Elle est très contestée, cette interprétation du Clavier bien tempéré (Das wohltemperierte Klavier, livre 1), par Sviatoslav Richter (1915-1997), russe de sang mêlé, qui aimait la France parce que «dans ce pays, on aime la vie». Beaucoup lui reprochent son romantisme, l'abandon du sens prétendument premier de l'œuvre : ceux-là, en général, ne jurent que par Glenn Gould. Je ne fais pas partie du nombre, et pourtant, je reconnais le génie de Gould.
Mais c'est ainsi : j'aime tout de Richter, l'homme et l'artiste.
4 commentaires:
Hello Patrick,
I remember listening to Svatoslav Richter back in my home town of S. Petersburg and my gloom would be dissipated as if by magic..
Thank you for this marvelous treat.
«[…]and my gloom would be dissipated as if by magic.»
Lady T, my gloom dissipates when you come here !
You made my day, Tanya Champagne, from Peterburg, from Paris and from Colorado.
Je l'avais vu, entendu, jouer les Suites anglaises sur un piano trafiqué, pincé pour qu'il sonne sec piano-forte, pas du tout romantique, comme quoi.
Un petit bisou en passant, mon cher Patrick. Je garde un oeil sur tous les garçons :-) !!!!
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