Une chanson, Can't Help But Wonder Where I'm Bound, et trois interprètes différents.
Par son créateur, Tom Paxton, dans une sorte de hangar, en compagnie de ce jeune type en cuir : on se croirait dans un western. L'Amérique des grands chemins et des belles espérances.
I Can't Help But Wonder Where I'm Bound
(Tom Paxton)
It's a long and a dusty road
It's a hot and a heavy load
And the folks that I meet ain't always kind
So are bad, some are good
Some have done the best they could
Some have tried to ease my troubling mind
And I can't help but wonder where I'm bound
Where I'm bound
And I can't help but wonder where I'm bound
I have wandered thru this land
Just a doing the best I can
Tryin to find what I was meant to do
And the people that I see
Look as worried as can be
And it looks like they are a wondering too
I had a little girl one time
She had lips like Sherry wine
I loved her til my head went plumb insane
But I was too blind to see
She was drifting away from me
And my good gal went off on the morning train
And I had a buddy back home
But he started out to roam
I hear he's out by Frisco Bay
And sometimes when I've had a few
His old voice comes a ringing thru
And I'm going out to see him some old day
If you see me passing by
And you sit and you wonder why
And if you wish that you were a rambling too
Nail your shoes to the kitchen floor
Lace them up and bat the door
Thank your stars for the roof that over you
Par Johnny Cash. La voix du grand JC a vieilli, mais comme elle est émouvante ! Et comme il a eu raison de dépouiller son ultime enregistrement !
Et par Joe Dassin, l'adaptation française, qui n'est pas déplaisante, quoi que très éloignée du texte initial.
Voilà ! C'était ma contribution à la mélancolie de l'automne et à la douleur des amours mortes.
5 commentaires:
Emouvant certes, mais parfois on confond l'Amour avec l'illusion de l'Amour. Mélancolie pour rien…
Alors si c'est mauvais autant en finir, même si c dur.
Les mères portent aussi le fardeau de leur vie avec leurs hommes et transmettent leurs problèmes à leurs garçons (ou filles), qui font du mal aux femmes et parfois finissent en prison.
Mais le mal sera fait, reproduit et la réflexion tardive.
Reste la mélancolie, la musique, la poésie, les images et surtout l'envie d'autre chose et d'ailleurs…
Salut Patrick que je ne connais pas (juste par Internet) et bravo pour vos trouvailles textuelles et vos vidéos qui nous font sortir devant nos écrans et transmuter nos émotions. Merci pour ça et continuer votre Blog !
C'est une charmante visite que vous nous rendez, Brigitte, et je suis sûr qu'elle sera appréciée par nos habitué(e)s. Vos propos résonnent d'une vraie douleur, me semble-t-il. Revenez nous voir, nous vous accueillerons avec grand plaisir.
Merci pour toutes vos contributions, la mienne était un peu débordante mais j'ai mes raisons…
Et aussi pour votre accueil sympathique, longue vie à votre blog !
Votre intervention n'était nullement «débordante». J'ai compris que vous aviez vos «raisons» : vous les avez exprimées avec justesse et pudeur. Vraiment, revenez quand vous le voudrez.
Ça fait du bien de savoir qu'il y a encore des hommes sensibles et élégants, cela devient rare : je reviendrais sûrement. Bonne soirée à vous.
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