Tous les garçons s'appellent Patrick: Corinne à New York -2- (suite)

mardi 20 avril 2010

Corinne à New York -2- (suite)

LES SEIGNEURS DES ANNEAUX

Ah les beaux biscotos ! Ils ne sont exposés que pour attirer le regard des passantes, qui d'un coup de coude, encourageront leur moitié un peu plus enrobée à passer le porche, pour acquérir très vite dans ce temple du muscle toute la panoplie, les instruments variés, le petit nécessaire du parfait «biscoté» !
En dessous, un joli défilé et son souffleur zélé, puis, plus bas un extraordinaire «amadoueur» de boas, tout enrubanné : ma pièce maîtresse ! J'ai beaucoup aimé son attitude, mis sérieuse mi amusée pour ne pas trop effrayer les enfants. Quand il a vu que je le photographiais, il a pris la pose, en vrai professionnel.

Texte et photographies © Corinne Salou

25 commentaires:

Corinne a dit…: Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.; 20 avril 2010 à 20:50
Anonyme a dit…: Merci pour vos magnifiques photos, chère Corinne. Dites, comment avez-vous fait pour braver le jokull islandais ?! Vous êtes rentrée en transatlantique ? La moitié de mes collègues est coincée actuellement dans un aéroport (les vacances à Londres prenaient fin dimanche) et au bord du meurtre.; 21 avril 2010 à 12:16
Corinne a dit…: Merci très chère Nadia ! Nous sommes rentrés jeudi midi. Nous n'avons appris qu'au décollage les débordements islandais, sommes restés dans l'expectative pendant une heure et demie, puis notre trajectoire légèrement déviée nous a amenés à bon port. C'est ce qui s'appelle un coup de chance, car ensuite, après nous le déluge.. nous avons appris que tous les vols étaient annulés !; 21 avril 2010 à 13:06
Anonyme a dit…: C'est même carrément un miracle !
Sinon, votre dernière photo, voilà ce qui s'appelle des tablettes de chocolat. Vraiment, on en mangerait.; 21 avril 2010 à 15:23
Patrick Mandon a dit…: Je redis ici toute ma gratitude à Corinne, qui nous a ramené de NY une étonnante galerie de portraits. Pour l'«amadoueur de boas» j'ai volontairement forcé sur la lumière, afin de faire ressortir le visage de l'homme et l'«écharpe» du serpent. Il ne me paraît pas que ce procédé nuise à l'œuvre originale. Qu'en dit notre chère Corinne ? Et où compte-t-elle partir prochainement ?; 21 avril 2010 à 17:43
Tanya a dit…: Cheers to Unstoppable Corinne! What a
stream of one fabulous image after another! Of course the pics of handsome New Yorkers are my favorites, but your camera, Corinne, seems to love every corner!
I say we put you back on a plane ( never mind volcanoes) and have you take the pics of the snow-covered Rockies!!!!; 21 avril 2010 à 19:09
Corinne a dit…: Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.; 21 avril 2010 à 19:12
Corinne a dit…: Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.; 21 avril 2010 à 20:00
Corinne a dit…: Patrick, je ne pensais pas que l'original était aussi raté ! Enfin, peut-être pourrez-vous en tirer quelque chose en couleurs, je l'avais fait mais en général pour les portraits, je préfère le noir et blanc.; 21 avril 2010 à 20:08
Patrick Mandon a dit…: Eh bien, très chère, votre «amadoueur» de boas, tel qu'il est ici, il me plaît !; 21 avril 2010 à 21:35
j.d.l.l a dit…: «sollicitée hier par mon ami égypto-argentin, ex-avocat reconverti designer-paysager»

