vendredi 18 février 2011

Le mouvement lent d'un souvenir ancien





«Qui me rendra seulement une heure de ces temps heureux ? Ce temps où nous étions ensemble si intimes et où chacun apportait aux autres avec une timidité naturelle l’enfant de son art, attendant, non sans quelque appréhension, leurs jugements affectueux et sincères, ce temps où, nous exaltant les uns les autres, une même aspiration vers le beau nous animait tous…» (Lettre de Schubert à son ami Schober, 21 septembre 1824).

Cet extrait, je l'ai déjà utilisé ici : http://touslesgaronssappellentpatrick.blogspot.com/2010/06/luxe-calme-et-volupte.html (les liens ne fonctionnent toujours pas !).
Ce qu'il m'évoque m'entraîne à le reprendre, d'autant plus aisément qu'il accompagne une valse pour piano, que composa Claude Debussy (1868-1918), jouée par un homme qui promena sa mélancolie sur toutes les scènes du monde, Samson François, notre frère de nuit (http://touslesgaronssappellentpatrick.blogspot.com/2010/05/samson-de-la-nuit.html)

1 commentaire:

JMT a dit…

De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l'Impair
Plus vague et plus soluble dans l'air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.

Verlaine - le 1er quatrain de Art Poétique.