dimanche 15 août 2010

Ce qui reste

7 commentaires:

Joël H. a dit…

Je ne savais pas que ça existait ... Bravo, belle découverte !

Patrick Mandon a dit…

Ainsi que le disait Brassens : ”Trenet, c'est le patron !”. Tous les chanteurs de l'après-guerre lui doivent quelque chose ; il a donné à beaucoup la «fantaisie» de chanter. Dans son genre, il fut un surdoué. Vous connaissez le mot de Jean Cocteau :
"Tout bégayait.
Tout traînait.
Plus rien ne traîne et tout parle. C'est grâce aux chansons de Charles Trenet".
Rendons grâce à Mistinguett qui, enchantée de l'écriture de l'autre grand Charles, persuada Maurice Chevalier d'interpréter Y'a d'la joie.
Note : J'en profite, M. Jo, pour vous exprimer mon plein accord avec les propos que vous tenez sur Brecht, la distanciation et autres fadaises qui ont encombré mon esprit de jeune homme. En revanche, j'ai toujours considéré ce malheureux Jim Morrison comme un type sans grand intérêt, mais à qui je reconnais une bouche admirable et, à vingt ans, une beauté physique d'exception.
Marianne Faithfull, mais surtout Agnès Varda, Pamela Courson, sa compagne, et un certain Alain Ronay, son ami, connaissent les circonstances de sa mort. Ronay, quelques heures avant la disparition de Jim, avait été témoin d'une scène qui l'avait inquiété : Morrison, pris d'un violent hoquet, était devenu très pâle. Ronay crut voir un masque de mort sur son visage…
Pourtant, Morrison se plaisait à Paris et guérissait lentement de l'insupportable douleur de la célébrité, qui lui semblait reposer sur bien des équivoques et malentendus.
Aujourd'hui, des jeunes femmes viennent s'asseoir sur sa tombe et en éprouvent un vif plaisir, une jouissance même. Comme me l'a dit un jour l'une d'entre elles : «Jim est très sexe !».

Joël H. a dit…

Je suis loin d'avoir écouté tout Trenet : ce que j'en connais, en revanche, est formidable. Quelque part sur La crevaison, il y une vidéo, juste un piano et lui chantant La folle complainte - à chaque écoute, je termine au bord des larmes.
Sinon, je vous trouve bien sévère pour ce pauvre Mojo Risin' : on lui demandait d'être beau et de bien chanter, il a rempli le contrat - y ajoutant un petit talent d'écriture et une certaine curiosité intellectuelle pas si courante dans ce milieu, et sans aucun doute utile à une partie du public. Ensuite, le mythe et tout ce qui s'ensuit, bien entendu sans rapport avec l'importance réelle du personnage, c'est l'effet forever young qui plait tant aux media et aux, effectivement, jeunes filles.

Patrick Mandon a dit…

Mais point de sévérité, encore moins excessive ! “Un type sans grand intérêt”, cela relève d'une médisance légère. Voulez-vous que nous parlions de ses textes ? Pour le reste, admiration, chapeau bas ! Ce garçon m'est fort sympathique, et j'ai dit que j'estimais fort qu'il aimât la France et Paris, essentiellement pour la manière dont on y considérait les artistes et les écrivains. Enfin, j'ai souligné combien j'étais sensible à son sex appeal : je suis une vraie midinette. D'ailleurs, je vais souvent m'asseoir sur sa tombe, au Père-Lachaise…

Joël H. a dit…

“Un type sans grand intérêt”, cela relève d'une médisance légère.
Sic. Mieux vaut ne pas être dans votre ligne de mire, alors !

Tanya a dit…

I Love this song and Leo!
Hope you are having a wonderful summer,
Tanya

Patrick Mandon a dit…

Wonderful summer, indeed, dearest Lady T. One of my best «Paris au mois d'août».
Kisses from Patrick to Lady, Tim and young man.