mercredi 7 mai 2014
La nuit
Il fait un temps d'illusion.
Hier est incertain et demain improbable. Demeurent quelques heures nocturnes. Elles sont notre avenir immédiat. En finissant, elles effaceront la forme que nous aurons prise : ainsi se dissipe le brouillard au matin, sur la terre lentement réchauffée. La nuit recouvre nos épaules, elle est bleue comme un cachemire sombre :
- I love you baby, and I always will, ever since I put your picture in a frame
- Taisez-vous ! Rejoignez-moi plutôt sous le cachemire bleu-nuit…
Et aussi :
La nuit, Waitin' for Waits, C'est ainsi qu'un soir, on cherche à savoir…, Fin de féerie, Slave qui peut !
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6 commentaires:
"La nuit recouvre nos épaules, elle est bleue comme un cachemire sombre"
On lit, on s'en va, on revient, on repart, et puis on revient à nouveau et là une phrase attire l'attention, une phrase que l'on n'avait pas lue correctement les premières fois. Et soudain, l'évidence. La musique de cette phrase convoque en nous des vers d'Eluard ou d'Aragon.Et tout le reste devient accessoire, comme peuvent l'être des tentures au regard d'un mur de pierre.
Chez Eluard, « La terre est bleue comme une orange » (premier vers du septième poème du premier chapitre "Premièrement", qui constitue "L'amour la poésie").
Un beau cachemire bleu est aussi sombre que la nuit.
C'est toujours du grand plaisir que de passer chez vous Patrick! Merci
Et aller chez vous, Cécile, c'est un bonheur de lecture. J'aime votre imaginaire.
Eh bien cher Patrick, je crains que cette perfide blonde ne vous ait absorbé dans sa nébuleuse définitivement.
En tous cas, vous manquez à la blogosphère.
Pensez-vous revenir avant la Noël?
Thank you so much, Célestine ! I'll be back soon.
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