Que fais-tu, là ?
Je te compte sur mes doigts : un, deux, toi ! Tu parais après la virgule.
Je ne comprends pas.
Et au deuxième rang ; tu es donc, parmi les décimales qui me constituent, la centième précisément.
Bref, je suis une quantité négligeable.
Pas exactement : tu es la partie décimale de mon nombre…
Ton ombre portée en quelque sorte : quel émoi !
Un, c'est ma partie entière ; deux, c'est encore un peu moi, ou plutôt je, c'est à dire déjà un autre ; après, c'est toi.
Mais, si je est autre, pourquoi ne serait-ce pas moi ?
Parce que je, s'il n'est plus tout à fait moi, procède exclusivement de moi.
Donc, de toi à moi…
Il y a je
Je ne veux personne entre toi et moi.
Entre toi et moi, il n'y a personne, mais après moi et je, il y a toi.
Quand tu te vois, tu vois double.
Et quand je te vois, je vois trouble.
Tu n'aimes que toi.
Tu n'ignores pourtant pas le grand émoi que tu sèmes en moi.
Tu ne crois qu'en toi.
Allons, tu sais combien je croîs en toi…
Et cette chanson, exquise, d'une beauté sans fracas mais parfaite ; à l'origine un poème de Francis Carco. L'interprète se nomme Valérie Ambroise. Mireille en dit le plus grand bien. C'était il y a longtemps, en un temps où l'on ne prenait pas Grand Corps Malade pour un auteur…
Si l'on veut, on se rendra ici.
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