mardi 29 septembre 2009

La marquise est de retour !


















À quels seins se vouer ? ou La Beauregard s'égare…
On se souvient que la marquise de Beauregard avait fait à Paul de Lorgnecul une confidence très osée, relative à son anatomie
. En effet, elle avait, à propos de ses seins, évoqué les canons de Navarone (voir le fil de
Ferveur) ! Vous savez dans quel état de pruderie cette jeune femme est tombée aujourd'hui, et vous n'ignorez point qu'elle soutient avec énergie le parti des dévots. On dit qu'elle a fait le siège du maire de sa commune, jusqu'à ce que ce dernier, de guerre lasse et sous la menace de perdre la contribution annuelle que lui accorde la marquise, par ailleurs très fortunée, obtienne de son conseil municipal qu'il vote un édit interdisant aux hommes de saluer les femmes, et contraignant les femmes à baisser les yeux quand elles croisent un inconnu ! Elle a prétendu l'autre jour que le simple geste d'un monsieur soulevant son chapeau constituait une atteinte aux bonnes mœurs ! Elle aurait recommandé à la propriétaire de la boutique de lingerie de ne plus offrir à sa clientèle que les chemises de nuit du modèle nommé «furtif». Pour homme et pour femme, elles couvrent le corps du menton jusqu'aux pieds, présentant une ouverture sur le devant, masquée par une pièce de tissus amovible, à l'endroit que vous imaginez
Eh bien, mon ami, il n'en fut pas toujours ainsi ! Figurez-vous que j'ai appris de
s choses sur le compte de ma cousine, des choses admirables à la vérité, et qui me réjouissent fort ! Des choses comme celle-ci, par exemple : alors qu'elle vivait encore à Paris, dans le luxueux hôtel particulier que son mari possédait dans le faubourg Saint-Germain, elle demanda à un sculpteur de ses connaissances, dont on assure qu'il lui était très… cher, de prendre sa superbe poitrine pour modèle d'une œuvre que la ville de Paris lui avait commandée. Ce qu'il fit. Eh bien, cette sculpture, je l'ai retrouvée ! Mais je vous en dirai plus demain. Je sais des secrets, et je veux les partager ! Pour l'heure, je vous laisse admirer ce qui constitue, vous en conviendrez, un objet de délire plus que de délit…

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