Le sommeil des hommes est différent de celui des femmes, semble-t-il. Nous partons, elles restent. Notre endormissement est une évasion, une rupture : les femmes viennent du réveil, les hommes du sommeil (*), c'est à dire de leur enfance. Ils aspirent à se soustraire, à s'évanouir ; ils confient peut-être au mystérieux empire qui gouverne leurs nuits le soin de les rapatrier.
Et Bardot, bien sûr, qui répand son empire imaginaire dans mon esprit faible et souvent misérable.
(*) On ne verra ici aucune allusion à l'horreur « psychomotrice » qu'un margoulin, analyste pour téléréalité, a « conceptualisée » sous le titre (la marque !) « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus ».
On ira, on lira :
Sous l'empire de Bardot
4 commentaires:
« Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus ».
Paradoxalement, notre homme (Gray) n'a pas fait dans la nuance.
Je ne sais pas quel est le plaisir le plus subtil : regarder un homme dormir, ou me savoir regardée quand je dors...
Je ne parviens pas à choisir. C'est sans doute pour cette raison qu'il existe un soir, et un matin.
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Célestine, comment savez-vous qu'on vous regarde, alors que vous dormez ? Vous ne dormez que d'un œil.
Nuage, Gray, Cinquante nuances, Mars et Vénus : quelle barbe ces « érotomanes » anglo-américains et autres analystes comportementaux ! Vive Apollinaire et ses « 11000 Verges » !
Je le sais, parce qu'on me le dit...
Et je suis d'un naturel confiant.
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