ah Corinne finalement votre amis est rentrer dans le droit-chemin, «magnifique»,,,, (rire), je plaisante bien-sur, sinon beau-voyage au usa, je vous envie, et belle endroit ou toutes les attitudes son exacerber et non réprimander ou regarder bizarrement, comme quelque fois chez-nous, amitié jean, et le bonjour a Patrick, Tania et Nadia, cordialement jean; 22 avril 2010 à 13:51
Patrick Mandon a dit…: C'est pour nous tous, cher Jean-de-la-lune, un grand plaisir de te voir surgir dans l'un ou l'autre des fils de ce blogue. Tes apparitions renforcent la très vive estime que nous éprouvons pour toi.; 22 avril 2010 à 14:56
Corinne a dit…: Jean, merci, le plaisir est doublé lorsqu'il est partagé avec ceux qu'on apprécie. Et tu as raison, les sollicitations par l'image sont tellement omniprésentes là-bas que les accoutrements les plus farfelus sont à peine remarqués. Ils ont aussi un contact beaucoup plus direct et facile que chez nous ! Par exemple, il n'est pas rare que de parfaits inconnus croisés ça et là t'abordent en te disant texto :"Hi guys, how are you doing today" avec un grand sourire, ce qui ne veut textuellement pas dire grand-chose, on a supposé qu'il s'agissait d'une déformation du "how do you do" anglais,beaucoup plus flegmatique..
Bises Jean !; 22 avril 2010 à 18:05
j.d.l.l a dit…: Merci Patrick, très gentil a toi de m'accueillir dans ton blog, très peut de gens l'on fait et le fond, peut être le racisme-social ou la bêtise, mais bon cela montre bien leur intelligence, voilà vous êtes quelque un a le faire comme Jérôme L aussi, l'estime est réciproque pour vous-tous,

Corinne oui ils sont plus coule je crois, cela me rappel une fâcheuse histoire ici ou nous avions fait une soirée avec des personnes de couleur (chez-moi) et les voisins n'avez rien fait de mieux que d'aller a la mairie du village pour dénoncer «il y a des gens bizarre chez moi,» tous cela pars-qu'ils avais des dreadlocks ,,, oufff misère de misère cela voler très bas la grgrgrgrg,,,mais bon horreur est humain, et les villages on aussi leur lot d'abrutis,

cordialement a vous tous, Patrick et Corinne, amitié-jean,; 23 avril 2010 à 05:36
Corinne a dit…: Patrick, visiblement vous n'avez pas reçu mon message.. Tant pis, rien de grave après tout. Bonne journée.; 23 avril 2010 à 08:22
Patrick Mandon a dit…: Corinne, je passe en vitesse, je sors d'une interminable réunion, et j'y retourne. Je prendrai plus ample connaissance de mes messages un peu plus tard. Je vous embrasse et vous félicite encore pour tous ce que vous venez de laisser dans votre beau sillage.; 23 avril 2010 à 12:36
Patrick Mandon a dit…: Pour des raisons techniques deux messages de Corinne ont été supprimés. Je les avais heureusement copiés, je les restitue donc.

Corinne a dit... 21 avril 19h12 20h00
Tanya ! I think I am really in love with NYC. We'd love to go to Colorado, of course ! Certainly our next travel, later, seriously, we are thinking of it.
Kisses amazing Tanya !

