lundi 14 septembre 2009

L'hypocondriaque de Meudon 2

Voici la suite, et la fin, de l'entretien accordé par Louis-Ferdinand Céline à André Parinaud, qu'on retrouvera dans le coffret Céline vivant, édité par les éditions Montparnasse, et dont on connaîtra le détail sous la première partie (voir L'hypocondriaque 1).


15 commentaires:

Emilie a dit…

Quelle activité sur ce blog depuis la rentrée, avec toutes ces filles autour de vous, cher Patrick ! Je n'arrive plus à vous suivre, mais je passe en vitesse pour embrasser toute la compagnie !

L'idéal serait de ne rien savoir sur la vie ou les prises de positions des écrivains et de ne s'en tenir qu'à leurs textes, qui seuls, avec leur style, font leur grandeur ou leur petitesse.Je crois que tous, finalement, chacun à leur manière, ne peuvent être que décevants si on les approche de plus près, car ils ne sont que des hommes, avec leurs travers, leurs déséquilibres, leurs erreurs, leurs péchés, et comme vous le dites, leurs "putasseries". C'est par la magie du style,l'univers qu'ils font surgir des mots, qu'ils sont transfigurés, qu'ils s'imposent à nous et peuvent nous envoûter. C'est ainsi que même s'ils sont des individus médiocres, ils deviennent des dieux. Car,et c'est Proust qui le dit, "la vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c'est la littérature" !

Patrick Mandon a dit…

Émilie, ce que vous ajoutez à ce débat est, comme souvent, utile et nécessaire. Il est bien dommage que vous passiez si vite ! Reviendrez-vous ?

Emilie a dit…

Mais bien sûr cher Patrick ! Je garde un oeil sur vous, sur ce blog tellement original que tout le web vous l' envie !
Mais je me dois pour l'instant à une tâche essentielle en ce début d'année :terroriser mes élèves tout en les séduisant et les instruisant. Joindre l'utile à l'agréable en somme, ce qui m'amuse beaucoup, et leur laisser un souvenir ébloui, impérissable, telle est ma quête, tel est mon but !

Ô qu'ils me haïssent d'amour !

Patrick Mandon a dit…

Vous me semblez bien faite pour séduire et terroriser, tout ensemble ou séparément, Émilie. Ah, que le sort de vos élèves est enviable !

Eureka a dit…

Je savais bien qu'Emilie saurait nous remettre les idées dans le bon ordre.

Bonsoir,

Anonyme a dit…

Il est vrai que vous avez fait de ce blog un lieu de rencontre tout à fait unique sur la toile, libre, spirituel sans être pontifiant, nostalgique, parfois leste mais toujours de bon goût.
Regarde qui tu attires, je te dirais qui tu es (là, je cause au blog).

Anonyme a dit…

... dirai ! Emilie va me faire redoubler.

Patrick Mandon a dit…

Avec une «maîtresse» telle qu'Émilie, j'aurais volontiers redoublé…
Sinon, belle roumaine, j'avais cru comprendre que nous aurions prochainement une sorte de compte-rendu relatif à vos récentes lectures…

Anonyme a dit…

Mes récentes lectures folâtrent du côté de la taxe carbone au Royaume-Uni... L'ennui assuré, la corde et la balle réunies, le suicide du blog.
Si vous ne voyez pas d'inconvénient à repartir chez les barons baltes, j'ai relu mes vieux Keyserling cet été, le coup de grâce de Yourcenar et les réprouvés de Salomon... Vous avez dit ethno-centré ??

Patrick Mandon a dit…

Ethno quoi, Nadia ? Ethno-littéraire, si l'on veut ; ethno-européenne ; ethno-touslesgarçons ; ethno-feusurlequartiergénéral. Juive, assurément, coquine, certainement, malicieuse, et encore pleine de qualités et digne de qualificatifs, et si française ! Enfin, compliquée, comme il convient !
Bon, je verrai bien quelque chose sur «Les réprouvés». Exercice délicat, mais vous avez le niveau…

Anonyme a dit…

La prochaîne fois, je vous donnerai à choisir entre le club des cinq et Oui oui fait un picnic par Enid Blyton, le plus grand écrivain anglais de tous les temps, au moins.
Je me replonge dans le destin très tourmenté du cadet du Baltikum et je vois ce que je peux en tirer. Je voudrais éviter une vague de suicide en chaîne sur ce blog qui m'est cher...

Eureka a dit…

Chère Nadia, d'accord pour une analyse complète du Club des 5. Je l'ai tous lu et j'aimerai que ma fille s'y mette (mais c'est une autre histoire). Avez-vous l'adaption en dessin animé qu'ils ont diffusé cet été sur le service public. Ils ont changé les noms (sauf celui de Dagobert), ils ont internet (mais si, mais si).... J'ai été très déçue. Enfance quand tu nous tiens

Patrick Mandon a dit…

Euréka, si vous nous la donniez, cette analyse du Club des cinq ? D'une mère à sa fille, le passage impossible de l'enfance ? Une petite pierre sur le chemin, qui nous fait «agréablement» trébucher du côté de notre mémoire…

Euréka a dit…

Cher Patrick,

Je relève le défi. Je vous transmettrai mon analyse un peu plus tard. Il faut que je la rédige. La voulez-vous rigolote, psy, "chiante".

A bientôt.

Patrick Mandon a dit…

Euréka, ni psy, ni chiante, ni rigolote ! Il faut que vous laissiez surgir en vous une source forte d'émotion. Laissez-vous envahir par le tremblement des choses, même les plus banales. Tout exercice d'écriture est une dîme qu'on paie à un petit diable qui nous tente…