Bardot évoque son unique rencontre avec Marilyn.
Bardot telle qu'en elle-même : la grâce et le vocabulaire, la détermination tranquille, l'élégance sans apprêt, l'effronterie aimable, la vivacité du regard comme un reflet de l'esprit. C'est aussi l'idée que je me fais de mon pays.
Ce que Brigitte dit du drame de Marilyn, du rôle néfaste de ses proches est évidemment très juste. Et son admiration, intacte, est celle d'une enfant éblouie.
Ci-dessous : Le 7 novembre 1954, Marilyn est hospitalisée à Los Angeles, au Cedars of Lebanon hospital. Enceinte, et si désireuse d'avoir un enfant, elle s'est inquiétée d'un malaise et de douleurs persistants. Elle sera opérée d'une inflammation de l'endomètre, et n'accouchera jamais.
Son arrivé à l'hôpital est dramatique. Elle n'avait averti personne et se croyait anonyme. Or, les photographes l'assaillent, la traquent dans les couloirs, où elle tente de dissimuler son visage nu, sans maquillage. Elle a peur, elle est seule, elle veut disparaître. Les flash crépitent comme autant de coups de fusil.
Sur Bardot : Une vitrine pour ma cousine Faites la moue Grello » qui tintinnabule, une tartine qui dégouline ... Fin de partie - 11 -
2 commentaires:
J'ai lu avec attention les trois volets de votre chronique douce sur cette si belle femme. Elle fait partie de ces êtres assez étonnants qui ne suscitent pas forcément l'envie ou la jalousie des personnes de même sexe. Peut-être à cause de ce côté terriblement enfantin et fragile qui donne envie de la prendre dans ses bras, même si l'on n'est pas un homme.
Vous lui rendez un hommage discret, tendre et très réussi.
Célestine, pour ce qu'on en voit, vous n'avez certes aucune raison de jalouser l'apparence physique d'aucune femme…
Mais je comprends ce que vous écrivez, qui est fort juste. La prendre dans ses bras, en effet, la rassurer, l'étreindre tendrement, attendre avec elle la fin de la nuit, veiller sur son sommeil, arrêter la progression des ombres dans son esprit.
Je la connais depuis l'enfance.
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