jeudi 28 octobre 2010
À vue d'œil
Les premiers lecteurs de ce blogue connaissent Olyvier, que nous avions tous croisé chez causeur.
Il ne se manifestait plus à Causeur, mais nous étions en relation. Je savais qu'il développait l'un de ses talents, la photographie. Je crois que, prochainement, nous entendrons parler de lui, de ce point de vue ; il dispose d'un fameux œil, et il est animé d'un immense désir. Il «veut» les visages, les postures, les corps, il est d'une sensibilité extrême à ces courants d'émotion qui circulent mystérieusement en chacun d'entre nous, se manifestent dans l'éclat d'un regard, dans une pause timide ou contrariée. Il parcourt habituellement cette partie du monde où les choses et les êtres sont comme exacerbés, dans un état de nerfs à vif, toujours plus fiévreux, plus ardents. La fièvre, l'ardeur, le désir, mais aussi l'aspiration au bonheur paisible, voilà bien ce qui me paraît qualifier Olyvier.
Il y a autre chose : il écrit parfois sur le mode affolant des sortes de confidences sacrées, arrachées à sa pénombre. Olyvier gagne à être vu et ne perd rien à être lu. Actuellement, il est en Turquie, où il se laisse surprendre, où il peut partager des secrets très anciens.
Il m'a autorisé à vous présenter deux de ses photographies.
Enfin, une exposition lui sera bientôt consacrée, à Paris ; nous devons nous voir en novembre, je vous en reparlerai.
«J'ai tenté de saluer vos amies sur Tous les garçons, mais quelque chose bloque l'image de vérification... J'en suis désolé, j'ai l'air d'un mufle.
Bien à tous,
Olyvier»
Légendes des photographies :
Le portrait : deux mécaniciens à Azrak, Jordanie
La maison : maison palestinienne à Zarka, à l'extérieur du camp de réfugiés
(Voir dans le présent blogue Un brin d'Olyvier)
Photographies : Olyvier
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2 commentaires:
Non, vous n'êtes pas un mufle, cher Olyvier. Vous avez fait un petit tour sur Causeur il n'y a pas longtemps puis vous en êtes allé, comme toujours, précédé par vos semelles de vent. Qu'elles vous protègent puisque vous aimez ces endroits magiques et prenants où soufflent le vent de l'histoire mais parfois aussi les balles perdues. Faites attention à vous. Si vous passez par Londres, appelez-moi, Patrick vous dira. Nous parlerons de la paix qui viendra, un jour, à Bethléèm ou à Jérusalem.
Bonjour Olivier ! Ravie de voir un peu de vous, ou plutôt de voir à travers vous ce qui reste d'humanité ici et ailleurs. A vue d'oeil et de coeur !
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