Déjà vu et entendu ici, mais qui se lasserait de cet enchantement ?
Par David Gilmour, qui lui apporte une étonnante précision, soutenue par son petit orchestre pop, à la fois sensible et détaché (la violoncelliste est si charmante !)
Et par le ténor Roberto Alagna, avec frémissement qu'on ne trouve pas chez les autres chanteurs «sérieux» :
Et voici, une fois de plus, les paroles :
Je crois entendre encore
Caché sous les palmiers
Sa voix tendre et sonore
Comme un chant de ramiers.
O nuit enchanteresse
Divin ravissement
O souvenir charmant,
Folle ivresse, doux rêve!
Aux clartés des étoiles
Je crois encor la voir
Entr'ouvrir ses longs voiles
Aux vents tièdes du soir.
O nuit enchanteresse
Divin ravissement
O souvenir charmant
Folle ivresse, doux rêve!
Charmant Souvenir!
Charmant Souvenir!
Air de Nadir, Les pécheurs de perles, musique de Georges Bizet/
2 commentaires:
Les deux sont splendides. Je suis particulièrement sous le charme de la voix d'Alagna, sensuelle et pourtant désincarnée, comme en rêve. Merci!
Anne, qui passe ici comme un souffle léger, il importe que vous aimiez les deux interprétations.
Alagna est un ténor, l'un des plus fameux, même, aujourd'hui : il est «justifié». Mais il abandonne sa seule perfection, son métier, pour une vibration miraculeusement obtenue.
Gilmour, quant à lui, est ici un «imposteur» : or, ce qu'il nous offre tient également du miracle. Gilmour n'est absolument pas «légitime», pourtant, il révèle un trésor caché, avec une grande pudeur. Sa voix est très «anglaise».
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