jeudi 26 novembre 2009
Le pont des sourires
Bronze aimable
Pont Alexandre III, ce matin. Alternance de moments ensoleillés et de ciel assombri. Qu'importe, il n'est pas de plus belle perspective au monde, tant en amont qu'en aval de la Seine. Jugement excessif ? Certes ! Mais ne faut-il pas aimer avec un peu d'excès ? Le piéton de Paris, même quand il ne fait que passer de la rive gauche à la rive droite, est «accosté» par de charmants visages. Je dirais volontiers qu'il y en a pour tous les goûts : les angelots joufflus, les jeunes filles nubiles, les gaillards musculeux… Ils nous font une escorte amusée depuis le septième arrondissement jusqu'au huitième, ou l'inverse, selon le sens où l'on franchit le «grand Alexandre». Ils sont fidèles, ils nous attendent toujours au même endroit, ils se laissent admirer, caresser. Ils offrent la rondeur de leurs épaules, la grâce de leurs poses, leur taille si bien prise, leur nudité à peine vêtue… Pour la concurrence sensuelle, je ne vois que Florence !
Photographies P.M.
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3 commentaires:
Ou Prague... des légions d'angelots.
Un sourire et on oublie mille soupirs.
Corinne, je vous renouvelle mes compliments pour votre mot d'esprit, dans le fil de Jérôme Leroy relatif aux vieux et à la vitesse. Vous avez écrit «la dérive des incontinents» : je trouve ce mot digne de Sacha. Je persiste à penser que vous devriez vous essayer à l'écriture d'articles brefs, très «ramassés», dans la tradition des moralistes (pas moralisateurs) français. C'est une proposition honnête : vous devriez y réfléchir, puis y céder.
Soyez rassurée, je ne vous ferai que d'honnêtes et honorables propositions.
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