vendredi 16 novembre 2018

Le désir et la mélancolie

Qui le hantait ? Sa mère, certainement : le souvenir de cette femme au visage triste, gagnée par la peur et la détresse. Son père aussi : il conserva toujours le souvenir des scènes violentes, le bruit sourd ou retentissant des coups qu'il distribuait généreusement à sa femme et à son fils ; un homme brutal, égaré.

Plus tard, il suscita le désir du monde.
Et il fut mélancolique.

Deux films sont disponibles, en ce moment, dans l'Internet :
1) cette manière de biographie augmente encore le mystère qu'a fondé cet homme :



2) Pour celles et ceux qui n'auraient pas vu le film « maudit », décrié, honni, le voici :



Et pour le retrouver : 
Le fantôme du métro aérien 1   Retour sur le pont   Le fantôme du métro aérien 2  L'indésirable 2  Brandobsession (Brando's session)  Dernier sanglot à Paris  L'enfance, notre passager clandestin

  Le principe de fascination   De profil, de dos et de face




Après la guerre, c'est déjà la guerre



Babylon Berlin : je n'aime pas les séries, je n'aime pas les rendez-vous réguliers avec la télévision, j'ai l'impression d'en devenir le prisonnier. Je ne connaissais pas Babylon Berlin. Dans l'un de ses messages, notre ami suisse m'a mis la puce à l'oreille. Le bref extrait qu'il me suggéra, cette scène d'un cabaret où régnait une sorte de dominatrice bi-sexuée, et cette chanson comme une menace séduisante… J'ai attendu impatiemment la sortie de cette œuvre sous la forme d'un coffret de trois DVD.
Babylon Berlin est particulièrement réussie. Nous sommes en Allemagne, entre les deux guerres. La Première a profondément marqué les corps et les esprits. Le pays ne vacille pas encore, mais on voit bien que se mettent en place, de manière souterraine, tous les éléments d'une puissante et redoutable métamorphose.
Il arrive que la tragédie s'annonce par l'entrée des artistes. 

On ira ici et là :   
Le goût de la rengaine et des cabarets 2
Le goût de la rengaine et des cabarets