Pour saluer Pascal Sevran, qui aimait la chanson et la servit avec talent, sans œillères, et pour rendre hommage à une artiste rare, Béatrice Arnac, qui interprète Tableau de Paris 5 h du matin, du chansonnier et boulevardier Marc-Antoine Desaugiers (1772-1827). On dit que Jacques Lanzman connaissait bien le texte de ce long poème, qui se conclut ainsi :
Ah ! Quelle cohue !
Ma tête est perdue ;
Moulue et fendue ;
Où donc me cacher ?
Jamais mon oreille,
N’eut frayeur pareille...
Tout Paris s’éveille...
Allons nous coucher.
{…)
La musique est ouvertement inspirée d'une contredanse, extraite du ballet baptisé La Rosière, de Maximilien-Léopold-Philippe-Joseph Gardel (1741-1787)
Photographie PM
1 commentaire:
Quelle jolie promenade à Paris dans le petit matin bleuté Patrick !
Pour y m'y être promenée il y a peu, quelques heures seulement et en plein midi, on se prend à imaginer les hennissements des chevaux, les diligences, et les cris des vendeurs ambulants, un vacarme certainement plus vivant que le vrombissement sourd et incessant des automobiles.
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