Sur les tragiques événements que Paris vient de connaître, il me paraît que The New Yorker a publié, ce matin, la plus forte des couvertures, parmi toutes celles que j'ai pu voir. Elle est l'œuvre d'Ana Juan. Est-ce parce que nous avions la tête ailleurs, que nos pieds baignent aujourd'hui dans le sang ?
5 commentaires:
Oh! coïncidence Patrick! je l'ai postée en couverture de mon facebook ! je trouve aussi comme vous que cette couv' est la plus forte de toutes!
Oui, Cécile, c'est vraiment la meilleure.
Le style est remarquable, et sa puissance d'évocation est incomparable.
Cécile, je m'aperçois que la photographie, que j'ai choisie pour illustrer mon blog, est très semblable à celle qui accompagne vos messages. Encore une coïncidence ! J'ai trouvé ce document, il y a quelque temps déjà.
Dans cette guerre de symboles, aussi mystérieux que dans un poème de Baudelaire, celui-là est effectivement très fort.
Mais fini de rire, brrr...ce titre me fait froid dans le dos.
Cette couverture est forte parce qu'elle est digne. Je voulais la déposer hier et puis une vague de tristesse, de colère et de dégoût m'a submergé en début de soirée. Je l'ai envoyée à des proches.
Ce jour, je partage le sentiment que Jérôme Leroy exprime dans son billet:
http://www.causeur.fr/charlie-hebdo-twitter-attentat-31007.html
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