Corinne a dit... 21 avril 20h00
Patrick, pour ce qui est de l'ami au boa, j'avais déjà retravaillé la photographie couleurs.. mais peut-être vous aurait-elle plu davantage, je vous la joins.
Un prochain voyage ? Ma foi ! ce ne serait pas de refus, mais malheureusement il me faut pour l'instant être un peu raisonnable.. Ceci-dit, vous visiter Patrick c'est aussi un plaisir renouvelé de découvertes et d'émotions.
Voici l'original : :http://picasaweb.google.com/corinne.salou/NYC0410#5462648046175548402; 23 avril 2010 à 13:00
Patrick Mandon a dit…: Et je ne me félicite pas d'avoir écrit : «[…] vous félicite encore pour tous (TOUT) ce que vous venez de laisser dans votre beau sillage.»; 23 avril 2010 à 13:02
Corinne a dit…: Patrick,
Et moi je sors d'une drôle de mésaventure avec des morilles piégées !! ..
Merci ! Grazie mille ! Thanks a lot ! Toda raba ! Et un baiser amical et reconnaissant là où vous voudrez !; 23 avril 2010 à 17:46
Patrick Mandon a dit…: Gara aux moriiiiiiiiiiiilles !; 27 avril 2010 à 00:11
Corinne a dit…: Oui ! Un morceau de céramique tranchant tel un scalpel enfoui sous le pavé (de boeuf) et sans la plage. Il est vrai que je l'avais commandé saignant.. La prochaine fois je prendrai des coquillages. La gourmandise me perdra. En guise de consolation, je reçus tout de même un Chablis premier cru flanqué de dix ans d'âge et le sourire du chef, et le dernier article de Jérôme qui vante les mérites des Vénus callipyges -tel l'auteur du "gorille"- a achevé de me réconforter. Néanmoins, les "mushrooms" à la crème ne me réussissent pas, demain j'arrête.; 27 avril 2010 à 15:34
j.d.l.l a dit…: Corinne, une très-belle-femme doubler d'une belle gourmandise et qui aime la belle nourriture, le top quoi! Une femme parfaite,,,,,a marié de suite,,,,rire,,,,,amitié/jean; 28 avril 2010 à 08:30
Corinne a dit…: Jean, tu as raison, si je ne me connaissais pas, je m'épouserai ! Mais c'est déjà fait.. :-)); 28 avril 2010 à 20:09
CURIOSITAS a dit…: Le type aux abdos ne m'impressionne pas: son short est trop long !
Mais le type au python comment vous avez fait pour la photo ?; 28 avril 2010 à 20:45
Corinne a dit…: Curiositas, plus le short est large plus l'homme est fort !.. Pas très esthétique toutefois c'est vrai.
Pour le reste, je n'ai rien programmé, en marchant on découvre beaucoup de choses, même en voiture parfois (les cheminées) il suffit d'avoir le bon réflexe au bon moment, ce n'est pas toujours gagné.. Merci de votre intérêt !; 28 avril 2010 à 23:23

