vendredi 27 août 2010

Le béguin pour Gabin

Il l'a quittée depuis longtemps, Gabin, lorsque Marlène interprète cette version en allemand de la fameuse chanson de Brel. Gabin… Il l'appelait “La grande”, et encore “La prussienne”. En 1947, désireux de fonder une famille, il lui écrit : « […] Ta as été un ange, ma grande, malheureusement même les belles choses ont une fin.»
On dit qu'elle le chercha longtemps «au fond des chambres où la lampe était allumée». Elle eut une bonne centaine d'amants, et des plus prestigieux, mais elle ne connut qu'un Gabin.
Je n'ai fait que l'apercevoir, un soir, avenue Montaigne, habillée comme un souvenir élégant… Je persiste à croire qu'elle m'a souri, mais, bien sûr, je me trompe.
Nous réussissons nos œuvres de déchirure, nous manquons nos entreprises de réunion. Avertis que le chagrin ou la lassitude nous guettent, nous en devançons les appels.

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