dimanche 8 août 2010

Farniente parisien

«Je suis un après-midi d'été, en retrait de la ville et au cœur de Paris. Il y a comme un tendre bourdonnement, quelques éclats joyeux de voix. Ce mois d'août est un enchantement. Le temps hésiterait-il un instant, suspendu à la douceur des choses, avant de basculer dans une sombre période ? Je veux l'ignorer. Je ne suis, après tout, qu'un après-midi du mois d'août, à Paris…»
(Clin d'œil à M. Jo, qui a placé dans son blogue urticant et indispensable, La crevaison !, la chanson de Jacques Brel, Je suis un soir d'été. Et tandis qu'agonise mon appareil photographique…)
Photographies © PM




































































4 commentaires:

Joël H. a dit…

Merci Patrick.
J'aime cette chanson depuis toujours, j'avais neuf ans je pense lorsque je l'ai entendue pour la première fois - stupéfait, un peu interloqué, c'était pour moi, gamin, une révélation : peut être la première fois que je réalisais qu'en tordant un peu, pas beaucoup, la langue et les clichés, on faisait naître autre chose ...
Sinon, oui, va falloir consommer sous peu rayon photo.

Anonyme a dit…

Encore que, cette étrange façon qu'a votre appareil de se tâcher de violet pour vous montrer qu'il va mourir ne manque pas de délicatesse !
Vous êtes un vrai port d'attache, entre deux suds du nord (le vrai sud me rend neurasthénique, sauf en littérature. Toute cette lumière métallique.), je viens me reposer dans votre élégant escalier, j'écoute la boule de flipper qui me rappelle mes quatorze ans et certain collégien particulièrement chevelu, quelques tangos. Et je repars, la revedere Patrick ! Comme vous le savez, j'ai maintenant quelques mineurs à détourner du côté de Swansea.

Patrick Mandon a dit…

Salut à Nadia et à son mineur détourné…

Anonyme a dit…

Mon mineur qui ne manque pas de bouteille et moi vous embrassons drag meu.