Le futur extérieur…
Au vrai, j'avais imaginé une scène avec des photographies –dont deux ou trois « modifiées » par mes soins–, tirées d'un film de et avec Charles Chaplin, mais je ne parviens plus à insérer des images, pour une raison que je ne m'explique pas.
Quoi qu'il en soit, j'adresse mes vœux affligés mais sincères à tous ceux qui rendent encore visite à ce modeste lieu.
Je leur souhaite de trouver en eux-mêmes les ressources, qui leurs permettront de survivre sinon d'expérer. Je leur suggère d'adopter, pendant quelque temps, au commencement d'une année déjà usée avant d'avoir servi, cet aphorisme de Friedrich Nietsche (Nichts = rien), qui me paraît parfaitement annoncer l'avenir : « Rien ne vaut rien, il ne se passe rien, et cependant tout arrive mais cela est indifférent. ».
En supplément : des accès de mélancolie, la chair aimable d'un amant momentanément apaisé, des mains glissant le long de jambes gainées de bas nylon, l'oubli de Sandrine Rousseau et de toutes les femmes écologistes, la crainte et le rejet de M. Mélenchon, la tendresse nerveuse d'une chatte noire aux yeux de braise, une nappe de souvenirs comme un brouillard qui enveloppe, s'éloigne, revient, des particules de bonheur, le plaisir et le chagrin d'être né…
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