André Hardellet, « L’essuyeur de tempêtes », un garçon délicat, un raffiné, un exigeant. Il a écrit, d’abord sous un pseudonyme, un livre « torride », qu’on lit d’un trait, mais d’une main : Lourdes, lentes. Je crois me souvenir qu’il fut condamné pour outrages aux bonnes mœurs. Il y a si longtemps, et j’étais si jeune !
Entendez le chagrin retenu d’André Hardellet, mis en musique par Guy Béart, chanté par Patachou : Bal chez temporel
http://youtu.be/2555UpuSbjY
Si tu reviens jamais danser chez Temporel
Un jour ou l'autre
Pense à ceux qui tous ont laissé leurs noms gravés
Auprès du nôtre
D'une rencontre au bord de l'eau
Ne restent que quatre initiales
Et deux coeurs taillés au couteau
Dans le bois des tables bancales
Si tu reviens jamais danser chez Temporel
Un jour ou l'autre Pense à ceux qui tous ont laissé leurs noms gravés
Auprès du nôtre
Sur le vieux comptoir tu pourras
Si le coeur t'en dit boire un verre
En l'honneur de nos vingt carats
Qui depuis se sont fait la paire
Si tu reviens jamais danser chez Temporel
Un jour ou l'autre
Pense aux doigts qui tous ont laissé quelques « je t'aime » Auprès du nôtre
Dans ce petit bal mal famé
C'en est assez pour que renaisse
Ce qu'alors nous avons aimé
Et pour que tu le reconnaisses
Si tu reviens jamais danser chez Temporel
Un jour ou l'autre
Pense aux bonheurs qui sont passés là simplement
Comme le nôtre
2 commentaires:
Intemporel, ce Temporel... Pour moi cette chanson reste associée à Guy Béart, qui l'a aussi interprétée. Il figurait en bonne place dans la discothèque parentale, et je l'avais d'ailleurs vu en concert, milieu ou fin des années 70 certainement, à Rouen, Petit-Quevilly plus exactement, Théâtre Maxime Gorki. Ca vient de loin, comme dirait Joël...
C'est un peu comme chez vous, chez Temporel Patrick. Je me souvenais parfaitement de cette mélodie en forme de vague que j'aime beaucoup mais pas des paroles. Encore un merveilleux rappel, merci cher Patrick.
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