vendredi 29 octobre 2010

Vue de dos

Je ne me lasse pas. Depuis le temps que je tente de capter son attention, de me faire remarquer de cette icône glacée, elle ne m'a même pas accordé un regard. Je la suis sur les murs de Paris, dans les abribus, dans les boutiques (Tous ici ) … Elle m'ignore. Pire encore, aujourd'hui, elle m'a tourné le dos. On dirait qu'elle a inversé les rôles : elle est dehors, je suis à l'intérieur : un petit vieux dans la vitrine…
Julio Iglesias a fort bien parlé de mon tourment…





7 commentaires:

Jérôme Leroy a dit…

Merci, cher ami, pour votre dédicace et pour votre belle défense sur le fil "radio mille collines".
Votre ami

Pat Caza a dit…

Diantre, un communixtre !

Patrick Mandon a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Patrick Mandon a dit…

Et comment va notre Caza ?
Est-il sorti de son coma ?
Comment se porte notre Pat ?
Va-t-il encore à quatre pattes ?
Se souvient-il de sa nuit ?
Lui a-t-elle valu des ennuis ?
Il sort enfin de son brouillard,
Hélé par son voisin braillard :
— «Caza, cesse de fumer ton plastique,
Voyou, sinon j'appelle les flics !»
— «M'en fiche bien, gros tas, vas-y !
Te gêne-pas, grogne encore, grizzly !
Caza, c'est la plus-value de ta vie,
Laquelle ne vaut même pas un devis,
Ta femme fait fuir les coyotes,
Avec son odeur de cancoyotte.
Alors que chez moi, il y a une fille,
Qui sent la prune et la myrtille.
Si fine est sa peau lisse
Que je vois son cœur et sa malice.
Elle veut mon jouet entre ses mains,
Elle m'appelle, à demain !
Je te laisse à ton ennui,
Je retourne à ma nuit.
(Pat Mirliton, poète français sur la fin et le retour)

Pat Caza a dit…

la classe !

J.M.Théaux a dit…

Je sais que ce mot n'a rien à voir.

Je souhaitais saluer votre clairvoyance, mon cher Patrick, à propos de Maylis de Kerangal - quel patronyme suave ! - qui vient d'obtenir à l'unanimité le prix Médicis pour Naissance d'un pont.

Patrick Mandon a dit…

Oui, cher Jean-Michel, et je suis très heureux pour cette jeune femme, dont le dernier roman m'a vraiment convaincu. Maylis est une voix singulière, elle a, je crois, trouvé son allure. Chose rare pour un écrivain français, il me paraît qu'elle possède le «son» américain d'un Dos Passos, par exemple. Et puis, elle est d'aujourd'hui, mais sans complaisance.