Qu'on veuille bien me pardonner si je reviens à Marina, dont le souvenir me hante littéralement. Je possède à présent une vaste documentation sur cet atroce événement, et j'ai pu lire les détails du procès. Je vous passerai les affreuses révélations auxquelles il a donné lieu. J'ai pu vérifier que le scénario crapuleux que j'avais imaginé, chez Causeur, correspondait à la réalité des faits et des deux individus qui s'en sont rendu coupables. Je suis désormais persuadé qu'il ne s'agit plus d'un fait divers supplémentaire, mais de quelque chose d'autre, d'une sorte de signal, de surgissement d'une épouvante. Je vais sans doute interrompre la production de ce blogue, mais je demeure persuadé que seul l'effort de création culturelle, augmenté d'une fantaisie heureuse, capricieuse et jamais satisfaite d'elle-même, peuvent nous garder de sombrer dans les abîmes.
5 commentaires:
L'effroi.
Je comprends - je prends avec moi -
L'effroi, voyez-vous, est ce sourd tocsin qui ne laisse jamais le moindre répit à certains, ceux-là le portent en eux, dans leur chair, dans leur coeur, toute une vie. On ne s'y fait jamais. Jamais.
Pour adoucir l'effroi, je connais quelques baumes, ce blog en est un, ne l'interrompez pas s'il vous plait...
Effectivement, ne vous arrêtez pas. Nous avons toutes et tous encore besoin de vous.
Amitiés
@Melle Nadia
Vous avez raison, bien entendu. Baume, quand notre cœur fait baume...
Cher Patrick, ne partez pas. N'effacez pas nos souvenirs...Vous, Nadia, Corinne et tous ceux qui sont passés par là et ont laissé leur empreinte, leur ombre ou leur sourire...
Enregistrer un commentaire