mercredi 4 juillet 2012
Des fantômes familiers
En attendant les grandes décisions, une chanson qui m'évoque bien des choses, une chanson sur la vie heureuse, qui passe, sur les êtres qu'on a connus, et sur les ombres charmantes, amicales, qui nous font une sorte de cortège. Superbement écrite, elle n'est pas vraiment « démodée », elle est simplement datée.
Jean-Claude Pascal fut soutenu, à ses débuts, par Edwige Feuillère. Je me souviens parfaitement de la grande Feuillère, au cinéma et au théâtre.
D'ailleurs, je me souviens de tout, même si cela ne sert à rien.
« Soirées de prince » : Paroles, Pierre Delanoë, musique, Guy Magenta
JEAN CLAUDE PASCAL. Soirée de Prince - YouTube
Et ceci encore, superbe texte de Bernard Dimey, qui s'enivrait la nuit pour oublier le jour :
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4 commentaires:
Jean-Claude Pascal... ils ne sont pas nombreux ceux qui se souviennent de lui.
Je voudrais pas crever... avant d'avoir réussi à voir "Le Rideau cramoisi" d'Alexandre Astruc, d'après Barbey d'Aurevilly, où il joue le bel officier, et Anouk Aimée (sauf erreur), Alberte, l'inexpliquée...
Film introuvable, que je n'ai jamais vu diffuser nulle part.
Je propose à Patrick d'attendre, pour clore son blog, que soit édité le DVD du "Rideau cramoisi"...
Anne, figurez vous que je tiens d'Alexandre Astruc lui-même qu'une édition en dvd de ce film est sérieusement envisagée, et cela, prochainement. Je lui dirai d'ailleurs que l'une des admiratrices du Rideau en réclame une rapide parution.
Je l'ai vu il y a bien longtemps, à la cinémathèque, je crois : il est très réussi ce film, où Jean-Claude Pascal, comme les autres comédiens, ne parle pas avec sa vraie voix. Le doublage de sa voix avait beaucoup irrité, déçu JCP !
Je rappelle a tutti que Tony Bennet chante vendredi soir à L'Olympia. Hélas pour les retardataires, il n'y a plus un seul siège bien placé !
Mon ami, méfiez-vous des grandes décisions, des grandes évasions, des grandes révolutions, des grandes illusions, des grandes écoles, des grandes armées et des grandes guerres, des grandes gueules, des grandes bouffes, et même des grandes vadrouilles. Contentez-vous de la grande bleue, d'une grande demoiselle et restez fidèle à votre marque de fabrique, la grande classe.
Encore un coup de baguette magique, cher Patrick ! L'évocation du seul nom de J.C.P. me fait me souvenir sans difficulté des paroles presque exactes de "Nous les amoureux" que l'on fredonnait tous à l'époque.
L'homme a un charme et une distinction telle qu'il incarnait pour les mamans le "gendre idéal", plus encore qu'Alain Delon, un peu connoté méchant garçon !
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