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Vos commentaires

Célestine ☆ a dit… Un petit bonheur que cette séquence, la beauté raisonnable, mais en tout cas sublime, de cette légende vivante (une des dernières avec Bardot) qu'est Alain Delon, et comme un morceau de madeleine trempé dans du thé, l'air des ramoneurs de Mary Poppins. Merci pour tout cela, cher Patrick. Bien à vous ¸¸.•*¨*• ☆ 31 mai 2018 à 20:13 Patrick Mandon a dit… C'est vrai, « un petit bonheur », de ces « petits bonheurs » qui vous font un galant cortège… Lorsque vous avez lu ce texte, il était loin d'être achevé. Mais, c'est parti trop vite. Mes excuses, Beaux Yeux ! 1 juin 2018 à 00:27 le 22/04/17 « d'une actualité brûlante » : bel esprit d'à-propos ! Dans ce pays béni des dieux, l'esprit le plus archaïque, le plus cruel, le plus absurdement cruel inspire les actes les plus terrifiants. Nous en sommes là. Comme vous, je préfère la version Hardy-Delon. sur Injoignables Patrick Mandon le 22/04/17 Très bel article. Et toutes des choses que je découvre. Deux magnifiques Françoise Hardy. Je préfère d'ailleurs sa version de Modern style à la version originale de Jean Bart. Les pays sont faits de morceaux qui ne se joignent plus ... où on court dans la rue pour sauver sa peau C'est d'une actualité brûlante ! sur Injoignables V. s le 22/04/17 Ce poème est décidément secouant. Et je l'avais donné l'an dernier: http://nuagesneuf.blogspot.fr/2016/03/blaise-cendrars-paques-new-york.html sur le blog Nuagesneuf dans une trilogie consacrée aux fêtes de Paques chrétiennes. On y notera une graphie en "dyptique" Désolé, ce n'est pas le bon mot; ma mémoire ce matin est brinquebalante... Seigneur, c’est aujourd’hui le jour de votre Nom, J’ai lu dans un vieux livre la geste de votre Passion, Et votre angoisse et vos efforts et vos bonnes paroles Qui pleurent dans le livre, doucement monotones. Un moine d’un vieux temps me parle de votre mort. Il traçait votre histoire avec des lettres d’or etc, etc. Quant à l'allusion aux rythmes du "rap" eh bien c'est mon père, pétri et passionné de poésie classique s'il en fut, qui nous le fit remarquer il y a longtemps, lui qui nous récitait par cœur de longs poèmes de Hugo en les scandant parfois en rap! Ah! Mon père, ce héros au sourire si doux... Le bonjour vous va. sur Saint Blaise Nuageneuf le 22/04/17 C'est étonnant, avant même de voir la video, lisant à haute voix le texte, je lui trouvai une métrique de rappeur. (Le rythme me faisait penser, sans doute, à la partie parlée de cette célèbre chanson.) Des vers de treize ou quatorze pieds, effectivement c'est assez électrique. Mon âme est une veuve en deuil au pied de votre Croix; Vrai. Une vraie châtaigne. ¸¸.•*¨*• ☆ sur Saint Blaise Célestine ☆ le 21/04/17 Si le mot moderne, dont on abuse, a un sens, il le prend avec le grand Blaise, relativement à la poésie. Alors, oui, c'est lui le pionnier de l'électricité dans ce domaine. il comprend, avant tous les autres, le bouleversement qui s'opère, et que la Grande guerre va révéler. Le XIXe siècle dure encore un peu dans le XXe, puis Blaise vient, et tout devient clair : je vous souhaite de nombreuses châtaignes ! sur Saint Blaise Patrick Mandon le 21/04/17 Une très bonne idée. Un texte que j'ai relu avec plaisir grâce à vous. Merci. Et pour votre appréciation de la poésie de Cendrars, vous avez tout à fait raison. Moi, en le lisant, je me prends souvent des "châtaignes". sur Saint Blaise V. s le 20/04/17 Gare à la fureur prolétarienne ! sur Saint Blaise Patrick Mandon le 18/04/17 "Blaise Cendrars a installé l'électricité sur tout le réseau poétique !" Splendide ! Rien à voir avec les rappeurs : quand la fureur prolétarienne s'abattra, ils partiront dans des camps de rééducation... Ramon Mercader sur Saint Blaise Anonyme le 18/04/17 Merci, je suis toute rougissante. La découverte de ce musicien (puisqu'il est avant tout guitariste) est toute récente pour moi, et à peine avais-je commencé à le mieux connaître que j'ai appris sa disparition soudaine. Cela m'a affligée comme la mort d'un ami, tant il y a de bonté, de simplicité dans son art, alors qu'il est réellement virtuose. sur À nul autre pareil, le plaisir de déplaire Anne le 15/04/17 Chère Anne, une fois de plus, vous manifestez un goût remarquable. Je ne connaissais pas cette chanson. Je vais en traduire le texte, puis je la déposerai dans ce blogue. Au vrai, vous m'avez révélé un auteur, un compositeur, un interprète. J'aime tout, ici, et cette voix de confidence, de murmure… Vous avez été l'une des premières à fréquenter Tous les garçons ; vous y venez rarement, mais vous revenez toujours. Grazie mille ! sur À nul autre pareil, le plaisir de déplaire Patrick Mandon le 15/04/17 Cher Patrick, Bien que récente (mais celui qui la chante, au coeur trop fragile, Fausto Mesolella, vient de mourir), cette chanson aussi semble venue du monde d'autrefois: elle parle de l'âme. J'aime la sobriété, la sagesse toute simple de ce "clip", qui j'espère vous plaira: https://www.youtube.com/watch?v=4JwtKsSKogQ J'ai plaisir à vous relire, après ce long silence. Anne sur À nul autre pareil, le plaisir de déplaire Anne le 14/04/17 Je vois la date 2011, mais votre texte est antérieur, sans doute. Vous avez raison d'user de l'ironie contre ce genre de terrorisme par le langage, mais nous sommes en vérité désarmés devant l'emprise de ces salopards de l'enseignement. Je suis favorable à un Nuremberg de l'école : on jugerait les pédagogistes, et, à la fin, on les pendrait par la langue (française), par où ils ont péché. Cela me réjouit, Célestine, de vous savoir opposée avec cette rage subtile à ces personnages gonflés d'eux-mêmes. Cela me réjouit mais ne m'étonne point ! sur À nul autre pareil, le plaisir de déplaire Patrick Mandon le 31/03/17 J'ai entendu un jour un de ces Diafoirus, un inspecteur dont j'aurais dit « de mes deux » si j'avais été un homme. Il avait intitulé tout fier de lui sa conférence « Une année sans dictée, chiche ? » Affligeant et dangereux. Mais adoubé par le ministère Le but cependant est atteint depuis longtemps : les élèves n'ont plus d'orthographe, même en classe prépa. Je ne résiste pas à l'envie de vous faire lire (ou relire) le texte que j'avais affiché dans la salle des maîtres de manière totalement subversive. Je dénonçais cette insupportable langue de bois utilisée par les pédagogistes et qui s'est déversée comme une grosse bave verdâtre et visqueuse sur tous les secteurs de l'école, jusqu'à la nausée. Merci pour le compliment qui me touche. ¸¸.•*¨*• ☆ sur À nul autre pareil, le plaisir de déplaire Célestine ☆ le 31/03/17

