Il est donc mort.
Dépouillé de ses habits d'alien peroxydé, de ses colorations électriques, de ses métamorphoses, on l'avait aperçu, en 2012, fondu dans le décor des rues de New York, mince comme toujours, souriant, apaisé.
Il vivait à Manhattan, cet anglais accompli, qu'eut aimé follement Oscar
Wilde, et il hélait les taxis jaunes, tel un Ziggy Stardust démobilisé.
Sa dernière apparition publique eut pour cadre le New York Theater, pour la présentation de la pièce « Lazarus », écrite par lui-même et l'auteur irlandais Enda Walsh, et mise en scène par Ivo van Hove, un belge très audacieux. Cela se passait en décembre 2015.
Tout sera dit sur lui, je m'abstiendrai donc. Tout de même, ce conseil : guettez le ciel, il en tombera prochainement de la poussière d'étoile.
Une chanson écrite par Iggy Pop et David Bowie, « Tonight »
3 commentaires:
Hommage parfait s'il en fût. Du pur Mandon.
Congrats !
dès que les gros nuages auront disparu, promis de guetter le ciel et la poussière d'étoile.
...
Merci
:-)
Un salut très amical à Jean-Jacques, garçon à l'affût, esprit affûté.
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