La très jolie femme que j'évoquais hier (voir message précédent), se nomme Ludmila Lopato : née en 1914, dans la famille d’un magna russe du tabac à Harbin, la plus russe des villes chinoises. En 1929 sa famille quitte la Mandchourie pour Paris où Ludmila étudie le chant au conservatoire Rachmaninov. Quand vient la guerre elle quitte l’Europe pour l’Amérique du nord, sur un navire où se trouvent, paraît-il, Ingrid Bergman et Albert Einstein. En 1960, elle fonde « Le pavillon Russe », un établissement de belle réputation : "le plus princier, le plus chic des cabarets russes de Paris". Elle meurt en 2004, sur la Côte d'azur, où elle s'était retirée. (source : Stengazeta)
La voici encore, car je ne m'en lasse pas : elle chante Les bleuets (paroles, P. Shlakat, musique A. Tchernïavski).
Te souviens-tu, te souviens-tu de cette prairie,
Le petit soleil rouge, les fleurs ;
Le petit soleil rouge, les fleurs ;
Dès l’aurore dans la prairie,
Toi et moi, nous nous promenions.
Toi et moi, nous nous promenions.
Les bleuets, les bleuets,
Les bleuets bleus-ciel. Oh, vous mes douces fleurs, Oh, vous, mes petites fleurs.
Les bleuets bleus-ciel. Oh, vous mes douces fleurs, Oh, vous, mes petites fleurs.
Cette prairie déversait
Cette couleur bleue veloutée
Des bleuets, je les ramassais,
Et tu étais là, avec moi, mon aimé.
Cette couleur bleue veloutée
Des bleuets, je les ramassais,
Et tu étais là, avec moi, mon aimé.
Refrain.
Nous penchant, nous riions,
Et, malicieux nos regards, brillaient,
Et, après, comment nous nous embrassions !
Jusqu'à ce jour, je ne l’ai pas oubliée.
Et, malicieux nos regards, brillaient,
Et, après, comment nous nous embrassions !
Jusqu'à ce jour, je ne l’ai pas oubliée.
Refrain
Et, Aujourd’hui, nous sommes séparés
Ces jours-là, se sont envolés
Ces jours-là, se sont envolés
Et, en mémoire, me sont restés
Des bleuets séchés.
Des bleuets séchés.
Refrain
(Traduction : Sarah P. Struve)