Elle est venue cette nuit. Furtive comme une ombre qui glisse, fuyante, inaccessible et pourtant si incarnée, si magnifiquement charnelle. Elle a laissé derrière elle une trace de soie, le parfum entêtant d'une apparition aimable. Puis elle est repartie, absorbée par la nuit, Esther l'ondoyante.
Reviendra-t-telle ?
Elle reviendra. Je laisserai une lampe allumée et ma porte ouverte.
Je salue l'arrivée parmi nous d'Esther, qui tient un blogue comme une fée fabrique un élixir d'amour. Désormais, d'un clic, vous succomberez à ses sortilèges…
(La photographie représente Nadia Auermann, modèle absolue, selon moi, des années quatre-vingt. Ses jambes interminables ont un galbe parfait. ) Photo DR
4 commentaires:
Bravo Esther ! (Et Patrick évidemment !)
Vous aussi, Anna, vous êtes revenue !
Oui !
Tel un délicat billet doux glissé sous ma porte, je découvre, avec surprise et non moins plaisir à sa lecture, que mon ombre suscite quelques activités oniriques révélées sous la belle plume de notre cher hôte.
Je ne pars jamais très loin, vous savez. Je m’absente seulement de temps à autre, pour dénicher, confectionner les "philtres de volupté" qui vous ont conduit jusqu'à moi. Je reviens toujours chez les âmes amies, surtout si leur porte reste ouverte…
J’avoue que j’aime bien l’idée de ce nouveau salon accueillant, séduisant, troublant et énigmatique où je pourrais venir m’asseoir, m’allonger comme à cet instant, le temps de me ressourcer, de sourire et de vous embrasser pour vous remercier.
A bientôt cher Patrick.
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