jeudi 6 décembre 2012

Dave « Quartet »

D'où lui venait le sens du rythme « brisé », ou plutôt contrarié, qui donna à ses premières compositions  l'étrangeté harmonieuse des musiques fondamentales ? Qu'a-t-il perçu, dans l'air du temps des années cinquante, qui voulait advenir et se manifester de manière radicalement neuve ?
Les années cinquante, le début de la décennie soixante, Dave Brubeck et quelques autres : notre vraie modernité.
Voyez le désastre où nous sommes !

Tout est parfait dans ce Take five, jusqu'à la formation en quartet :  Dave Brubeck au piano, Paul Desmond au saxo alto, Eugène Wright à la basse, Joe Morello à la batterie (enregistré en Belgique, en 1964).

3 commentaires:

Dorham a dit…

Voyez le désastre où nous sommes !

????

Patrick Mandon a dit…

Dorham… Il y avait, naguère, un trompettiste du nom de Kenny Dorham, d'ailleurs remarquable.
Vous semblez perplexe devant ma formulation, peut-être manque-t-elle de clarté. Je voulais dire que nous vivons des temps obscurs, au regard des brillantes années du jazz, et de la musique en général. Quant au désastre, il s'avance vers nous, avec des airs dissimulés.

Dorham a dit…

L'âge d'or du jazz est bien sûr derrière nous, même s'il y a encore des musiciens de grand talent qui font vivre cette musique...autrement...