«I Maschi» (Les mecs) par Giana Nannini : une déclaration d'amour féminine à la peau des beaux mecs, à l'émotion passagère mais si violente qu'éprouvent deux épidermes quand ils entrent en contact l'un avec l'autre. Ce n'est pas grand chose cette comptine un peu canaille, cette chanson pour flirt blafard, mais c'est beaucoup mieux que David Guetta.
Tu, con l'espressione malinconica
E quel sorriso in piu,
Cosa mi fai ?
Stai cosí vicino, cosí immobile
Parla qualcosa, non ti ascolto mai.
I maschi disegnati sui metro
Confondono le linee di Miro.
Delle vetrine, dietro ai Bistrot
Ogni carezza della notte
E quasi amor.
I maschi innamorati dentro ai bar
Ci chiamano dai muri di citta
Dalle vetrine, dietro ai juke box
Ogni carezza della notte
E quasi amor.
Et encore Toto Cutugno, impeccable dans son rôle de mâle, indolent, insolent, qui veut qu'on le laisse chanter son bonheur d'être italien : L'Italiano.
10 commentaires:
Merci Patrick pour ces musiques qu'on a tous en tête sans en comprendre les paroles. Je ne savais pas que la chanson de Giana Nannini à la belle voix cassée parlait de la peau. La peau d'un homme, la vraie, la seule, l'unique, loin des peaux blèmes, atroces et macabres de leur compatriote Curzio Malaparte, immense écrivain au demeurant.
Avez-vous remarqué, Nadia, que les choses, ici, se rejoignaient parfois, après de curieux détours? Nous parlons de peau, vous évoquez Curzio Malaparte… Or, ce dernier s'est fait construire une villa, qui fut rendue fameuse par Godard dans son film «Le mépris». Nous devrons reparler de Malaparte…
Les affinités électives, cher Patrick, ou je ne m'y connais pas.
Les affinités, oui ! Un réseau souterrain, qui circule, et que ne détectent que les sourciers…
Ou les sorcières.
Ces chansons italiennes, ces voix toujours cassées, je les adore !
Quelque chose en moi de Napoli... vibre et s'y retrouve !
Des Napolitains, Marino Marini, vous connaissez ? Années cinquante !
http://www.youtube.com/watch?v=bEhfgufwfbY
Pour faire sortir la belle italo-pied-noir de son repaire méditerranéen, il suffit de lui entendre une chanson italienne. Votre retour nous est un vif plaisir. Revenez, vous nous manquez.
Des chansons à chanter à tue-tête, à gueuler dans la voiture, en sortant du lycée...pour se défouler et couvrir le bruit du rap ! La révolte des sentimentaux contre les barbares !
«La révolte des sentimentaux contre les barbares».
Ah, la formule est guerrière, et elle me plaît ! Nous nous en servirons.
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