Je ne dégage plus, semble-t-il, cette odeur de sapin que nul parfum ne parvenait à effacer. Pour fêter ça, je vous propose ces quelques merveilles, glanées ici et là.
Pour commencer, Bobby Troup, que vous ne connaissez peut-être pas. Le voici dans une interprétation de sa propre chanson, un véritable standard, repris par les Rolling Stones eux-mêmes : «Get your kiks on Route 66». Il s'agit d'un hommage à la mère de toutes les routes américaines, la fameuse 66. Voyez cette impeccable mise en scène d'une chanson, ce dénuement graphique bien propre à mettre en valeur les sons et les hommes.
La seconde (donc dernière) femme de Bobby Troup se nommait Julie London, un long rêve blond inaccessible, qui chantait ceci :
Enfin, pour la beauté de l'ensemble, qui évoque l'esthétique de Tamara de Lempicka, mon cher Nat King Cole, la séduction même, dans sa version de «Get your kiks on Route 66»
Et encore ceci, que je croyais inaccessible. On ne trouve plus cette interprétation de Ray «black eyes» Charles dans le commerce. Attention, c'est lacrymal ! D'aucuns, puristes, crieront au saccage sirupeux. Je les laisserai crier.
Je ressens une exécration presque sacrée à l'endroit de ceux qui désignent les Noirs sous l'abominable qualificatif de «congoïde», et je leur redis que je n'accepterai jamais leur présence chez causeur. La musique contemporaine est sortie des chaudrons de Claude Debussy, des filtres de Igor Stravinsky et des fioles des blue's men.
19 commentaires:
ah, vous voilà enfin rétabli !
quelle thérapie avez vous choisi ?
Vous revoici ! Nous commencions à nous inquiéter. Retour en grande classe, smoking et robe du soir pour un joli bout de chemin.
Bonsoir, chers amis! En effet, j'ai «subi» une thérapie de choc, tous les remèdes s'étant révélés vains. Je vous rapporterai bientôt dans quelles circonstances, vraiment extraordinaires, j'ai retrouvé la santé.
J'ai vu ailleurs que ni Corinne, ni Nada n'étaient sensibles au ventre plat et musclé chez l'homme. Je garderai donc par-devers moi mes tablettes de chocolat…
C'est donc vous en couverture du numéro 17 ?
sinon, bienvenue chez les vivants cher ami...
Non, ce n'est pas moi : je crains d'ailleurs le pire pour le modèle de la couverture. Il est prédisposé aux poignées d'amour que voua aimez tant, chère Lady N. Attendez un peu, dans quelques années, vous le trouverez à votre goût : ses bourrelets vous tendront la main, si j'ose dire, au moment si doux que vous évoquiez chez Benassar.
Je place ici le mot que j'ai écrit dans le fil de l'article 39.2 le matin :
«Nadia, Corinne, Euréka et Venik (j'accueille avec plaisir cet homme de qualité), merci de vos excellentes pensées.
Je vous rapporterai ici de quelle manière j'ai recouvré la santé, alors que, déjà, on clouait les planches de sapin.»
(Bien sûr, il faut ajouter le nom de Saul à cette liste).
Une petite prière : prenez le temps d'écouter les chansons que je vous propose ici. Car en plus d'être de véritables perles, leur écrin d'images témoigne d'une époque très respectueuse de la musique. Cela vous lave de la crasse des variétés façon TF1.
Même si l'on n'est pas sensible au swing, aux tonalités si particulières du jazz chanté, de la mélodie bouleversée par la syncope, on doit pouvoir entendre avec plaisir ces interprètes.
Demain, d'autres jolies trouvailles, dont une, naguère encore, introuvable.
J'ai momentanément retiré l'article que j'ai consacré à Rahel von Ense, lequel apparemment ne vous avait pas «accroché». Mais je reviendrai prochainement à cette femme, dont j'ai redécouvert l'intrépidité, le cœur et la vive intelligence.
Je vois que malgré la fièvre vous avez suivi nos fils avec attention... même leurs évolutions les plus inattendues.
Et je n'aurai certainement pas la patience d'attendre que l'éphèbe trouve un peu d'épaisseur, au propre et au figuré. D'autant que le muscle artificiel se transforme vite en vilaine mauvaise graisse. Rien à voir avec un enrobage moelleux et naturel. Tant pis pour lui !
Oui, je comprends : l'enrobage moelleux. C'est un confort pour la tête, un renfort pour les mains, un petit port pour les seins, avec une douceur de lin.
Je comprends l'attrait qu'exerce cette tendre surabondance des tissus.
Enfin, je la comprends chez les autres, mais n'en veut pas chez moi !
Pour les tablettes de chocolat, on peut s'autoriser une petite entorse au régime..parfois.
Alléluia, vous êtes revenu. Bienvenue. Promis j'écoute vos lients musicaux et vous ferai part de mon avis bientôt.
Pour le chocalat, il faudrait qu'il soit moelleux.
Euréka, un chocolat moelleux, c'est un chocolat fondant. Or, mes tablettes sont dures, dures, dures…
Corinne : l'entorse au régime rend le régime plus supportable…
"Il veut mieux caresser un coussin qu'une enclume". C'est un proverbe roumain dont j'ai pu vérifier personnellement tout le bien fondé.
Maintenant, Patrick, je ne me permettrais pas de vous associer à une enclume, d'autant que j'ai un peu vos préoccupations. Chez les autres ô combien, mais pas chez moi. Sans être "intre ciocan si nicovala" (entre le marteau et...), j'ai gardé mes principes d'ex-gymnaste.
"Il veut mieux caresser un coussin qu'une enclume"
Joli précepte, Lady N, qui peut également se retourner : il arrive que la nécessité de l'enclume se fasse sentir. Et si l'on n'offre qu'un coussin, le désir d'enclume demeure. Je n'ignore pas les risques : qui veut faire l'enclume, fait parfois le coussin !
Avez-vous essayé la figure dite «entre l'enclume et le coussin»? Vous me répondez que vous préférez entre «le marteau et l'enclume». Je m'en doutais !
Je ne concurrencerai personne sur le thème "chez les autres, pas chez moi". J'ai toujours été indisciplinée, hélas ! Mais j'ai vérifié, mon IMC est encore dans le vert, et tout est à peu près bien réparti. Ouf !
Corinne, votre IMC me fait regretter de n'être pas de votre famille : j'aurais pourtant aimé être votre «coussin» germain…
bluesmen (mais bon c'est pas grave)
Mon coussin germain ! Et j'aurais pu y poser mes coussinets, sans les griffes.
Ray Charles, très émouvant.
Anonyme ! Anonyme ? Si vous avez des raisons de le rester, ne revenez pas ici. Si vous n'en avez pas, ne demeurez pas dans cet anonymat, où alors, rendez-le moins anonyme. Pendant la guerre, l'anonymat protégeait les héros de l'Armée des ombres et les délateurs.
Corinne, For mamma, par Ray était jusqu'à présent introuvable.
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