dimanche 20 octobre 2019

Le pays bas



À la vérité, je m'étonne sincèrement des visites encore nombreuses que reçoit ce modeste et très imparfait blogue. Si j'en crois les statistiques, la majorité des visiteurs vient des Pays-Bas. Je les en remercie vivement, et, ironiquement, je m'efforce de croire que le nom « Pays-Bas » désigne une autre nation que la France…
Mon ami Roland Jaccard m'a fait part d'un grave événement survenu récemment au Quartier latin, à Paris, très révélateur du climat d'affreuse soumission intellectuelle et de dictature moralisatrice dans lequel nous baignons désormais. Ils ont gagné, c'est entendu. Je ne reconnais plus ce pays.
Si Roland me donne son accord, je donnerai ici le texte de son article.
En attendant la fin du monde, et pour masquer un peu la parade navrante des comédiens secondaires et des actrices à cheveux gras qui peuplent le cinéma français, obèse, incapable de produire une œuvre digne de ce nom, malgré le (ou à cause du) système de généreuses subventions qui autorise toujours les mêmes à reproduire du semblable, en attendant la fin, donc, je vous laisse avec Jean-Luc Godard et France Gall. Ce n'est rien, en apparence, mais c'est tout le cinéma ! Il faut deux minutes à Godard pour produire des images dont l'invention et la grâce sont inaccessibles à la majorité des metteurs en scène français.
Où êtes-vous, Leos Carax, à qui l'on doit le bouleversant Holy Motors, le personnage d'Oscar et les figures qui le hantent comme elles nous hanteront jusqu'à la fin ?


Pour Leos carx et Holy Motors : Le cours d'une rivière