dimanche 5 février 2012
Fin de partie 6 - Avec fureur
"Les enfants sont merveilleux. Sans aide, ils s’aident eux-mêmes, dans ces conditions plus que primitives. Dormir par terre, pouvoir ou non se laver, avoir ou non à manger ne suscite pas une plainte ou une larme. Les explosions secouent le bunker. Les plus grands protègent les plus petits et leur présence ici est une bénédiction, ne serait-ce que du fait qu’ils provoquent, de temps en temps, un sourire chez le Führer. Hier soir, le Führer a enlevé son insigne d’or du parti et l’a épinglé sur moi. Je suis fière et heureuse. Puisse Dieu m’accorder la force d’accomplir l’acte final, le plus dur. Nous n’avons plus d’autre but que la loyauté envers le Führer jusqu’à la mort et le fait que nous puissions finir nos vies avec lui est une bénédiction du destin que nous n’aurions jamais osé espérer.".
Par cette dernière lettre à son fils Harald, né d'un premier mariage avec le riche industriel Günther Quandt, Magda Gobbels annonce clairement ses intentions. Le 30 avril 1945, son dieu à moustache abat sa fraîche épousée avant de s'expédier lui-même ad patres. Le 1er mai, Magda glisse une ampoule de cyanure dans la bouche de chacun de ses enfants, puis les aide à la briser. Elle se rêvait mère de famille nombreuse, elle finit tueuse en série ! Alors, avec son mari, elle gravit l'escalier du bunker qui mène à la sortie. Un soldat les accompagne (ou les a précédés). Le couple fait quelques pas au-dehors, s'arrête ; le soldat exécute l'ordre de les « suicider ». Une autre version possible : Joseph tue Magda, puis retourne l'arme contre lui. Enfin, une dernière possibilité : Magda tire sur Joseph en criant « Bon débarras ! », puis se suicide. Bref, ils sont morts !
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