mercredi 27 octobre 2010

Cocomérages

Dehors, la nuit parisienne est glaciale et humide.
Ce que Coco dit de la solitude est terrible, mais c'était son lot. Nous reparlerons de Mademoiselle plus longuement. Passant, comme souvent, rue Cambon, où elle s'installa, j'ai «volé» quelques photographies. Elles ne sont pas très bonnes, j'en conviens. On y voit le fameux escalier, avec son jeu de miroir qui lui permettait, dissimulée, de tout voir. Son appartement est resté tel qu'elle l'a décoré, et c'est un exemple de goût. Mais, chaque soir, elle gagnait l'hôtel Ritz, où elle vivait à l'année, par un accès plus discret que celui de la place Vendôme, situé un peu plus haut dans la rue Cambon. Entendez le témoignage du plus grand coiffeur pour dames du XXe siècle, Alexandre dit de Paris. Ce qu'il nous confie de Gabrielle Chanel me paraît inspiré par le respect et l'affection.
Bien sûr, ce sujet, par les temps qui courent, est d'une détestable futilité. J'ai grandi dans la futilité, je finirai inutile.







1 commentaire:

Emilie a dit…

Futilité?!Ô Volupté !!!!