, une fois de plus !
Bien vu, Jean-Michel !
Suzanne, je n'ai donné que le début, parce qu'il compose une excellent Une, un gros titre à lui seul. Mais, vous avez raison, la suite est remarquable (comme la pièce) et convient parfaitement à l'ensemble de nos gouvernants.
Cette extrait de Ruy Blas que vous avez pertinemment choisi est totalement ad hoc Patrick !bravo!
les médias n'ont plus d'imagination ni de sagacité ni de perspicacité! ils sont dans l'ensemble médiocres à l'image de nos dirigeants!
Cécile, vous avez pleinement raison :nous souffrons de la médiocrité ainsi que du conformisme généralisés. Au fait, Cécile, nous attendons avec impatience une nouvelle, une de ces nouvelles dont vous avez le secret.
oui Patrick je déserte un peu mon blog me consacrant à la finition de mon roman... mais je vais revenir ... bientôt!
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