La crème de Tous les garçons

Elle y est retournée ! Qui ? Mais Corinne, voyons ! Où ? Eh bien, mais, à New York ! Elle nous en a rapporté (c'est ici) une brassée de photographies et quelques commentaires, qui donnent envie d'y aller et soulage du chagrin de ne pas l'avoir accompagnée. Connaissez-vous Ravenne ? Corinne nous en a ramené des vues sans bévue. Si vous avez oublié quel grand écrivain fut Keyserling (le frère de l'autre) Nadia Moscovici vous le rappelle. Trois beaux esprits se retrouvent, trois hommes, faillibles comme tous les autres, habiles mais jamais vils, et si aimables, si fréquentables : Casanova, le cardinal de Bernis, Roger Vailland. On les rejoint là. Olyvier, le garçon aux semelles de vent, qui n'aime rien tant que l'autre et son contraire, revient d'un grand périple dans «l'Orient compliqué et lointain». Sa soif du monde semble ne pouvoir s'étancher : voyez comme sont fraternelles ses couleurs contre la mélancolie. Vous ne le connaissez pas, mais il connaît tout le monde. Il a guidé la Rolls blanche de John Lennon, il s'appelle Henry. Un jeune homme nommé Marlon Brando vous attend sur le trottoir. Sa présence à l'écran fut une grâce ; nous n'avons pas oublié The fair lady. Nous célébrons en ce lieu, dans la personne de Jean Cocteau, l'enchanteur du XXe siècle. On trouvera ici un texte de Nadia Moscovici, sa lecture «de confrontation» avec l'œuvre impressionnante et la personnalité énigmatique de Ernst von Salomon. Et l'on poursuivra l'observation du paysage allemand, entre les deux guerres, en suivant le Maudit et en écoutant la grande Dietrich chanter Lili Marleen, lors de son ultime apparition publique. On suivra Nadia Moscovici, l'européenne, à Bucarest, et l'on retrouvera la sculpturale Émilie, qui mêle son grain de sel au sable de la dernière plage avant l'automne.