«
Je m’en vais parce que je m’ennuie. Je sens que j’ai vécu suffisamment longtemps. Je vous abandonne à vos soucis dans cette charmante fosse d’aisances –
bon courage ! ».
Tels furent les derniers mots qu’écrivit Georges Sanders, à l’adresse de ses contemporains, sur une feuille de papier. Il absorba le contenu de cinq tubes de nembutal, avec force vodka, puis s’allongea sur le lit d’un hôtel très commun, situé près de Barcelone. Comme il l’avait prévu, et espéré, il ne se réveilla pas.
2 commentaires:
Patrick, eh ho, nous enfin, je, suis là.
Tiens, justement je pensais à vous cet après-midi, un mini échange à propos de Diane Arbus, expo qui m'a traumatisée, comme vous savez. je copie/colle en vrac : Diane Arbus révèle le pire. et après tout, autant y voir. j'aurais aimé qu'elle me photographie. toutes absolument toutes les photos m'ont mises mal à l'aise. extraordinaire. l'angle d'attaque, impeccable.
PS - je ne me suis pas attardée sur la série travestis, pour lesquels j'ai une tendresse particulière.
et pour l'époque quelle liberté, chapeau.
et sinon, à bas l'ennui, osons : je vous embrasse - annavalenn, tendre tornade (je me demande si ce joli qualificatif n'était pas en fait adressé à une autre, mais donné c'est donné, et il me plait et me va, donc je me le garde, et en exige l'exclusivité !)
Anna, la tendre tornade, c'était bien vous, comme reflet de vos textes et de votre blogue.
Pour Arbus, l'affaire est compliquée. J'ai vu nombre de personnes déçues, voire effrayées par cette exposition. Pour moi, Arbus demeure une photographe certes à part, mais une artiste à part entière. Mais nous en reparlerons.
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