samedi 19 février 2011

La mélodie n'aime pas la tyrannie !







Gabriel Fauré (1845-1924) joua de l'orgue aux obsèques de Paul Verlaine. Sa musique est honnie des serviteurs de la tyrannie sérielle, sérieuse comme l'ennui. Voici son Élégie opus 24.
Schubert, dirait-on, l'a inspiré dans le moment qu'il écrivait ce délicat mouvement musical. Nous aimons Gabriel Fauré, il nous le rend bien.
David Louwerse, violoncelliste
François Daudet, pianiste

5 commentaires:

Vincent Deyveaux a dit…

Schubert donc, l'attaque au clavier m'y fait penser, pas vous ? Heureusement qu'il y a des films pour retrouver les morceaux.

Patrick Mandon a dit…

Cher Lettres, nous aimons tant Schubert, que nous nous réjouissons qu'il y en ait deux !

Anonyme a dit…

L'art en général n'aime pas trop la tyrannie... Il s'en accommode mais il attend son heure et gagne toujours à la fin. Comme la douceur des choses. Méthode coué très personnelle !

Patrick Mandon a dit…

Chère Nadia, ne faut-il pas, de temps en temps, « prendre garde à la douceur des choses » ? Il convient, sans doute, de goûter à cette douceur tout en demeurant vigilant. Mais vous êtes très vigilante…
Je crois que, bientôt, une indélicate et glaireuse personne, regrettera la douceur des choses…

Anonyme a dit…

C'est tout ce que je lui souhaite mon cher ami. Vous avez raison, la douceur des choses peut être une terrible arme à double tranchant...